Syndicat National Unitaire des instituteurs, professeurs des écoles, pegc
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Calendrier varois des samedis libérés
communiqué par l'IA le 29/08/2002
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2ème Trimestre
3ème Trimestre
21 Septembre 18 Janvier 2003 7 Juin
12 Octobre 1er Février 28 Juin
23 Novembre 15 Février  
7 Décembre 22 Mars  
21 Décembre 12 Avril  

 


Carte scolaire 2003 - Enquête à renvoyer

Bulletin Supplément N°123 au format PDF à lire avec Acrobat Reader (Clic droit et "Enregistrer") (449 Ko)
Publisher compressé ZIP (240 Ko) Bulletin Départemental Supplément N°123 "Action - Élections"

Manifestation nationale à Paris - Dimanche 8 décembre 2002 - Lire les dépêches d'agences de presse
Bulletin N°123 au format PDF à lire avec Acrobat Reader (Clic droit et "Enregistrer") (380 Ko) Publisher compressé ZIP (254 Ko) Bulletin Départemental N°123 "Action - Élections"
Bulletin N°122 au format PDF à lire avec Acrobat Reader (Clic droit et "Enregistrer") (539 Ko) Publisher compressé ZIP (279 Ko) Bulletin Départemental N°122 "Grève du 17 octobre 2002"
Manifestation Vendredi 25 Octobre 2002 - Marseille - 11 h - Vieux-Port - Contre la casse du Service Public
Grève massive - Manifestation à Toulon - 17 octobre 2002 - Communiqué de la FSU nationale - Lettre commune au Premier Ministre
Bulletin N°122 au format PDF à lire avec Acrobat Reader (Clic droit et "Enregistrer") (539 Ko) Publisher compressé ZIP (279 Ko) Bulletin Départemental N°122 "Grève du 17 octobre 2002"
La FSU reçue par le Ministre de la Fonction Publique
Grève unitaire Jeudi 17 Octobre 2002 - Lire aussi "Priorité à l'Éducation"
Partir enseigner à l’étranger - Changer de département - Partir en retraite
Ristt
Lettre commune FSU, FAEN, FERC-CGT, SGEN-CFDT, UNSA Éducation  au Premier Ministre
Bulletin N°121 au format PDF à lire avec Acrobat Reader (Clic droit et "Enregistrer") (393 Ko) Publisher compressé ZIP (225 Ko) Bulletin Départemental N°121
Calendrier varois des samedis libérés communiqué par l'IA le 29/08/2002
Bulletin N°120 au format PDF à lire avec Acrobat Reader (Clic droit et "Enregistrer") (448 Ko) Publisher compressé ZIP (208 Ko) Bulletin Départemental N°120 Bulletin de rentrée
Bulletin N°119 au format PDF à lire avec Acrobat Reader (Clic droit et "Enregistrer") (324 Ko) Publisher compressé ZIP (150 Ko) Bulletin Départemental N°119
Bulletin N°118 au format PDF à lire avec Acrobat Reader (Clic droit et "Enregistrer") (355 Ko) Publisher compressé ZIP (162 Ko) Bulletin Départemental N°118
Bulletin N°116 au format PDF à lire avec Acrobat Reader (Clic droit et "Enregistrer") (475 Ko) Publisher compressé ZIP (229 Ko) Bulletin Départemental N°116 "Spécial Dossier Intégration"
Propositions de la FSU - "Et si on osait l'Éducation ?"
Appel national "Face au marché, le service public !"

Dernière minute

Carte Scolaire 2003

Enquête carte scolaire du SNUipp-FSU pour la rentrée 2003. La grève administrative des directrices et directeurs se poursuit, il est donc indispensable de nous la renvoyer au plus tôt, quelle que soit la situation de votre école (ouverture, fermeture, statu quo...).

Attention cette carte scolaire s'annonce difficile : remise en cause du plan de rattrapage par le ministère, nouveau recul de la scolarisation des 2 ans dans le Var, pas d'amélioration en vue pour les remplacements et la formation continue, remise en cause des réseaux d'aide spécialisée.

Remplir l'enquête et renvoyer au SNUipp les éléments et les arguments vous concernant est un premier acte militant pour la défense de nos écoles. Nous comptons sur vous. Vous pouvez compter sur vos élu(e)s SNUipp-FSU.

Carte scolaire : remplir et renvoyer l'enquête

 

Une condamnation inacceptable

  • La FSU, qui a pris connaissance du rejet du pourvoi en cassation de José Bové, confirmant sa condamnation à une peine de 14 mois de prison, s’élève contre cette décision qui fait peser de graves menaces sur la liberté d’action de tous les militants syndicaux et associatifs.

  • Tant dans son principe, tendant à banaliser la pénalisation d’actions de responsables syndicaux, que par la lourdeur de la peine au regard des faits reprochés, elle ne peut être ressentie que comme un acharnement injustifié.

  • La FSU apporte son soutien à José Bové et s’associera aux initiatives pour demander sa grâce.

Paris, le 19 novembre 2002.

