Retour au sommaire

Syndicat National Unitaire des instituteurs, professeurs des écoles, pegc
Fédération Syndicale Unitaire
SECTION DU VAR

ACTUALITES

Sommaire

Actualités
Presse
Répertoire
Téléchargement
Utiles
FSU Var
Les élus du Conseil Syndical du Var
Les délégués du personnel à la CAPD (Promotions, Mouvement...)
Les délégués au CTPD (Carte scolaire...)
Les délégués au CDEN
Moteurs
Retraites
Le B.O.
Chiffres Var
Var Eco/Soc

SNUipp
FSU
SNES
Attac
Var-Matin
L'Humanité
Le Monde
Libération
Le Mel
Voilà Education
Altavista Education
Yahoo Education
Netcenter Education
Luttes étudiantes

Déclaration FSU - CTPD Premier Degré
12 septembre 2000

Cette rentrée scolaire ressemble étrangement à la précédente : effectifs, manque de places en maternelles conduisent aux mêmes réactions (écoles occupées, manifestations...).

Les Ministres changent mais sans moyens supplémentaires (sauf ceux gagnés par les grèves des personnels) il faut pouvoir dire que la rentrée se passe bien.

Alors, pour essayer de faire disparaître les problèmes au plus vite, on assiste à une sorte de fuite en avant. Avant même la tenue du Comité Technique Paritaire Départemental, 12 classes ont été ouvertes, 12 personnes ont même été affectées, la CAPD se tiendra le jeudi 14 ! C’est du jamais vu, c’est l’affichage d’un réel mépris des organismes paritaires. Nous dénonçons ces pratiques qui conduisent à l’inéquité.

Mais au-delà de la forme, c’est sur le fond que nous voulons intervenir.

Ce qui fait que, quelque part, cette rentrée ne ressemble pas tout à fait à la précédente, c’est que l’an dernier, une mobilisation exceptionnelle de la profession -800 000 grévistes le 16 mars- ont contraint le Premier Ministre à annoncer un plan pluri-annuel pour l’Education.

Dans notre Académie, la mobilisation a été exceptionnelle : du jamais vu depuis les grandes grèves de 1995.

Elle a contraint le Recteur à s’asseoir autour d’une table pour un chiffrage des retards de l’Académie le 30 mars dernier.

L’été 2000 n’a pas effacé les revendications des enseignants. Un plan de rattrapage est toujours d’actualité.

Le chiffrage des moyens nécessaires a été acté par l’Administration au niveau de 216 postes - 400 selon les organisations du “Collectif pour le rattrapage des retards de l’Académie de Nice”.

La FSU avec les syndicats non-enseignants SGPEN/CGT et AI/FEN appelle les personnels à un rassemblement demain mercredi 13 septembre.

Ensemble, nous irons nous rappeler au bon souvenir du Préfet. Nous porterons l’exigence de nouvelles créations de postes :

- pour les personnels ATOSS, - pour l’accueil en maternelle,

- pour alléger les effectifs, - pour remplacer les maîtres absents,

- pour améliorer les décharges des directeurs d’école,

- pour l’enseignement spécialisé,

- pour la formation initiale et continue...

Autrement dit, nous continuerons d’exiger des créations d’emploi pour améliorer le Service Public d’Education et obtenir les “moyens de la transformation de l’Ecole”.

Le changement de Ministre n’a en rien entamé notre détermination. Ensemble, nous exigeons que le budget 2001 concrétise nos exigences.


CALENDRIER SCOLAIRE

Le calendrier scolaire concernant les vacances de Noël
a été adopté au C.S.E. le 21 Septembre.

Les vacances de Noël sont de
2 SEMAINES SANS JOURNEE DE RECUPERATION
.

Nous vous rappelons les dates :

du Samedi 23 Décembre 2000 après la classe
au Lundi 8 Janvier 2001 au matin.


Projet de budget : Déclaration du SNUipp
Le projet de budget est désormais connu.
Aux alentours de 5 000 créations nettes d'emplois sont annoncées dans l'Education Nationale.
Pour la première fois depuis une dizaine d'années, 800 créations de postes budgétaires sont prévues pour l'Ecole Primaire.
Les actions qui se sont déroulées l'an dernier ne sont pas étrangères à cette décision.

Cela constitue une brèche dans le dogme du gel de l'emploi public mais ce projet de budget reste cependant loin des attentes exprimées par les parents et les enseignants et il ne permet pas de programmer l'avenir.
En effet, il y a maintenant 6 mois que le Premier Ministre a annoncé le principe d'un plan pluriannuel ... et le gouvernement n'a toujours pas fait connaître ses intentions en matière d'objectif et de contenu de ce plan.
Ce silence persistant est plus qu'inquiétant !

