Lundi 18 et mardi 19 décembre 2000 au Pradet (VVF
AREPOS)
Lundi 18 - Premier jour de
Congrès : la matinée a été
consacrée au Rapport d'activité Départemental présenté par
le Secrétaire général de la FSU du VAR, Michel
FORTUNA.
Après plusieurs interventions des congressistes, le
rapport a été adopté.
Puis, en fin de matinée des Présidents
d'organisations invitées ont pris la parole : la FGR,
l'Autonome de Solidarité, les DDEN. Alain BOLLA, nouveau
Secrétaire Général de l'UD-CGT du Var a assisté aux
travauxdu matin. La Présidente de la MGEN a envoyé un
message au Congrès s'excusant ne ne pouvoir y
assister.
L'après-midi, le Congrès a travaillé en
trois ateliers :
Système éducatif - Services
Publics
Salaires - Retraites - Précarité - Réduction du
Temps de Travail
Vie syndicale - Statuts
Puis les courants de pensée se sont
réunis.
Mardi 19 - Deuxième jour
de Congrès :
Participation aux travaux : Gérard ASCHIERI,
Secrétaire National de la FSU.
Le matin a été consacré au vote du rapport financier
et au début du compte-rendu du travail en ateliers.
L'après-midi, le travail sur les motions, leur
discussion et leur vote s'est poursuivi.
Le Secrétaire Académique
du SNPDEN est venu saluer le Congrès en rappelant les
actions communes menées dans le cadre du rattrapage des
retards.
Puis, le débat a eu lieu sur l'évolution du
syndicalisme.
La composition du prochain CDFD ainsi que la
délégation (3 Varois) ont été votées.
Un Congrès important, un travail riche effectué par
les participants... C'est sur un ton optimiste, confiants et
à l'offensive que se sont quittés les congressistes.
Prochaine étape, le Congrès National de La Rochelle en
janvier.
Réunis
en congrès départemental au Pradet, les personnels
enseignants de la Fédération syndicale unitaire préparent
leur congrès national, en janvier prochain. Interpellant
leur ministère de tutelle, ils s'élèvent contre la précarité
et réclament la revalorisation salariale et, bien entendu,
le rattrapage des retards de l'Académie de
Nice.
Si l'Unité syndicale au sein de l'enseignement n'est
pas encore d'actualité, c'est bien en ce sens que travaille
la FSU du Var, dont les adhérents sont réunis en congrès
départemental au Pradet. « Nous travaillons dans
l'esprit d'une réunification syndicale, dans l'unité avec
les autres coordinations » confiait, hier en fin de
matinée, Michel Fortuna, secrétaire départemental de la FSU,
rappelant que, à l'image des actions du 1er mai dernier,
« des actions menées ensemble ont déjà fait la preuve
de leur efficacité ».
Réunis
au Village vacances de l'Arepos, au Pradet, les quelque 80
congressistes ont la responsabilité de définir la
participation de la FSU Var au Congrès national, en janvier
prochain. Congrès au cours duquel, à n'en pas douter, les
questions de la précarité et, surtout, la défense des
retraites et la réévaluation des salaires occuperont une
large place, comme ce fut le cas hier, au cours des débats
animés par Jacques Thomas (FSU Draguignan).
« En fonction des réponses que nous fournira le
ministère, que nous avons déjà interpellé à ce sujet, nous
nous emploierons à faire valoir nos revendications »
par l'intermédiaire d'un appel intersyndical unitaire, à la
grève.
Délégation reçue jeudi par le Recteur
d'Académie Pour autant, la FSU n'en oublie pas le
contexte scolaire départemental.
Ainsi, la
question des rattrapages des retards de l'Académie de Nice,
un dossier sur lequel la FSU s'est largement investie aux
côtés du Collectif pour un plan de rattrapage, la Fédération
syndicale unitaire sera reçue par le nouveau recteur de
l'Académie de Nice jeudi.
Ce
sera également le cas pour les délégations du Collectif pour
le plan de rattrapage, le SNES et le SNUipp : « Il
a indiqué être favorable au dialogue » souligne Michel
Fortuna.
Réponse
jeudi...
Le
congrès départemental de la FSU se poursuit aujourd'hui à
l'Arepos du Pradet, avec la participation de Gérard
Aschieri, responsable national de la Fédération.
SNUipp - COMMUNIQUE DE PRESSE -
PARIS, le 14 Décembre
2000
Les Ministres de l’Éducation Nationale
et de la Culture ont dévoilé le contenu du plan en cinq ans
pour le développement des arts et de la
culture à l’école. Ils y affirment l’ambition de
permettre l’accès de tous les enfants aux pratiques
culturelles et artistiques, en priorité les plus défavorisés
et les plus en difficulté et de privilégier la diversité
face aux risques d’uniformité.
Généraliser les pratiques artistiques, étendre
l’accès à la culture, passe par la transformation de l’école
pour favoriser le décloisonnement et le travail en équipe.
Aujourd’hui un enseignant sur deux considère qu’il
ne dispose pas de toutes les compétences nécessaires pour la
prise en charge de cet enseignement.
C’est pourquoi les enseignants des écoles placent
la formation aux disciplines artistiques comme une priorité.
(Voir enquêtes SOFRES pour le SNUipp).
