Éléments pour le débat


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Arguments pour le Débat sur l'École

Effets de la taille des classes sur la réussite scolaire
La question sur le Forum du site du Ministère
Motion Congrès FSU - VAR - 15/16 Décembre 2003

Confirmation - Taille des classes et réussite scolaire - Articles parus dans Le Monde - Rappel des chiffres du Ministère
Étude complète - Sondage

Notes sur la "Géographie de l'École" - 2003

Scolarisation à 2 ans et réussite scolaire ultérieure
La question sur le Forum du site du Ministère
Motion Congrès FSU - VAR - 15/16 Décembre 2003

Gratuité scolaire - Dossier SNUipp-FSU
La question sur le Forum du site du Ministère
Document national SNUipp-FSU - Parents d'élèves
Sondage BVA - L'opinion en question : l'Éducation Nationale - Très intéressant

Lignes de force :

  • Les Français, dont l’attention est pourtant très sollicitée aujourd’hui par les questions de l’emploi, de la fiscalité, ou de la sécurité sociale, veulent que l’on en débatte.

  • Les attentes de réforme se portent avant tout sur la lutte contre l’illettrisme, mais derrière ce sujet forcément porteur d’indignation, le plus frappant est la grande dispersion des réponses entre des thèmes extrêmement divers, avec une mention particulière pour l’autorité des enseignants, dont l’affirmation constitue une demande forte de l’opinion.

  • Les Français imputent en priorité les difficultés actuelles de l’éducation nationale à un manque de moyen budgétaire, diagnostic qui focalise les attentes sur le pouvoir politique.

  • Pour autant, l’opposition n’est pas plus crédible sur le sujet que le gouvernement actuel, ce qui montre le terrain perdu par la gauche sur cet enjeu d’opinion fondamental.

http://www.bva.fr/new/education%20nationale%20030925.pdf

La question sur le Forum du site du Ministère

Éducation : coût ou investissement ?

Source : site de l'INSEE

http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/es363-364-365f.pdf

Attractivité de la France : analyse, perception et mesure

Benoît Coeuré et Isabelle Rabaud (un commentaire de Thierry Madiès - Les politiques publiques peuvent-elles influer sur la localisation des entreprises multinationales ?)

L’attractivité d’un pays renvoie à une gamme très large de déterminants : taille des marchés, coût du capital et du travail (au sein desquels la fiscalité joue un rôle important), présence ou non d’entreprises concurrentes ou complémentaires dans le processus de production. Dans une perspective de plus long terme, ce sont aussi les stratégies d’insertion dans les échanges, la qualité des infrastructures et des institutions, l’éducation et la formation. Les développements récents de la nouvelle économie géographique ont permis d’analyser plus finement l’interaction complexe entre coût des facteurs, taille des marchés et décisions de localisation des activités, mettant en évidence des effets d’agglomération cumulatifs qui justifient de considérer avec prudence les comparaisons statiques entre pays, en particulier en matière de fiscalité.

Dès lors, comment mesurer l’attractivité ? La diversité des indicateurs disponibles désoriente souvent l’économiste et le décideur politique. Dans ce domaine comme dans d’autres, la France produit une variété précieuse de données – encore faut-il qu’elles soient mieux connues et utilisées. Il revient d’abord à l’utilisateur de clarifier le concept qu’il cherche à appréhender : mesure de la performance économique, observation des décisions d’implantation ou, plus en amont du processus de décision, de leurs déterminants. Dès que ces distinctions sont reconnues et prises en compte, la variété des indicateurs se révèle en fait un atout.

N° 363-364-365 - nov 2003
(Format PDF : 342 ko)

http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/es363-364-365f.pdf

Comme quoi, de bons Services Publics, un haut niveau d'Éducation et de formation, voilà d'excellents atouts pour la jeunesse et l'économie d'un pays !

"Eux", ils disent "coût", il convient de répondre "investissement" sur l'avenir : la preuve !

La question sur le Forum du site du Ministère


vm081203.jpg (366006 octets)

Var-Matin du 08/12/2003

Juste retour des choses...
Merci aux Camarades du 94 pour leur argumentaire
  1. Arguments pour le débat : 
    1. Géographie de l'École : les chiffres et les analyses du Ministère lui-même.
      Lire de près... autant d'arguments pour exiger les moyens efficaces pour la réussite de tous les élèves : scolarisation dès 2 ans, effectifs réduits...
      Pour imprimer Pdf - 1596 Ko
    2. Réduction des effectifs - Lien entre taille des classes et réussite scolaire
      Pour imprimer Pdf - 250 Ko
    3. Scolarisation dès 2 ans - Les textes du Ministère qui prouvent les bienfaits de la scolarisation à 2 ans sur la scolarité ultérieure.
  2. Site du Ministère "Débat national sur l'École"
  3. Dossier SNUipp-FSU - État de École avant le "grand débat"
  4. Document national SNUipp-FSU - "L'avenir de l'École en débat" - Parents d'élèves
  5. Lire aussi le texte du Haut Conseil de l'Évaluation de École (HCEE) - Très intéressant...
    Comme on l'a dit tous ensemble, le mouvement du printemps dernier a marqué profondément le débat sur l'Éducation Nationale...
    http://cisad.adc.education.fr/hcee/publications-2003.html#link1
    Éléments de diagnostic sur le système scolaire français

    Le Haut Conseil de l'évaluation de l'école a choisi de ne pas rechercher l'exhaustivité, mais de mettre l'accent sur des problèmes et des enjeux qui lui semblent véritablement engager l'avenir immédiat et plus lointain.
  6. Lire d'ailleurs l'article du Monde (voir plus bas) qui montre bien combien tout le monde doit tenir compte de la force de ce mouvement.

