Services Publics


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"l'Éducation n'est pas une marchandise"

Intéressant pour bien comprendre où "ils" voudraient aller... si on les laissait faire !

En cette période de luttes pour la défense et l'amélioration du Service Public d'Éducation Nationale et où l'on parle beaucoup de décentralisation, il sera très utile de (re)lire

 

Pour le développement des services publics

REFUSONS LES PRIVATISATIONS ! 

 

  • Les services publics permettent à toutes et à tous d'avoir accès à des biens essentiels sur la base d'un traitement égalitaire de tous les usagers. Or, depuis plus d'une dizaine d'années, les différents gouvernements de l'Union européenne, notamment le gouvernement français, ont mis en oeuvre une politique de privatisation et de déréglementation des services publics. Ces orientations ont partout conduit à des échecs qui se sont traduits par une baisse de la qualité du service rendu, une augmentation des tarifs pour la grande masse de la population et à l’exclusion d’une partie de celle-ci, une réduction et une précarisation des emplois, un fiasco économique et social pour les entreprises privatisées comme le montre l'exemple récent de France Télécom. Nous pensons que les services publics constituent un outil de l’action publique pour faire face aux enjeux économiques, sociaux, culturels et environnementaux auxquels est confronté notre pays. Nous pensons même qu’ils constituent une chance pour l’Europe. C’est pourquoi nous nous opposons à tout nouveau projet, quelle qu’en soit la forme, de privatisation des entreprises publiques ou de déréglementation d’un service public quel qu’il soit.C’est pourquoi nous nous opposons à la privatisation d’EDF-GDF, fût-elle hypocritement appelée « ouverture du capital ».
    Nous demandons que l’avenir de ces entreprises fasse l’objet d’un réel débat démocratique, pour que la décision appartienne à l’ensemble des citoyens.
     

Nom

Prénom

Profession

E-mail

N° Dép.

 

 

 

 

 

Pétition initiée par le collectif « Face au Marché, le service public ! », composé de mouvements citoyens, d’organisations syndicales et d’associations de consommateurs. Ce collectif a été initié, au niveau national, par les organisations suivantes : ACME, ACRIMED, AITEC, APEIS, ATTAC, CNL, Confédération paysanne, Fondation Copernic, Fédération CGT des Finances, Fédération CGT des mines et de l’Energie, FGTE-CFDT, FSU, INDECOSA-CGT, MNLE, OIEM, UFAL, UNEF, USAC-CGT, Union syndicale G10 Solidaires (SUD-PTT, SUD-Rail, SUD-Energie, SUD-Santé, SUD-Aérien SNUI, SNJ…), Syndicat National des Journalistes CGT, Pierre Cours-Salies, Alain Gautheron (Fédération CGT des PTT), Isabelle Lorand, Michel Vakaloulis, Bernard Teper (Union des Familles Laïques), Didier Le Reste (Fédération CGT des cheminots), Marc Moreau (AC-Chômage). Il est soutenu par : PCF, LCR, Verts, Alternatifs.

  • Dossier Information / Éducation sur le site transnationale.org
    Deux mille milliards de dollars, soit un vingtième du PIB planétaire: c’est une évaluation réaliste du montant des dépenses éducatives dans le monde. Le secteur privé n’en capte que le cinquième environ: il s’est donc lancé à l’assaut de ce gigantesque marché. Au nom des vertus dont il se pare — efficacité, innovation, connaissance du marché du travail —, en chevauchant la vague néo-libérale, en jouant du discrédit croissant de l’école publique, il pèse plus que jamais sur la gestion et les finalités de l’enseignement. Aux États-Unis, traversés par une lame de fond en faveur de la privatisation, des sociétés privées gèrent désormais des établissements publics. Les 500 000 élèves brésiliens du réseau commercial Objetivo ne peuvent venir que de milieux aisés, mais les écoles privées qui essaiment en Inde peuvent être beaucoup plus accessibles. Dans le supérieur, fer de lance de cette commercialisation, l’alliance des universités, des fournisseurs de logiciels et des groupes de télécommunications attire dans le monde entier des étudiants prêts à payer cher pour obtenir un diplôme prestigieux. Mais les premiers bilans de cette «marchandisation» sont plus que mitigés. La Nouvelle-Zélande, qui a été le plus loin dans cette voie, a vu se creuser le fossé entre bénéficiaires et victimes de la privatisation. La qualité de l’enseignement et le respect des spécificités culturelles peuvent manquer à l’appel. Il revient donc à la puissance publique de faire respecter l’équilibre entre les multiples finalités de l’éducation. (Le courrier de l'Unesco, novembre 2000)