Samedi 23 novembre
au Centre de vacances RATP, Chemin de l'Evescat
Direction du Fort Napoléon - LA SEYNE à 14 h
avec la participation de Bernard Saincy
du Conseil Scientifique d'ATTAC
ATTAC VAR organise un Forum Social
sur le thème
des Services Publics
et des Retraites

La FSU, membre d'ATTAC y participera et elle appelle les collègues à faire de même.
L'actualité de ce débat n'échappera à personne

GRÈVE du 17 Octobre 2002...Suite de l'ACTION

MANIFESTATION NATIONALE à PARIS

DIMANCHE 8 DECEMBRE 2002

Parce que nous sommes ambitieux pour tous les jeunes et pour l'avenir de notre société,

  • nous voulons la réussite de tous,
  • nous voulons que le jeune reste au centre du système éducatif,
  • nous refusons d'opposer savoirs et éducation,
  • nous entendons combattre l'exclusion, les inégalités,
  • nous voulons un développement économique et social fondé sur la justice, la solidarité, l'accès aux qualifications et à la formation,
  • nous voulons que le service public d'éducation et de formation soit la priorité de la Nation.

Ce n'est pas le choix que fait le gouvernement actuellement : il abandonne la priorité à l'éducation, il remet en cause l'ambition de faire réussir tous les jeunes, il porte atteinte à l'objectif de démocratisation.

Suppression de postes et diminution des crédits pour l'éducation et la recherche publique vont à l'encontre de nos exigences.

Sous couvert de décentralisation et d'expérimentation par les collectivités territoriales, il ne donne pas les garanties nécessaires sur l'égalité d'accès à l'éducation, la pérennité des missions et le statut de l'ensemble des personnels. Il menace l'unité du service public.

Ce sont d'autres choix, d'autres orientations et d'autres ambitions qu'il faut pour les jeunes et pour le service public.

Pour cela, nous appelons les personnels, les parents, les jeunes et plus largement toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans ces exigences, à une

manifestation nationale à Paris
le DIMANCHE 8 DECEMBRE 2002 pour :

  • La priorité à l'éducation et à la recherche publique.
  • Des moyens et des personnels qualifiés pour la réussite de tous.
  • Un service public démocratique répondant aux besoins de la Nation.

Après les importantes mobilisations du 17 octobre, les fédérations FAEN, FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA éducation, la fédération de parents FCPE , les étudiants avec l'UNEF, les lycéens avec la FIDL et l'UNL appellent à manifester à Paris le dimanche 8 décembre pour donner " la priorité à l'éducation ".

Le succès de la grève du 17 octobre a interpellé l'opinion publique. Selon un sondage réalisé le jour même, 73% des Français " soutiennent ou ont de la sympathie pour le mouvement de grève ".

Ce n'est pas le cas de ministres fort silencieux. Pourtant, il s'agit de la prochaine rentrée scolaire : avec 41000 élèves de plus, les 1000 postes prévus ne suffiront pas et n'ouvriront la voie à aucune amélioration qualitative.

De plus les écoles primaires vont être les premières à faire les frais de la suppression des aides-éducateurs. Près de 15 000 partiront en juin 2003, alors que, de l'avis unanime, ils ont participé à la bonne marche des écoles. Et ainsi fait la démonstration de l'existence possible de nouveaux métiers.

Les choses ne peuvent rester en l'état. Le service public d'éducation doit être la priorité et les choix budgétaires doivent le traduire clairement : recrutements d'enseignants en nombre suffisant afin de travailler avec plus de maîtres que de classes, développer le travail en équipe et le temps de concertation, permettre de bonnes conditions de scolarisation à l'école maternelle…

C'est pour porter cette ambition que les 5 fédérations de l'Éducation nationale, la FCPE, l'UNEF, la FIDL et l'UNL appellent à une manifestation nationale unitaire le 8 décembre prochain à Paris. Pour la réussite de tous, pour l'égalité décidément "il n'y a pas meilleure école que l'école".

GRÈVE du 17 Octobre 2002...Suite de l'ACTION

MANIFESTATION NATIONALE à PARIS

DIMANCHE 8 DECEMBRE 2002

AFP - Les enseignants dans la rue le 8 décembre, avec parents, lycéens et étudiants 07/11 17:14

Les cinq principales fédérations d'enseignants ont lancé jeudi un appel à une manifestation nationale à Paris, le 8 décembre, alliés à des syndicats de gauche de lycéens, d'étudiants et de parents d'élèves, pour protester contre la politique du gouvernement sur l'Ecole. Alors que le ministère de l'éducation faisait jeudi une présentation très politique des baisses de performance du système éducatif depuis le milieu des années 90 pour justifier ses orientations, le monde enseignant qui a déjà observé une grève unitaire le 17 octobre, a durci le ton face au gouvernement.

Chose inhabituelle, la manifestation unitaire aura lieu un dimanche, à Paris. Les principales critiques portent sur le manque de priorité accordé à l'éducation et à la recherche dans le budget, et les craintes que font peser les projets de décentralisation sur "l'unicité" du service public. "Le gouvernement abandonne la priorité à l'éducation, il remet en cause l'ambition de faire réussir tous les jeunes, il porte atteinte à l'objectif de démocratisation", indique le communiqué commun des neuf organisations concernées (FAEN, FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT et UNSA-Éducation pour les enseignants, UNL et FIDL pour les lycéens, UNEF pour les étudiants et FCPE pour les parents).

