Projet de budget
: Déclaration du SNUipp
Le projet de budget est
désormais connu.
Aux alentours de 5 000 créations nettes
d'emplois sont annoncées dans l'Education Nationale.
Pour la
première fois depuis une dizaine d'années, 800 créations de postes
budgétaires sont prévues pour l'Ecole Primaire.
Les actions
qui se sont déroulées l'an dernier ne sont pas étrangères à cette
décision.
Cela constitue une brèche dans le dogme du gel
de l'emploi public mais ce projet de budget reste cependant loin
des attentes exprimées par les parents et les enseignants et il ne
permet pas de programmer l'avenir.
En effet, il y a maintenant
6 mois que le Premier Ministre a annoncé le principe d'un plan
pluriannuel ... et le gouvernement n'a toujours pas fait connaître
ses intentions en matière d'objectif et de contenu de ce plan.
Ce silence persistant est plus qu'inquiétant !
L'Education n'a déjà que trop souffert de l'absence de
programmation et des politiques budgétaires à courte vue :
l'exemple des recrutements d'enseignants en est une
illustration.
Il est temps de faire des choix déterminants
pour la transformation et l'avenir de l'école.
Le SNUipp a
plus que jamais l'ambition de débattre et d'agir avec tous les
acteurs de l'école à qui il propose de construire ensemble une
démarche commune pour avancer vers l'école de la réussite de
tous. PARIS, le 20 Septembre 2000.
UNEDIC : La FSU aux côtés des
chômeurs
La FSU a
condamné dès juin les tentatives du MEDEF d'inverser les
responsabilités du chômage et de modifier profondément la nature
de son indemnisation en imposant un dispositif contraignant qui
subordonnait les droits acquis par cotisation à l'obligation
d'accepter les emplois proposés.
Elle a
aussi dénoncé le maintien des graves insuffisances du système
actuel qui fait que seulement 40 % des chômeurs sont indemnisés et
que la dégressivité de l'allocation ôte très vite aux intéressés
les moyens d'une vie décente. Elle considère qu'aucune
modification fondamentale n'a été apportée au projet qui conserve
l'essentiel de ses dangers.
Si elle se
réjouit de ce que le Premier Ministre ait exprimé ses réserves sur
ce projet, elle réaffirme son exigence d'une renégociation
d'ensemble permettant des améliorations réelles de l'indemnisation
des chômeurs et une aide réelle à leur retour à l'emploi et leur
donnant les moyens d'être représentés, notamment à travers leurs
associations.
Cette
exigence se place dans la perspective d'une véritable lutte contre
le chômage et pour l'emploi qui nécessite une politique économique
et sociale ambitieuse, s'appuyant notamment sur la réduction du
temps de travail, la formation initiale et continue, le
développement de l'emploi public et des services
publics.
Elle a
d'ores et déjà apporté son soutien aux initiatives des
associations de chômeurs le 28 septembre et sera présente à leurs
côtés au métro Varenne à 11h et au Trocadéro à 12h.
Communiqué de
presse du 27 septembre 2000
Rentrée des classes : les cantines
s'améliorent
Menus surveillés, plus
équilibrés, sécurité alimentaire renforcée, locaux rénovés font
espérer un mieux dans l'assiette
Isabelle
BETTENCOURT. Jeudi 31 Aout 2000 - Nice-Matin
Un
plan de rattrapage toujours d'actualité
L'été 2000 n'a pas effacé les revendications des
enseignants du premier degré concernant le retard de l'académie.
La section départementale du syndicat des instituteurs, le SNUipp,
réclame toujours la création de 400 postes et « les moyens de
la transformation de l'école »
"1999/2000 a été l'année de la reconnaissance du
retard de notre académie. On espère que 2000/2001 sera l'année des
postes. "
Même si
aucun moyen supplémentaire n'a été annoncé, Michel Fortuna,
secrétaire départemental du SNUipp (1), veut entamer cette rentrée
en rappelant que le plan de rattrapage réclamé par les enseignants
est toujours à l'ordre du jour. Les revendications de ces derniers
ont été largement soutenues par les parents d'élèves au cours de
l'hiver dernier : « Il manque toujours 400 postes : une centaine
en maternelle, une centaine en élémentaire, une centaine pour la
formation continue et la direction d'école et autant pour les
remplacements. On compte tous les jours dans le premier degré une
centaine de manquants non remplacés », souligne le secrétaire
général de la FSU du Var. Avec 325 professeurs des écoles recrutés
au dernier concours, dont 175 pour le Var, l'académie affiche une
hausse de 25 postes par rapport à l'an dernier. « C'est loin
d'être suffisant, souligne Michel Fortuna. La « liste
complémentaire » compte 150 noms : aucun geste n'a été fait. » Ces
derniers 150 candidats, auxquels l'Éducation nationale fait appel
pour pallier le manque d'effectifs, sont recrutés directement dans
les classes sans formation préalable. Le syndicat déterminera une
stratégie de rentrée après les trois grands rendez-vous de
septembre : la CAPD (commission administrative paritaire
départementale) qui donne les affectations définitives, le CTPD
(comité technique paritaire départemental) qui détermine les
ouvertures de classe et le CDEN (comité départemental de
l'Education nationale). Ces trois réunions permettront de définir
avec exactitude la carte scolaire de 2000-2001. Grève
administrative dès la pré-rentrée On n'attendra pas longtemps
avant d'assister au premier mouvement de protestation. Dans le
cadre de son plan d'action qui vise à « la réussite de tous les
élèves », le SNUipp appelle les écoles à prendre en charge une
grève administrative, avec pour objectif l'amélioration de la
fonction de direction. Ce type de grève ne pénalise ni les élèves
ni les enseignants. Les directeurs et conseils de maitres
effectuent leur travail habituel, mais ils interrompent toute
communication avec l'administration et les collectivités
territoriales. Sauf pour ce qui concerne la santé, la sécurité des
élèves et la situation des adjoints (arrêts maladie, déclarations
d'accidents par exemple). « Nous voulons attirer l'attention sur
les difficultés d'assurer la direction d'école, mais nous espérons
que ce mouvement servira à éclairer sur les manques dans les
autres secteurs. » (1) Syndicat national unitaire des instituteurs
professeurs pegc-FSU
Var-Matin - 30/08/2000
Le
SNUIPP met en kiosque la réflexion sur l'évolution de l'école
primaire "Faut-il changer l'école?"