L'Education n'a déjà que trop souffert de l'absence de programmation et des politiques budgétaires à courte vue : l'exemple des recrutements d'enseignants en est une illustration.

Il est temps de faire des choix déterminants pour la transformation et l'avenir de l'école.

Le SNUipp a plus que jamais l'ambition de débattre et d'agir avec tous les acteurs de l'école à qui il propose de construire ensemble une démarche commune pour avancer vers l'école de la réussite de tous.
PARIS, le 20 Septembre 2000.


UNEDIC : La FSU aux côtés des chômeurs

La FSU a condamné dès juin les tentatives du MEDEF d'inverser les responsabilités du chômage et de modifier profondément la nature de son indemnisation en imposant un dispositif contraignant qui subordonnait les droits acquis par cotisation à l'obligation d'accepter les emplois proposés. 

Elle a aussi dénoncé le maintien des graves insuffisances du système actuel qui fait que seulement 40 % des chômeurs sont indemnisés et que la dégressivité de l'allocation ôte très vite aux intéressés les moyens d'une vie décente. Elle considère qu'aucune modification fondamentale n'a été apportée au projet qui conserve l'essentiel de ses dangers. 

Si elle se réjouit de ce que le Premier Ministre ait exprimé ses réserves sur ce projet, elle réaffirme son exigence d'une renégociation d'ensemble permettant des améliorations réelles de l'indemnisation des chômeurs et une aide réelle à leur retour à l'emploi et leur donnant les moyens d'être représentés, notamment à travers leurs associations. 

Cette exigence se place dans la perspective d'une véritable lutte contre le chômage et pour l'emploi qui nécessite une politique économique et sociale ambitieuse, s'appuyant notamment sur la réduction du temps de travail, la formation initiale et continue, le développement de l'emploi public et des services publics. 

Elle a d'ores et déjà apporté son soutien aux initiatives des associations de chômeurs le 28 septembre et sera présente à leurs côtés au métro Varenne à 11h et au Trocadéro à 12h.

 

Communiqué de presse du 27 septembre 2000


Rentrée des classes : les cantines s'améliorent
Menus surveillés, plus équilibrés, sécurité alimentaire renforcée, locaux rénovés font espérer un mieux dans l'assiette
Isabelle BETTENCOURT. Jeudi 31 Aout 2000 - Nice-Matin


Un plan de rattrapage toujours d'actualité
L'été 2000 n'a pas effacé les revendications des enseignants du premier degré concernant le retard de l'académie. La section départementale du syndicat des instituteurs, le SNUipp, réclame toujours la création de 400 postes et « les moyens de la transformation de l'école »

"1999/2000 a été l'année de la reconnaissance du retard de notre académie. On espère que 2000/2001 sera l'année des postes. "

Même si aucun moyen supplémentaire n'a été annoncé, Michel Fortuna, secrétaire départemental du SNUipp (1), veut entamer cette rentrée en rappelant que le plan de rattrapage réclamé par les enseignants est toujours à l'ordre du jour. Les revendications de ces derniers ont été largement soutenues par les parents d'élèves au cours de l'hiver dernier : « Il manque toujours 400 postes : une centaine en maternelle, une centaine en élémentaire, une centaine pour la formation continue et la direction d'école et autant pour les remplacements. On compte tous les jours dans le premier degré une centaine de manquants non remplacés », souligne le secrétaire général de la FSU du Var. Avec 325 professeurs des écoles recrutés au dernier concours, dont 175 pour le Var, l'académie affiche une hausse de 25 postes par rapport à l'an dernier. « C'est loin d'être suffisant, souligne Michel Fortuna. La « liste complémentaire » compte 150 noms : aucun geste n'a été fait. » Ces derniers 150 candidats, auxquels l'Éducation nationale fait appel pour pallier le manque d'effectifs, sont recrutés directement dans les classes sans formation préalable. Le syndicat déterminera une stratégie de rentrée après les trois grands rendez-vous de septembre : la CAPD (commission administrative paritaire départementale) qui donne les affectations définitives, le CTPD (comité technique paritaire départemental) qui détermine les ouvertures de classe et le CDEN (comité départemental de l'Education nationale). Ces trois réunions permettront de définir avec exactitude la carte scolaire de 2000-2001. Grève administrative dès la pré-rentrée On n'attendra pas longtemps avant d'assister au premier mouvement de protestation. Dans le cadre de son plan d'action qui vise à « la réussite de tous les élèves », le SNUipp appelle les écoles à prendre en charge une grève administrative, avec pour objectif l'amélioration de la fonction de direction. Ce type de grève ne pénalise ni les élèves ni les enseignants. Les directeurs et conseils de maitres effectuent leur travail habituel, mais ils interrompent toute communication avec l'administration et les collectivités territoriales. Sauf pour ce qui concerne la santé, la sécurité des élèves et la situation des adjoints (arrêts maladie, déclarations d'accidents par exemple). « Nous voulons attirer l'attention sur les difficultés d'assurer la direction d'école, mais nous espérons que ce mouvement servira à éclairer sur les manques dans les autres secteurs. » (1) Syndicat national unitaire des instituteurs professeurs pegc-FSU