"Sous couvert de décentralisation et d'expérimentation par les collectivités territoriales, le gouvernement ne donne pas les garanties nécessaires sur l'égalité d'accès à l'éducation, la pérennité des missions et le statut de l'ensemble des personnels", soulignent les signataires. Factuellement, le budget 2003 de l'éducation augmente par rapport à celui de 2002, ce qui rend difficile l'angle d'attaque traditionnel des baisses de moyens. Mais le nombre d'emplois diminue. Et surtout, le plan pluriannuel de recrutement, lancé par Jack Lang, a été suspendu. La suppression annoncée de 5.600 postes de surveillants l'an prochain, qui doivent être remplacés par de nouveaux "assistants d'éducation", est critiquée aussi bien par les enseignants, que les parents ou les lycéens. D'autant qu'elle se combine avec la fin de contrat de 20.000 aide-éducateurs. Les syndicats pointent la contradiction qui existe entre la baisse du nombre d'adultes dans les établissements scolaires, et la priorité donnée par le gouvernement à la lutte contre la violence.

M. Ferry a précisé jeudi que "priorité absolue" sera donnée aux candidats étudiants pour le recrutement des assistants d'éducation, afin de calmer la polémique née après la publication de projets du gouvernement d'embaucher des mères de famille et des retraités, privant ainsi des étudiants à revenus modestes d'une source de revenu. Jeudi, la directrice de la programmation et du développement (DPD) du ministère, Claudine Peretti, nommée le 23 octobre, a présenté à la presse une batterie de chiffres et de comparaisons internationales, prouvant que les performances éducatives stagnent en France alors que la dépense est plus élevée qu'ailleurs. La part du PIB consacrée à l'éducation est supérieure à la moyenne de celle des pays développés de l'OCDE (6,2% contre 5,5%), mais le nombre de jeunes accédant au niveau du bac a arrêté d'augmenter et celui des jeunes sortant sans qualification du système éducatif a arrêté de baisser depuis le milieu des années 90: Luc Ferry estime qu'il s'agit d'une "panne de l'école", que l'on ne peut pas réparer seulement en augmentant les postes.

Manifestation unitaire dans l'Éducation nationale le 8 décembre [2002-11-07 16:14] PARIS (Reuters)

Les cinq principales fédérations syndicales de l'Éducation nationale appellent à une manifestation nationale unitaire le dimanche 8 décembre à Paris pour réclamer une augmentation du budget consacré à l'éducation et des garanties sur la décentralisation du service public.

Les cinq fédérations signataires (FSU, Unsa-Éducation, SGEN-CFDT, FAEN et CGT) sont soutenues par la fédération de parents d'élèves FCPE et par les syndicats de lycéens et d'étudiants Unef, FIDL et UNL.

"Nous voulons que le service public d'éducation et de formation soit la priorité de la Nation", rappellent-elles dans un communiqué conjoint publié jeudi. "Ce n'est pas le choix que fait le gouvernement actuellement: il abandonne la priorité à l'éducation, il remet en cause l'ambition de faire réussir tous les jeunes, soulignent-elles, en réclamant: "La priorité à l'éducation et à la recherche publique; des moyens et des personnes qualifiés pour la réussite de tous; un service public démocratique répondant aux besoins de la Nation."

Le 17 octobre, plusieurs milliers de personnes avaient manifesté sur le même thème à Paris et en province, à l'occasion d'une journée de grève organisée par les cinq fédérations. Celles-ci avaient alors menacé de "donner des suites" à leur mouvement si le gouvernement ne revoyait pas sa copie budgétaire.

PARTICIPATION DES COLLECTIVITES LOCALES

Les syndicats se sont dit "très déçus" par la première table ronde organisée lundi au ministère de l'Éducation nationale sur le dispositif des assistants d'éducation, qui doivent remplacer les 5.600 postes de surveillants et les 20.000 postes d'aide-éducateurs (emplois-jeunes) supprimés l'an prochain. Les syndicats enseignants et étudiants FSU, Unsa, CFDT, CGT et Unef estiment qu'il s'agit là d'un "plan scandaleux de mise au chômage de milliers de jeunes". Le ministère prévoit 11.000 assistants d'éducation à la rentrée scolaire 2003, le dispositif étant doté d'une enveloppe de 14 millions d'euros, avec la participation des collectivités locales sur la base du volontariat. Dans un communiqué, le ministre de l'Éducation nationale a souligné jeudi que "le nombre des assistants d'éducation affectés à des missions de surveillance dans les établissements scolaires sera, en tout état de cause, au moins égal au nombre de MI-SE (aide-éducateurs et surveillants) supprimé". "Afin de répondre aux inquiétudes apparues ici ou là, je tiens à souligner que lors du recrutement des assistants d'éducation, priorité absolue sera donnée aux candidats étudiants et notamment aux étudiants se destinant aux métiers de l'enseignement", a ajouté Luc Ferry. Le ministre estime que la priorité doit être donnée aux postes de surveillance et d'aide aux élèves handicapés. Une nouvelle table ronde est prévue le 27 novembre au ministère.