Le SNUipp préconise la mise en place de dominantes
de formation initiale et continue afin de permettre la mise
en œuvre de nouveaux fonctionnements d’école dans le cadre
d’une polyvalence d’équipe.
Toutes les écoles doivent pouvoir bénéficier d’une
diversité de ressources, de temps et d’aide pour
l’élaboration des projets de classes artistiques et
culturelles au risque de voir se renforcer les disparités et
les inégalités entre elles.
Les décisions de financement des projets retenus
devront être prises dans la plus grande transparence.
Il rappelle que les écoles doivent disposer des
moyens d’une nouvelle organisation, en particulier au niveau
de l’installation et de l’entretien de plus de salles que de
classes adaptées à ces enseignements.
Le Monde
14/12/2000 : M.
Lang veut faire de l’enseignement artistique un
«apprentissage fondamental» Portant sur onze disciplines, le «plan de cinq ans
pour le développement des arts et de la culture à l’école»,
présenté jeudi 14 décembre, porte en priorité sur l’école
primaire, où tous les élèves seront concernés par la mise en
place de «projets artistiques et culturels». Un effort sera
fait pour la formation des enseignants.
Élections AU
CONSEIL ACADEMIQUE DES AIDES EDUCATEURS
ACADEMIE DE NICE
Les premières
élections paritaires concernant les aides éducateurs
viennent d’être dépouillées le 8 décembre
2000.
Dans l’Académie
de Nice, les aides éducateurs ont majoritairement fait
confiance à la FSU pour les représenter au sein du Conseil
Académique des Aides Éducateurs. En effet, avec 65 % des
suffrages (386 voix), la FSU remporte 5 sièges sur
6.
Pour la FSU, ces
conseils académiques représentent une première étape vers la
reconnaissance des droits des Aides
Éducateurs
Ce nouvel espace
d’expression va permettre aux élu(e)s de la FSU de faire
mieux entendre leurs revendications : pour un véritable
statut de droit public, pour une formation individualisée et
de qualité débouchant sur un emploi, pour 32h hebdomadaires
(formation comprise), pour un salaire net de 7500 F et pour
des créations d’emplois publics
statutaires.
La FAEN, la FERC-CGT, la FSU et le
SGEN CFDT se sont rencontrés le vendredi 24 novembre.
Les fédérations se félicitent que les luttes
unitaires qu’elles ont animées au printemps dernier
débouchent sur un plan pluriannuel qui comporte des
créations nettes d’emplois, des transformations d’heures
supplémentaires en emplois, des moyens pour résorber la
précarité pour les personnels enseignants ainsi qu’une
programmation pluriannuelle des recrutements sur 5 ans.
Par leurs actions les personnels ont ainsi imposé
une rupture avec le gel de l’emploi public dans l’éducation.
Cependant les 4 organisations constatent que ces
mesures restent très en deçà de ce qui serait nécessaire
pour résorber les déficits en personnel dans certains
secteurs ainsi que les inégalités géographiques, pour
résorber la plus grande partie des heures supplémentaires,
pour développer l’accès et la réussite dans l’enseignement
supérieur.
Elles sont très insuffisantes pour engager les
réformes nécessaires pour l’amélioration des conditions
d’études des jeunes et des conditions d’encadrement
éducatif, pour résorber la précarité en particulier pour les
IATOSS, pour assurer la formation des personnels recrutés.
Les annonces faites pour le recrutement des
personnels ne couvrent pas tous les départs programmés
jusqu’en 2OO5 et a fortiori ils restent très insuffisants
pour pourvoir en titulaires les emplois créés, pour mettre
un terme au recours à la précarité qui risque de se
développer si les prévisions ne sont pas revues à la hausse
dès les concours de 2OO1.
Les fédérations souhaitent que des mesures soient
prises pour que les métiers de l’éducation soient
suffisamment attractifs pour permettre les recrutements
nécessaires dans toutes les catégories et dans toutes les
disciplines.
Elles relèvent que rien n’est prévu en terme
d’emplois pour appliquer la réduction du temps de travail
aux personnels de l’éducation nationale. Les 4 organisations
font connaître cette appréciation commune au Ministre et au
Gouvernement.
Elles le questionnent sur leurs objectifs.
Elles examineront avec attention les réponses qui
leur seront apportées et sont convenues de se revoir pour
prendre les initiatives qui s’imposeront.
La
FSU s’adresse solennellement au gouvernement pour qu’il
engage de véritables négociations salariales sur de tout
autres bases que les annonces dérisoires et provocatrices
faites le 21 novembre.
Les fonctionnaires attendent des propositions
pour assurer le maintien et la progression de leur pouvoir
d’achat en 2000 comme en 2001, régler la question des bas
salaires et engager un processus de reconstruction de la
grille des rémunérations.
La
FSU s’adresse dès aujourd’hui à toutes les fédérations et
organisations de fonctionnaires pour effectuer une démarche
commune auprès du gouvernement et leur propose de décider
ensemble d’une grève, qui pourrait se situer en janvier,
rassemblant l’ensemble des fonctionnaires des trois
fonctions publiques, si le gouvernement persiste à rester
sourd aux revendications.
La
FSU entend contribuer à ce que se développent dès maintenant
des initiatives dans l’unité la plus large, notamment avec
les nouveaux rendez-vous qui se dessinent comme le 7
décembre.
Dans tout ce contexte, la FSU développera une
intense campagne autour de ses revendications.