Var-Matin - 08/12/2003 - Édition La Seyne


Dossier SNUipp- FSU
L'ÉTAT DE L'ÉCOLE AVANT LE GRAND DÉBAT

Dossiers Questions de société

A la veille du débat sur l'école, il n'est pas inutile de se poser la question de l'état de l'école, marquée ces dernières années par une progression de la démocratisation et la stagnation sur un " noyau dur " d'échec scolaire.

ÉTAT DES LIEUX

   État avant Débat

POUR EN SAVOIR PLUS...

   Des textes officiels... au quotidien des écoles
   Démocratisation : un noyau de résistance
   Primaire : des réussites et des échecs
   Argent : le grand écart de l'école !

QU'EN PENSENT DES SPÉCIALISTES ?

   Jean Hébrard : " Il faut continuer à travailler en cycles "
   Bernard Lahire : donner des clefs aux enfants...

SUR LE TERRAIN

   Albi : des cycles en ville
   En zone rurale : sites ou cycles ?


Grand débat  : le Haut Conseil de l'évaluation rend un avis très mesuré sur le système scolaire
LE MONDE | 18.10.03 | 13h28
Le texte, qui doit être rendu public lundi, insiste sur l'objectif de 80  % d'une classe d'âge au bac.

La première étape du débat sur l'école est franchie. Les membres du Haut Conseil de l'évaluation de l'école (HCEE) ont réussi, après plusieurs heures de discussions, vendredi 17  octobre, à s'entendre sur un avis très mesuré sur le système éducatif. Ce texte -confidentiel -, d'une douzaine de pages, devrait être rendu public lundi 20  octobre. Il servira à alimenter les travaux de la commission Thélot chargée d'animer le "débat national sur l'école". L'avis du HCEE - qui est composé d'une trentaine de membres, dont des syndicalistes et des personnalités qualifiées - se dissocie très nettement du rapport préparatoire, plutôt sévère, établi par quatre experts pour nourrir ses travaux (Le Monde du 11  octobre). Très critiques avec ce document, les membres du Haut Conseil ont tenu à prendre leurs distances avec un texte qui aurait pourtant été modifié, à leur demande, depuis sa publication.

Selon plusieurs sources, le HCEE insiste sur la nécessité de maintenir un haut niveau de qualification, un objectif souvent résumé par la formule  : 80  % d'une classe d'âge au niveau du baccalauréat. L'avis constate que le taux d'accès au bac a connu une forte progression entre  1985 et 1995 et que cette croissance s'est interrompue brutalement en 1996. Depuis, le taux reste stable autour de 69  %, sans que l'institution n'ait réussi à analyser les causes de cette stagnation. Du fait notamment des besoins de l'économie en emplois qualifiés, l'avis souligne la nécessité de former un grand nombre de diplômés de l'enseignement supérieur.

MAINTIEN DU COLLÈGE UNIQUE

Le Haut Conseil estime que, pour tenter de remplir l'objectif des 80  %, le système scolaire a eu tendance à orienter une partie des élèves au lycée vers des baccalauréats dévalorisés, comme la série STT (sciences et technologies tertiaires). L'avis insiste sur le caractère déraisonnable de cette évolution et demande d'orienter les élèves vers des séries plus adaptées aux besoins économiques.

L'instance se prononce clairement en faveur du maintien du "caractère unique du collège", au sens où tous les élèves le fréquentent et ne s'orientent qu'à son issue. "Point fort du système éducatif", le collège unique nécessite toutefois de voir défini le "socle commun" des connaissances qui doivent être acquises par tous.

La transition entre la fin de l'école primaire et le début du collège constitue un des points délicats du système éducatif. Sur cet aspect, les membres du Haut Conseil sont parvenus à un compromis minimal par rapport au constat des quatre experts qui insistaient sur les effets négatifs de cette rupture. Ceux-ci préconisaient notamment de diminuer le nombre d'enseignants en sixième et en cinquième - ce que les membres du Haut Conseil ont refusé. Très généralement, l'avis suggère de procéder à des expérimentations en fin d'école primaire et début de collège pour rapprocher "les conditions de travail et de vie des élèves". Le Haut Conseil propose également de réfléchir à de nouvelles pratiques pédagogiques dans les classes.

Contrairement au rapport des experts, qui insistait sur la responsabilité du primaire dans l'échec scolaire, le HCEE estime que les causes des difficultés vont de la fin de la maternelle jusqu'au début du collège. Relevant que 10 à 15  % des élèves sont en difficulté dans leur maîtrise de la langue, il préconise d'expérimenter une forte réduction des effectifs de la grande section de maternelle au CE1. Il plaide pour un apprentissage progressif de la lecture sur ces trois années et pas uniquement en classe de CP.

Le HCEE a choisi de ne pas développer les questions de société qui agitent aujourd'hui l'école. Considérant qu'il ne pouvait être exhaustif, il a ainsi laissé de côté des sujets comme la laïcité ou la violence scolaire.

Luc Bronner et Martine Laronche

 ARTICLE PARU DANS L'ÉDITION DU 19.10.03