Education: manifestation nationale unitaire à Paris le 8 décembre [07/11/2002 14:39] PARIS (AP)

Les cinq fédérations syndicales de l'Éducation appellent à une grande manifestation nationale unitaire à Paris le 8 décembre pour protester contre les orientations générales du budget 2003 dans leur secteur, notamment les suppressions de postes de surveillants et d'aides-éducateurs. La décision, prise mercredi soir à l'issue d'une réunion commune, a été rendue publique jeudi matin par les syndicats. La Fédération syndicale unitaire (FSU, première organisation des personnels de l'Éducation), la Fédération autonome de l'Éducation nationale (FAEN), l'Union nationale des syndicats autonomes-Education (UNSA-Éducation), la Fédération de l'Éducation de la Recherche et de la Culture-CGT (FERC-CGT) et le Syndicat général de l'Éducation nationale - CFDT (SGEN-CFDT) sont à l'origine de cet appel. Leur démarche a reçu le soutien de la Fédération des conseils des parents d'élèves (FCPE) et des syndicats étudiants et lycéens (FIDL, UNL et UNEF).

Le gouvernement «abandonne la priorité à l'éducation, il remet en cause l'ambition de faire réussir tous les jeunes, il porte atteinte à l'objectif de démocratisation», estiment toutes ces organisations dans un communiqué commun diffusé jeudi. «Suppressions de postes et diminution des crédits pour l'éducation et la recherche publique vont à l'encontre de nos exigences», ajoutent-elles. Elles font également part de leurs inquiétudes en matière de décentralisation et d'expérimentation pour les collectivités territoriales. Dans ces deux domaines, le gouvernement «ne donne pas les garanties nécessaires sur l'égalité d'accès à l'éducation, la pérennité des missions et le statut de l'ensemble des personnels». Pour les syndicats, le gouvernement «menace l'unité du service public. Ce sont d'autres choix, d'autres orientations et d'autres ambitions qu'il faut pour les jeunes et pour le service public».

En conséquence, ils appellent «les personnels, les parents, les jeunes et plus largement toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans ces exigences à une manifestation nationale à Paris le dimanche 8 décembre pour la priorité à l'éducation et à la recherche publique, des moyens et des personnels qualifiés pour la réussite de tous, un service public démocratique répondant aux besoins de la Nation».

Le 17 octobre dernier, plusieurs dizaines de milliers d'enseignants et de parents avaient manifesté dans une centaine de villes à travers toute la France à l'occasion d'une journée de grève organisée par les syndicats de l'Éducation nationale, sur la base des mêmes mots d'ordre. Ils avaient alors promis de «donner des suites» au mouvement si le gouvernement n'acceptait pas de revoir son budget «dans la concertation».

GRÈVE du 17 Octobre 2002...Suite...

Lettre commune au Premier Ministre

Après la grève du 17 octobre 2002, une réunion unitaire rassemblant FAEN, FERC-CGT, FSU, SGEN/CFDT, UNSA-ÉDUCATION s'est tenue.

Une manifestation nationale d'ici la mi décembre est proposée.

Les organisations : FAEN,FERC-CGT,FSU,SGEN/CFDT,UNSA-ÉDUCATION réunies le 4 novembre, constatent que, malgré le succès de la grève du 17 octobre, le gouvernement n'a pas entendu les revendications exprimées avec force.

Le projet de loi de finances n'a pas été modifié et aucune garantie n'a été donnée sur l'unité du Service Public d'Éducation, son amélioration et son développement.

Aucun véritable dialogue social n'a été établi alors que le gouvernement multiplie les déclarations et les actes qui aggravent la situation.

Elles estiment donc indispensable une poursuite de l'action.

A cette fin elles proposent à toutes les forces attachées au service public d'éducation et de recherche et à la réussite de tous les jeunes (parents, étudiants, lycéens…), une manifestation nationale d'ici la mi décembre.

Elles en arrêteront toutes les modalités sous 48h.

Mardi 5 novembre 2002

"l'Éducation n'est pas une marchandise"

Intéressant pour bien comprendre où "ils" voudraient aller... si on les laissait faire !

En cette période de luttes pour la défense et l'amélioration du Service Public d'Éducation Nationale et où l'on parle beaucoup de décentralisation, il sera très utile de (re)lire

 
Déclaration du Secrétaire général de la FSU au Forum Social Mondial
Déclaration Séminaire mondial sur l'Éducation organisé dans le cadre du Forum social mondial - Porto Alegre, 1er et 2 février 2002

Contrer l'offensive libérale sur l'école - ATTAC France - Téléchargement

Renégociation de l'AGCS - Six raisons de redouter des menaces précises sur l'éducation

Texte présenté au Forum Social Mondial par le Forum Mondial sur l'Éducation de Porto Alegre - Rédigé par Bernard Charlot

Pourquoi faut-il investir dans l'enseignement ? - Par Nico Hirtt

Manifestation 

Vendredi 25 octobre 

à 11 heures sur le Vieux-Port à MARSEILLE 

  • contre la "décentralisation" qui cache la volonté de casse des Services Publics. 
  • La venue du Premier Ministre aux "Assises des libertés locales" au Palais du Pharo justifie d'autant plus la participation du plus grand nombre de manifestants à l'appel de la FSU, de la CGT, de la CFDT...  
  • Cette action s'inscrit complètement dans la suite de la Grève du 17 pour la défense et l'amélioration du Service Public.  