Var-Matin - 30/08/2000


Le SNUIPP met en kiosque la réflexion sur l'évolution de l'école primaire "Faut-il changer l'école?"

Le SNUIPP-FSU pose cette question à la "Une" du numéro spécial de son magazine, "(fenêtres sur cours)", qui sera mis en vente dans les kiosques le 29 août 2000. Tiré à 200 000 exemplaires, dont 60 000 pour la diffusion aux adhérents, ce "60 pages" représente un coût pour le syndicat des instituteurs et professeurs des écoles d'un million de francs. Pour la rédaction, il a demandé son aide à l'agence Naja, afin de trouver une forme qui s'adresse au grand public, et non aux initiés. Le SNUIPP s'inquiète en effet de possibles incompréhensions entre l'opinion publique et les enseignants. Il ne voudrait pas non plus que les syndicats soient perçus comme uniquement soucieux des questions de salaires ou de carrières. "Nous voulons ainsi peser sur le débat sur l'éducation, qui ne se réduit pas aux prises de position de quelques parisiens. Nous montrons avec ce numéro que la profession n'est pas statique, qu'elle est prête au changement. Quant aux solutions aux problèmes qui se posent, nous les cherchons. Avec ce numéro, nous disons quelles sont les difficultés, quels sont les atouts, et nous appelons à une démarche de confrontation et de dialogue entre les enseignants et les parents, un dialogue qui ne se résume pas à celui qui se noue aux portes des écoles". C'est ce qu'explique Nicole Geneix, secrétaire générale du SNUIPP. DIRE LA VERITE Elle craint, de plus, que les annonces ministérielles concernant l'enseignement des langues vivantes et les technologies de l'information et de la communication ne créent, chez le public, des attentes qui risquent d'être déçues sur le terrain, toutes les écoles n'étant pas à même d'y répondre. "Il faudrait au moins dire la vérité!" En ce qui concerne les recrutements, le SNUIPP estime que le nombre des recrutements sur listes complémentaires pourrait dépasser cette année celui de l'an dernier, déjà supérieur à 4 000: "dans certains départements, la liste complémentaire est une voie massive d'entrée dans le métier." Le SNUIPP estime encore à plus de 4 500 le nombre des postes de directeurs qui ne seront pas pourvus à la rentrée, sinon par des "intérims de direction". Le congrès du SNUIPP en 2001 aura lieu à Tours, au mois de mai. Ce numéro spécial de "(fenêtre sur cours)" comprend notamment un entretien avec le psychanalyste Jacques Lévine sur le monde intérieur des enfants, les interventions de Georges Dupon-Lahitte pour la FCPE et de Christian Janet pour la PEEP, une enquête sur l'enseignement des langues vivantes à l'école, une autre sur le mot d'ordre du SNUIPP "plus de maîtres que de classes", ainsi que divers sujets magazine, sur l'alimentation des enfants par exemple.


Articles Var-Matin du 29/08/2000

IA : état des lieux
Arrivé dans le Var en 1995, l'actuel inspecteur d'académie s'apprête à vivre sa dernière rentrée dans notre département.

« Alléger la journée, pas la semaine »

Inspection académique : la maison-mère

La voix du ministre...

Ca bouchonne en maternelle


Grève administrative pour l'avenir de l'école
4 500 directions d'école seront vacantes à cette rentrée.
C'est sans précédent !