Le
SNUIPP-FSU pose cette question à la "Une" du numéro spécial de son
magazine, "(fenêtres sur cours)", qui sera mis en vente dans les
kiosques le 29 août 2000. Tiré à 200 000 exemplaires, dont 60 000
pour la diffusion aux adhérents, ce "60 pages" représente un coût
pour le syndicat des instituteurs et professeurs des écoles d'un
million de francs. Pour la rédaction, il a demandé son aide à
l'agence Naja, afin de trouver une forme qui s'adresse au grand
public, et non aux initiés. Le SNUIPP s'inquiète en effet de
possibles incompréhensions entre l'opinion publique et les
enseignants. Il ne voudrait pas non plus que les syndicats soient
perçus comme uniquement soucieux des questions de salaires ou de
carrières. "Nous voulons ainsi peser sur le débat sur l'éducation,
qui ne se réduit pas aux prises de position de quelques parisiens.
Nous montrons avec ce numéro que la profession n'est pas statique,
qu'elle est prête au changement. Quant aux solutions aux problèmes
qui se posent, nous les cherchons. Avec ce numéro, nous disons
quelles sont les difficultés, quels sont les atouts, et nous
appelons à une démarche de confrontation et de dialogue entre les
enseignants et les parents, un dialogue qui ne se résume pas à
celui qui se noue aux portes des écoles". C'est ce qu'explique
Nicole Geneix, secrétaire générale du SNUIPP. DIRE LA VERITE Elle
craint, de plus, que les annonces ministérielles concernant
l'enseignement des langues vivantes et les technologies de
l'information et de la communication ne créent, chez le public,
des attentes qui risquent d'être déçues sur le terrain, toutes les
écoles n'étant pas à même d'y répondre. "Il faudrait au moins dire
la vérité!" En ce qui concerne les recrutements, le SNUIPP estime
que le nombre des recrutements sur listes complémentaires pourrait
dépasser cette année celui de l'an dernier, déjà supérieur à 4
000: "dans certains départements, la liste complémentaire est une
voie massive d'entrée dans le métier." Le SNUIPP estime encore à
plus de 4 500 le nombre des postes de directeurs qui ne seront pas
pourvus à la rentrée, sinon par des "intérims de direction". Le
congrès du SNUIPP en 2001 aura lieu à Tours, au mois de mai. Ce
numéro spécial de "(fenêtre sur cours)" comprend notamment un
entretien avec le psychanalyste Jacques Lévine sur le monde
intérieur des enfants, les interventions de Georges Dupon-Lahitte
pour la FCPE et de Christian Janet pour la PEEP, une enquête sur
l'enseignement des langues vivantes à l'école, une autre sur le
mot d'ordre du SNUIPP "plus de maîtres que de classes", ainsi que
divers sujets magazine, sur l'alimentation des enfants par
exemple.
Articles Var-Matin du
29/08/2000
IA : état des lieux
Arrivé dans
le Var en 1995, l'actuel inspecteur d'académie s'apprête à vivre
sa dernière rentrée dans notre département.
«
Alléger la journée, pas la semaine »
Inspection
académique : la maison-mère
La
voix du ministre...
Ca
bouchonne en maternelle
Grève administrative pour l'avenir de
l'école
4 500 directions d'école seront vacantes à cette
rentrée.
C'est sans précédent !