"PRIORITÉ A L'ÉDUCATION"

GRÈVE MASSIVE

Jeudi 17 Octobre

MANIFESTATION
plus de 2500 personnes

à TOULON Photos
et à DRAGUIGNAN

Un succès qui appelle des réponses

Avec un taux de grévistes souvent supérieur à 60% et des dizaines de milliers de manifestants (notamment 15000 à Paris, 10000 à Marseille, 7000 à Toulouse, 5000 à Bordeaux , 4000 à Rennes…) l’ensemble des personnels de l’éducation nationale et de la recherche publique, toutes catégories confondues, a spectaculairement manifesté son exigence d’une priorité à des secteurs essentiels pour l’avenir ainsi que son exigence d’une politique ambitieuse pour les jeunes.

Le soutien de l’opinion, la présence dans les manifestations des parents et des étudiants montrent combien ces aspirations sont partagées.

Le gouvernement, plutôt que de « relativiser » l’ampleur du mouvement et des exigences, doit faire preuve de responsabilité et y répondre.

Cela signifie réviser les choix budgétaires, respecter les engagements de l’État et établir une programmation permettant d’assurer la réussite pour tous.

Cela signifie aussi donner les garanties que soient préservés et améliorés le service public national, ses principes, les missions et le statut des personnels et que soit engagé un véritable débat.

Le débat budgétaire qui commence à l’Assemblée Nationale le 22 octobre doit être l’occasion d’apporter de premières réponses.

La FSU débattra dans ses prochaines instances des propositions qu’elle fera à ses partenaires au cas où le gouvernement persisterait dans son refus de répondre.

Bulletin N°122 Grève unitaire le 17 octobre RISTT / Ste Maxime/ Solidarité GARD / Élections paritaires Liste des candidat(e)s SNUipp Appel à la grève le 17 octobre Lettre aux parents / Les raisons d’une grève /Consignes de grève Aides Éducateurs Responsabilité, sécurité rendez-vous à la réunion du 9 novembre, Bulletin d’adhésion SNUipp Var Bureau départemental et Conseil Syndical du Var / Permutations / Enseigner à l’étranger/Sections locales St Maximin

Communiqué commun FAEN FERC-CGT FSU SGEN-CFDT UNSA Éducation

GRÈVE UNITAIRE

JEUDI 17 OCTOBRE 2002

"PRIORITE A L'ÉDUCATION"

  • Les fédérations FAEN, FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA-Éducation s'étaient adressées le 12 septembre au Premier Ministre pour lui faire part de leurs demandes d'un véritable dialogue social et d'autres choix budgétaires permettant d'améliorer, transformer et démocratiser le système éducatif.
  • Le projet de Loi de Finances, présenté le 25 septembre en Conseil des Ministres, sans aucune discussion sur les missions et les besoins du système éducatif et de la recherche publique, confirme les choix d'une politique régressive dans ces domaines.
  • Le processus de décentralisation se poursuit dans les mêmes conditions sans qu'un bilan de l'existant soit mené ni un débat sur les conséquences pour le service public d'éducation, ses missions et ses personnels.
  • C'est pourquoi les fédérations appellent l'ensemble des personnels de l'éducation et de la recherche à une grève unitaire le jeudi 17 octobre 2002 pour :
    • d'autres choix budgétaires permettant d'améliorer le service public d'éducation et de conduire tous les jeunes à la réussite scolaire ;
    • une programmation pluriannuelle permettant les recrutements nécessaires pour faire face aux départs en retraite prévisibles ;
    • la résorption de la précarité ;
    • un service public dynamique, démocratique et assurant une véritable égalité.

Paris le 26 septembre 2002

Pour la priorité à l'éducation,

GRÈVE UNITAIRE

LE 17 OCTOBRE

Faire réussir ses élèves ! Cela constitue sans doute la plus grande satisfaction professionnelle et un défi quotidien. Et lorsque, comme à cette rentrée, les ministres annoncent vouloir améliorer les résultats de l'école, le décalage entre l'ambition affichée ("réduire la fracture scolaire") et les remèdes proposés est frappant ! D'autant que les annonces budgétaires ne prêtent pas à l'optimisme. Tout ne se mesure pas à la calculette mais le projet de budget donne de sérieuses indications sur la considération que le gouvernement accorde à l'Éducation.

Le budget de l'Éducation nationale n'est pas même évoqué dans la communication du conseil des ministres du 25 septembre dernier portant sur le budget de l'État pour 2003. "Les priorités du gouvernement (justice, sécurité, aide publique au développement et remise à niveau de l'équipement des forces armées) bénéficient de moyens supplémentaires importants" indique le communiqué de Matignon.

Pour les écoles 1000 postes nouveaux sont prévus mais rappelons que 41000 élèves supplémentaires vont pousser la porte des classes à la rentrée 2003 (soit une création de postes pour 41 élèves).

Des suppressions de postes sont annoncées dans le second degré, rompant ainsi avec les engagements du plan pluriannuel. Puisque le ministère martèle qu'il n'y a pas que le quantitatif, penchons nous sur le quantitatif.

Silence radio d'abord autour de l'école maternelle dont le nombre d'élèves par classe est toujours élevé. C'est franchement incompréhensible. Nous avons en France une école maternelle que beaucoup de nos voisins européens nous envient. Il est démontré que la scolarisation précoce est un important facteur de réussite, or pas plus en juin dernier qu'à cette rentrée, la maternelle n'est évoquée dans les discours ministériels.

Silence aussi sur les ZEP, ces secteurs en grande difficulté où l'on a choisi de donner plus à ceux qui ont le moins. Prévenir ou guérir : faut-il éviter des échecs scolaires où tenter de réparer les dégâts ultérieurement ? Si le bon sens commande d'anticiper pourquoi laisser en déshérence les secteurs difficiles ?