82% des Français estiment que les enfants se sentent bien à l'école (sondage) PARIS, 26 août (AFP)

Plus de huit Français sur dix (82%) estiment que l'école est un lieu où les enfants se sentent bien, selon un sondage réalisé par l'IFOP pour Dimanche Ouest-France à la veille de la rentrée scolaire. 87% des jeunes et 15 à 24 ans et 84% des parents d'élèves, 87% des sympathisants de gauche et 77% de ceux de droite établissent le même jugement. Toutefois, seules 15% des personnes interrogées affirment que les enfants se sentent "très bien" à l'école. Par ailleurs, près de 7 Français sur 10 (68%) pensent que les relations parents-écoles sont bonnes et les habitants des communes rurales et urbaines de province (70% et 69%) sont plus satisfaits de celles-ci que ceux de la région parisienne (62%). Mais ils ne sont que 8% à affirmer que les relations des parents avec l'école sont "très bonnes" contre 20% en 1998. Le jugement des personnes interrogées est moins positif en ce qui concerne l'hygiène alimentaire dans les cantines scolaires (67% de satisfaits), la qualité des repas servis (56%), la qualité de l'enseignement (48%) ou la charge de travail scolaire à la maison (46%). Par ailleurs, les Français estiment que la situation s'est plutôt détériorée ces dernières années dans les domaines de la sécurité des enfants scolarisés (65%) et de la tolérance à l'égard des autres (77%). (Sondage IFOP réalisé par téléphone les 17 et 18 août sur un échantillon de 1003 personnes de quinze ans et plus, selon la méthode des quotas.


40% des enseignants devraient quitter l'Education nationale dans les 10 prochaines années, selon la DPD
"On s'attend à 16 500 départs en moyenne annuelle dans le premier degré et 16 800 dans le second degré entre 2001 et 2005", estime la DPD dans une étude sur le recrutement et les départs des enseignants dans les dix prochaines années, publiée dans le n°56 de la revue "Education & formations". 16 300 départs sont attendus dans le premier degré et 18 500 dans le second degré de 2005 à 2008. Environ 40% des enseignants des premier et second degrés devraient quitter les corps d'enseignants de l'Education nationale dans les dix prochaines années. Plus des trois quarts prendront leur retraite, les autres accéderont à un corps de personnel non enseignant ou quitteront l'Education nationale. Les départs ne connaîtront pas tous le même rythme selon les années et le degré d'enseignement, mais ils restent toutefois supérieurs aux moyennes actuelle. La moyenne annuelle des départs dans le premier degré sera sur 10 ans est de 13 700 alors qu'elle est de 13 500 pour 1999-2000, mais la DPD prévoit une pointe de plus de 15 000 en 2004. Elle sera de 14 500 dans le second degré contre 14 000 actuellement, avec une pointe de 17 800 en 2007. Pour le privé, 72% des départs prévus de 1999 à 2008 dans le premier degré, sont liés à la retraite, et 62,8% dans le second degré. Source: n° 56 de la revue trimestrielle "Education & formations" de la DPD, "Recrutements et départs des enseignants dans les dix prochaines années (1999-2008)". (pp. 41 à 44 ). http://www.education.gouv.fr/dpd/texweb/resuef56.htm


Dossier du "Monde" : Tous les sens
http://www.lemonde.fr/doss/0,2324,3592-1-QUO,00.html


Communiqué de Presse 24 août 2000 Emploi public : des mesures à amplifier

"La FSU prend connaissance des premières indications communiquées notamment par le ministre de la Fonction Publique sur le projet de budget pour 2001 et les créations d'emplois envisagées dans ce cadre.

Ces indications sont partielles et impliquent des précisions des divers ministres concernés, à commencer par l'Éducation Nationale.

Avec 6400 créations nettes d'emplois pour l'ensemble de la Fonction Publique dont 4700 pour l'Éducation Nationale, supérieur inclus, et 1700 pour la justice, cette annonce indique une rupture avec le gel de l'emploi public qui faisait depuis plusieurs années obstacle aux revendications.

Elle marque également une première étape de la mise en œuvre du protocole de la résorption de la précarité avec 4000 créations d'emplois au titre des titularisations".


Épargne salariale : un projet dangereux !


FSU / Unedic : Lettre aux initiateurs de l'appel "pour une refondation de l'Unedic"

Chers amis,

Nous prenons ce jour connaissance dans le Monde et dans l’Humanité, d’un texte d’appel «pour une refondation de l’UNEDIC».

Vérification faite, le projet n’a pas été envoyé à la FSU en tant que telle.

Nous le regrettons d’autant plus que comme vous le constatez par les communiqués ci-joints, la FSU s’est clairement exprimée sur ces questions, et a été dans toutes les initiatives sur le chômage avec les organisations syndicales et avec les associations de chômeurs.

Le contenu, le contexte dans lequel ce texte a pris naissance, nos prises de position antérieures nous amènent, tout en regrettant ce contre temps, à vous demander d’enregistrer et de faire connaître la signature de Monique VUAILLAT ainsi que celle de Pierre Duharcourt syndicalistes FSU.

Nous rendons nous mêmes publique cette décision.

Meilleures salutations.