82% des Français estiment que les
enfants se sentent bien à l'école (sondage) PARIS, 26 août
(AFP)
Plus de
huit Français sur dix (82%) estiment que l'école est un lieu où
les enfants se sentent bien, selon un sondage réalisé par l'IFOP
pour Dimanche Ouest-France à la veille de la rentrée scolaire. 87%
des jeunes et 15 à 24 ans et 84% des parents d'élèves, 87% des
sympathisants de gauche et 77% de ceux de droite établissent le
même jugement. Toutefois, seules 15% des personnes interrogées
affirment que les enfants se sentent "très bien" à l'école. Par
ailleurs, près de 7 Français sur 10 (68%) pensent que les
relations parents-écoles sont bonnes et les habitants des communes
rurales et urbaines de province (70% et 69%) sont plus satisfaits
de celles-ci que ceux de la région parisienne (62%). Mais ils ne
sont que 8% à affirmer que les relations des parents avec l'école
sont "très bonnes" contre 20% en 1998. Le jugement des personnes
interrogées est moins positif en ce qui concerne l'hygiène
alimentaire dans les cantines scolaires (67% de satisfaits), la
qualité des repas servis (56%), la qualité de l'enseignement (48%)
ou la charge de travail scolaire à la maison (46%). Par ailleurs,
les Français estiment que la situation s'est plutôt détériorée ces
dernières années dans les domaines de la sécurité des enfants
scolarisés (65%) et de la tolérance à l'égard des autres (77%).
(Sondage IFOP réalisé par téléphone les 17 et 18 août sur un
échantillon de 1003 personnes de quinze ans et plus, selon la
méthode des quotas.
40% des enseignants devraient quitter l'Education
nationale dans les 10 prochaines années, selon la
DPD
"On s'attend à 16 500 départs en moyenne annuelle
dans le premier degré et 16 800 dans le second degré entre 2001 et
2005", estime la DPD dans une étude sur le recrutement et les
départs des enseignants dans les dix prochaines années, publiée
dans le n°56 de la revue "Education & formations". 16 300
départs sont attendus dans le premier degré et 18 500 dans le
second degré de 2005 à 2008. Environ 40% des enseignants des
premier et second degrés devraient quitter les corps d'enseignants
de l'Education nationale dans les dix prochaines années. Plus des
trois quarts prendront leur retraite, les autres accéderont à un
corps de personnel non enseignant ou quitteront l'Education
nationale. Les départs ne connaîtront pas tous le même rythme
selon les années et le degré d'enseignement, mais ils restent
toutefois supérieurs aux moyennes actuelle. La moyenne annuelle
des départs dans le premier degré sera sur 10 ans est de 13 700
alors qu'elle est de 13 500 pour 1999-2000, mais la DPD prévoit
une pointe de plus de 15 000 en 2004. Elle sera de 14 500 dans le
second degré contre 14 000 actuellement, avec une pointe de 17 800
en 2007. Pour le privé, 72% des départs prévus de 1999 à 2008 dans
le premier degré, sont liés à la retraite, et 62,8% dans le second
degré. Source: n° 56 de la revue trimestrielle "Education &
formations" de la DPD, "Recrutements et départs des enseignants
dans les dix prochaines années (1999-2008)". (pp. 41 à 44 ). http://www.education.gouv.fr/dpd/texweb/resuef56.htm
Dossier du
"Monde" : Tous les sens
http://www.lemonde.fr/doss/0,2324,3592-1-QUO,00.html
Communiqué de
Presse 24 août 2000 Emploi public : des mesures à
amplifier
"La FSU
prend connaissance des premières indications communiquées
notamment par le ministre de la Fonction Publique sur le projet de
budget pour 2001 et les créations d'emplois envisagées dans ce
cadre.
Ces
indications sont partielles et impliquent des précisions des
divers ministres concernés, à commencer par l'Éducation Nationale.
Avec
6400 créations nettes d'emplois pour l'ensemble de la Fonction
Publique dont 4700 pour l'Éducation Nationale, supérieur inclus,
et 1700 pour la justice, cette annonce indique une rupture avec le
gel de l'emploi public qui faisait depuis plusieurs années
obstacle aux revendications.
Elle
marque également une première étape de la mise en œuvre du
protocole de la résorption de la précarité avec 4000 créations
d'emplois au titre des titularisations".
Épargne salariale : un
projet dangereux !
FSU / Unedic : Lettre aux
initiateurs de l'appel "pour une refondation de
l'Unedic"
Chers
amis,
Nous
prenons ce jour connaissance dans le Monde et dans l’Humanité,
d’un texte d’appel «pour une refondation de l’UNEDIC».
Vérification faite, le projet n’a pas été envoyé à la
FSU en tant que telle.
Nous le
regrettons d’autant plus que comme vous le constatez par les
communiqués ci-joints, la FSU s’est clairement exprimée sur ces
questions, et a été dans toutes les initiatives sur le chômage
avec les organisations syndicales et avec les associations de
chômeurs.
Le
contenu, le contexte dans lequel ce texte a pris naissance, nos
prises de position antérieures nous amènent, tout en regrettant ce
contre temps, à vous demander d’enregistrer et de faire connaître
la signature de Monique VUAILLAT ainsi que celle de Pierre
Duharcourt syndicalistes FSU.
Nous
rendons nous mêmes publique cette décision.
Meilleures salutations.