Silence encore sur tout le domaine de l'aide aux enfants en difficultés, l'AIS.

Les expérimentations lancées dans les cent classes de CP à effectifs allégés ne doivent pas conduire à différer des mesures d'aide pour tous les élèves en difficulté.

Voilà plusieurs années que le SNUipp préconise de constituer dans les écoles des équipes comprenant plus de maîtres que de classes. En matière de pédagogie, il n'y a pas de recette magique mais cela permettrait de travailler tantôt en grand groupe, tantôt en groupes à effectifs réduits pour remédier à une difficulté passagère. Cela donnerait aux enseignants la possibilité d'un regard pluriel sur l'enfant, d'échanger plus facilement leurs compétences (langues vivantes, informatique, éducation artistique…).

Certes, le SNUipp est ambitieux, exigeant pour l'école publique et cela représente forcément un coût budgétaire. Mais pourquoi ne jamais chiffrer le coût social, le coût économique, le coût humain de l'échec scolaire ? Quel est ce système où il faut toujours payer les factures d'eau au lieu de réparer les robinets qui fuient !

Enfin, il est bien dommage que les ministres aient si peu précisé leurs intentions en matière de langues vivantes, de classes à parcours culturel, de formation des enseignants ou encore qu'ils n'aient pas évoqué la situation des milliers d'enseignants qui vont assurer la responsabilité d'une classe sans formation préalable (ils étaient 6300 l'an dernier).

Heureusement que nous avons affaire à des jeunes professeurs des écoles motivés, heureusement qu'une vraie solidarité existe dans la profession, heureusement que les parents d'élèves sont très largement aux côtés des enseignants. "Il faut que les Françaises et les Français sentent qu'il y a une mobilisation nationale pour l 'école de la République et l'éducation" déclarait Jean-Pierre Raffarin le 24 septembre dernier devant les recteurs et inspecteurs d'académie à la Sorbonne.

L'appel des cinq fédérations syndicales pour une grève unitaire le 17 octobre prochain est aussi une façon d'y répondre.

COMMUNIQUE DE PRESSE du 30 septembre 2002

LA FSU REÇUE PAR LE MINISTRE DE LA FONCTION PUBLIQUE

Une délégation de la FSU a été reçue lundi 30 septembre dans la matinée par Jean-Paul Delevoye, ministre de la Fonction Publique, dans le cadre des réunions bilatérales préparatoires à une négociation sur la gestion des ressources humaines.
Le ministre a présenté le triple objectif de renforcement de l’efficacité du service public, d’une meilleure satisfaction des usagers et d’une plus grande valorisation des personnels.
Il a repéré comme autant de « défis » les questions de recrutement, du déroulement et de la durée des carrières, de la formation continue en lien avec les promotions, de la mobilité professionnelle et géographique.
Il a indiqué souhaiter aussi travailler les questions de l’égalité hommes-femmes et de l’action sociale. S’agissant des questions de décentralisation, il en a rappelé le calendrier et a annoncé d’ici un mois et demi une réunion interministérielle de concertation.
La FSU avait d’emblée posé la question de l’emploi public, exprimant ses plus vives inquiétudes sur les perspectives d’avancer vers la résorption de la précarité et celle du respect des engagements pris par voie législative, dans le contexte actuel de réduction du nombre des emplois.
Dans cette situation, la FSU redoute une réduction des recrutements externes alors que les besoins des services publics ne sont pas couverts.
Cela ne pourrait que déboucher sur de nouveaux recrutements de non-titulaires.
La FSU a demandé l’ouverture rapide de négociations salariales : l’augmentation, enfin confirmée de 0.7% au 1er décembre, est loin de permettre le maintien du pouvoir d’achat sur l’année 2002 et la question des bas salaires dans la Fonction publique doit être abordée, notamment en lien avec les mesures d’alignement des SMIC.
La FSU a exigé le maintien des congés de fin d’activité. Elle a demandé un bilan contradictoire des mesures de décentralisation intervenues depuis les années 80 et des garde-fous affirmés pour toute nouvelle mesure.
Elle a dénoncé, pour l’année 2003, le fait que les annonces sur la décentralisation n’aient jamais pu être débattues.
Enfin, elle a donné son accord pour discuter des thèmes proposés par le ministre, tout en indiquant qu’elle n’accepterait pas de troquer un meilleur déroulement de carrière contre une réduction de l’emploi public.

Les fédérations de fonctionnaires préparent un texte unitaire sur le budget 2003 [30/09/2002] PARIS (AP)
Les fédérations syndicales de fonctionnaires se sont réunies lundi après-midi au siège de la fédération-CGT à Montreuil (Seine-Saint-Denis) près de Paris, pour tenter d'adopter une position commune sur le budget 2003 dans leur secteur.
Un texte unitaire adressé au gouvernement -et dont une ébauche a été rédigée au cours de la réunion de lundi- devrait être rendu public «d'ici deux à trois jours», explique-t-on de source syndicale, le temps que certaines organisations consultent leurs instances respectives.
Les sept fédérations de fonctionnaires sont d'ores et déjà toutes d'accord pour considérer que le budget 2003 dans la Fonction publique est insuffisant.

 

Réunions d'Information Syndicale sur le Temps de Travail
organisées par le SNUipp-FSU du Var

Les demi-journées d’information syndicale, organisées par le SNUipp sur le temps de travail, sont ouvertes à tous les collègues syndiqué(e)s ou non syndiqué(e)s. Vous choisissez la date et le lieu qui vous conviennent.

Samedi 28 Septembre 2002
LA CRAU 8h30-11h30 Espace Jean Natte
DRAGUIGNAN 9h-12h Maison Jeunesse et Sports
TOULON 8h30-11h30 École élémentaire Trois Quartiers
Samedi 5 Octobre 2002
FREJUS 8h30-11h30 École élémentaire Fréjus Plage
LA SEYNE 8h30-11h30 École élémentaire Saint-Exupéry
TOURVES 9h-12h Espace Culturel
Samedi 9 Novembre - 9h-12h Université La Garde
"Sécurité - Responsabilité"
avec la participation de Gilbert CASTELLI, Secrétaire national
et Didier SEBAN, avocat

Retenez cette date et participez à cette réunion/débat dans le cadre des réunions d’information syndicales organisées par le SNUipp sur le temps de travail. Chacun(e) a droit à 2 demi-journées par an. (Décret du 28 mai 1982)

 

Lettre commune FSU, FAEN, FERC-CGT, SGEN-CFDT, UNSA Éducation 
au Premier Ministre

Monsieur Jean-Pierre RAFFARIN
Premier Ministre
Hôtel Matignon
57 rue de Varenne
75007 Paris

Paris, le 12 septembre 2002

Monsieur le Premier Ministre

Nous vous êtes engagé fortement à ce que votre gouvernement pratique le dialogue social. Force est de constater que ce dialogue n’existe pas dans l’Éducation et la Recherche.

Les arbitrages budgétaires ont été rendus a priori sans qu’il y ait pu avoir la moindre discussion sur les missions et les besoins du système éducatif et de la recherche publique. Les engagements de l’État ont été abandonnés, qu’il s’agisse des plans pluriannuels de création d’emplois ou de la résorption de la précarité.

Les choix budgétaires actuellement connus consacrent l’abandon de la priorité à l’éducation. Ils empêchent toute amélioration durable du système éducatif et sont contradictoires avec le besoin largement exprimé d’une consolidation du lien social et d’un meilleur encadrement des jeunes par l’ensemble des personnels (MI-SE, personnels d’éducation, IATOSS, Aides Éducateurs…). Ils sont de nature à compromettre les recrutements nécessaires pour faire face aux départs en retraite prévisibles.

La baisse annoncée du budget de la recherche publique va à l’encontre même des engagements du Président de la République.

Le processus de décentralisation que vous avez annoncé nous semble avancer sans que soit fait un bilan de l’existant ni mené le débat sur ses conséquences pour le service public d’éducation, ses missions et ses personnels. Un processus d’une telle importance ne peut se mener ni en catimini ni à marches forcées.

Les fédérations soussignées en appellent solennellement à vous pour que d’autres choix budgétaires soient faits dans l’intérêt des jeunes et pour qu’enfin un véritable débat dans la transparence soit engagé pour améliorer, transformer et démocratiser le système éducatif.

Nous espérons que le Conseil des Ministres du 25 septembre permettra d’apporter des premières réponses  positives en matière budgétaire. Les fédérations se réuniront le jour même pour apprécier vos décisions et prendront leurs responsabilités en conséquence.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de nos sentiments respectueux.

Partir enseigner à l’étranger

Réunion d’information ouverte à tous

Mercredi 13 novembre

de 14h à 17h à Carnoules Salle du Moulin à Huile

Avec la participation de Philippe SEVERAC, responsable national du secteur Hors de France du SNUipp

Vous voulez changer de département à la rentrée 2003 ?

Il faut attendre la publication de la note de service au BOEN, ainsi que la circulaire de l’IA du Var vous donnant le calendrier précis (en principe en octobre).

Vous ferez alors votre demande par Minitel et vous devrez confirmer à l’IA avant la mi-décembre.

Les résultats seront connus d’ici fin mars. N’hésitez pas à nous contacter !

Partir en retraite

Pour répondre aux multiples questions que vous vous posez (quand partir ? à combien s’élèvera ma pension ai-je droit à une majoration ? à une bonification ?...), le SNUipp a édité une “fiche retraite” qui permet d’étudier chaque situation personnelle et de répondre au mieux à vos interrogations. N’hésitez pas à nous contacter !

Calendrier varois des samedis libérés
communiqué par l'IA le 29/08/2002
1er Trimestre
2ème Trimestre
3ème Trimestre
21 Septembre 18 Janvier 2003 7 Juin
12 Octobre 1er Février 28 Juin
23 Novembre 15 Février  
7 Décembre 22 Mars  
21 Décembre 12 Avril  
URGENT - Signez, faites signer et renvoyez la nouvelle pétition pour le rattrapage des retards de l'Académie de Nice qui était insérée dans le dernier Bulletin du SNUipp Var
 

Bulletin N°119
Mouvement 2002 CAPD 20 juin 2ème phase Affectations groupe de travail jeudi 27 juin Affectations des TRS par circonscriptions/ brèves TRS/ DDEAS, PSY, CAPSAIS / Du côté de l’IUFM / Vie syndicale Résultats CRPE / Carte Scolaire /Stage direction d’école / Réunion AIS 21 Juin / Pré rentrée / Se syndiquer

Et si on osait l’Éducation?

Si le débat éducatif n’est jamais achevé, les échéances électorales ne peuvent laisser la question de l’éducation hors du débat démocratique que chacun est en droit d’espérer.

Trop de choses lient notre école à notre société pour qu’on puisse accepter une impasse implicite ou convenue sur ce sujet.

La FSU, à la place qui est la sienne, tient à apporter sa contribution à la réflexion qui s’impose sur la place, le rôle et l’évolution des services publics qui participent à l’éducation et à la formation de notre jeunesse.

Il n’est pas acceptable qu’aujourd’hui trop souvent, on ne parle de la jeunesse qu’à travers le prisme de la délinquance et de l’insécurité.

Loin de l’exclusion, de l’irresponsabilité, de la stigmatisation, de la dépendance ou de l’individualisme, le propos de la FSU veut être simultanément celui de la confiance et de l’exigence.

Les jeunes doivent pouvoir devenir acteurs d’une société plus tournée vers la justice et le progrès.

Pour la FSU, il ne peut y avoir qu’un seul choix : celui d’une politique ambitieuse pour tous les jeunes.

Il faut leur offrir autre chose qu’un avenir bouché et des emplois précaires.

Nous devons nous fixer l’objectif d’une Éducation fondée sur une laïcité renouvelée, plus soucieuse de liberté et de fraternité, d’universel, mais aussi respectueuse des différences et des cultures.

Lire l'appel et les propositions de la FSU - Télécharger le 4 pages au format PDF

Face au marché, le service public !

A Paris et Barcelone plus de 300 000 manifestants ont rappelé leur refus de l’ouverture des services publics à la concurrence. Pourtant, la perspective de déréglementation reste présentée comme la seule envisageable en Europe. Les décisions prises à Barcelone , par les Chefs d'États européens, d'ouverture à la concurrence de l'énergie, même si elles ne sont pas sans conséquence, n'obligent pas pour autant l'ouverture du capital d'EDF. En France se développe une offensive pour l’ouverture du capital d’EDF et de GDF, qui met ainsi leur avenir en cause. Au delà, elle menace tout le service public et vise à empêcher toute construction de perspective alternative à la transformation du monde en marchandise.

Certes, le terme de privatisation est évité. Mais l’introduction du capital privé et partant, l’emprise des marchés boursiers, conduirait de facto à faire prévaloir les exigences de rentabilité financière. Or, l'expérience l'atteste, celles-ci s’avèrent incompatibles avec les besoins des populations.

Le krach électrique en Californie, les hausses de prix et les mises de fonds publics  nécessaires pour pallier l’incurie libérale, la faillite d’ENRON, la situation des chemins de fer britanniques sont révélateurs des impasses du double mouvement de libéralisation et de privatisation des services publics. Plus près de nous les difficultés actuelles de France Télécom, le scandale des surfacturations imposées par tous les opérateurs de téléphonie portable en témoignent.

Consommateurs, salariés, citoyens nous sommes tous perdants !

Partout ces politiques ont les mêmes conséquences : exclusion des populations non-solvables, dégradation de la qualité du service, souffrance des salariés, précarisation et réduction de l’emploi. La logique du profit l’emporte sur la solidarité et la démocratie recule. Car l’ouverture du capital, nouvelle étape dans la « normalisation » d’entreprises et d’institutions, représente bien davantage qu’une simple option économique: elle entend discréditer toute logique de solidarité et de partage – à la base du service public – et toute possibilité d'alternative au libéralisme.

Parce que la privatisation de biens publics essentiels au développement humain hypothèque l’avenir de la planète et de l’humanité, nous sommes de plus en plus nombreux, en Europe et dans le monde, à nous alarmer des conséquences de la généralisation de la concurrence et des privatisations dans le secteur énergétique. L’attachement aux services et aux entreprises publiques, traduit le caractère singulier de l’eau, de la santé, de l’éducation, du logement, de la culture, des transports, de la communication, etc. Leur accès est vital, et s'inscrit dans les droits universels qui doivent être garanti à chaque être humain.

Pour satisfaire ces droits, pour assurer l’avenir des services et des entreprises publiques, le renforcement de la démocratie et la promotion de l’intervention des populations sont nécessaires. C’est aussi la condition pour que leurs politiques européennes et internationales soient réellement mises au service du développement, de la coopération, et d'une nouvelle solidarité internationales.

S’engager dans cette voie passe par l’élargissement inédit et concret de droits démocratiques des salariés, des usagers et des populations que nous opposons à la concurrence et à la privatisation. Cela implique de garantir et de renforcer la maîtrise publique de ces services et entreprises.

Ces questions constituent un véritable enjeu de société. Elles ne peuvent être traitées en catimini, sans réel débat démocratique.

Notre prise de position contre les privatisations d’EDF et GDF et pour l’avenir des services publics vise également à poursuivre et développer des initiatives rassemblant salariés, usagers et citoyens, au niveau local, national, et international.

Nous appelons d’ores et déjà à une rencontre publique le Samedi 25 mai 2002 à Paris et nous nous inscrivons dans la perspective de mobilisation à l’occasion du sommet européen de Séville et du sommet mondial de Johannesburg.

Liste des premiers signataires