Syndicat National Unitaire des Instituteurs, Professeurs d'école et Pegc
Fédération Syndicale Unitaire

Section du VAR

Aides-Éducateurs
Assistants d'Education
Auxiliaires de vie scolaire 

Enquête AE et résultats de l'enquête

  • Vous trouverez dans la partie infos service les informations administratives les plus courantes. N’oubliez pas que dans chaque département, les représentants du personnel du SNUipp restent à votre disposition pour vous renseigner ou vous conseiller Autour de l’école, regroupe l’ensemble des dossiers thématiques concernant la vie de l’école, la pédagogie, les questions de société. Enfin, si vous cherchez de bonnes adresses, des ressources documentaires, la littérature enfantine, rendez-vous dans ressources et échange.
  • Vous trouverez dans cette partie une sélection d'informations de caractère administratif. N'hésitez pas à solliciter les responsables du SNUipp de votre département. Ils s'efforceront de vous conseiller et de vous aider.
    Rupture de contrat Cas particuliers Ruptures d'un contrat empl(...) Ruptures du CDD Frais de déplacement Aides éducateurs
    partageant(...) Concours ou examen profess(...) Participation à des action(...) Cumul d'activité Cumul avec un contrat de (...) Cumul d'emplois Congés annuels Droit à congés L'année de référence La période de congé Ouverture des droits Questions diverses Temps de travail Arrêt de maladie ou congé de maternité pendant les congés Congé de maladie Le congé de maternité ou d(...) Allocation d'aide au retour à l'emploi Différents cas de figure Qui ? Quand ? Co(...) Activité des AE pendant les vacances Bilan, préparation et autre(...) École ouverte Examens organisés dans l'é(...) Responsabilité
  • Ressources pédagogiques et documentaires Vous trouverez dans cette section les publications du SNUipp ainsi qu'une sélection de publications de caractère pédagogique ou documentaire. Faites-nous part de vos suggestions. Une sélection de livres de jeunesse classés par thèmes est également proposée. Dans vos recherches, n'oubliez pas de consulter la rubrique " les bons liens " qui vous propose un large éventail de sites.

Octobre 2003 - Formation des aides éducateurs : Situation débloquée

Le SNUipp vient de recevoir, du Directeur du Cabinet du Ministre, un courrier concernant les financements des formations des aides-éducateurs. 
Le contenu de ce courrier est clair : les crédits sont rétablis. 
Ce succès fait suite aux multiples interventions, à tous les niveaux, départemental et national, que le SNUipp avait initiées.

Adresse des conseils de maîtres et des aides éducateurs au Ministre - Copie au SNUipp-FSU du Var

Grève massivement suivie le 17 octobre

Participation à la manif à Toulon et à l'AG des grévistes l'après-midi.

     

Revue de presse "Emplois-Jeunes" - Juin 2001

Signez la pétition pour les Aides-Éducateurs ! Télécharger et imprimer au format (Clic droit de la souris, "Enregistrer...")

La table-ronde organisée par le ministère sur le nouveau dispositif " assistants d'éducation " n'a rien donné
sinon l'impression que les écoles pourraient être les oubliées du nouveau système.

Une table-ronde pour rien, c'est l'impression que donnait celle tenue au ministère le 4 octobre sur les surveillants et aides-éducateurs. Pendant que 200 d' entre eux étaient rassemblés, le ministère s'est contenté d'annoncer qu'il voulait inventorier les missions à couvrir et les besoins des écoles sans donner d'éléments concrets sur ses conceptions et ses projets, comme si rien n'avait jamais été dit sur le sujet. Le nom d'assistants d'éducation est de nouveau lâché sans que soient préciser ni le statut, ni le niveau de recrutement, ni le service. Ce nouveau dispositif, prendrait, à partir de la rentrée scolaire 2003 progressivement le relais des MI-SE et " de certaines des fonctions assurées par les aides éducateurs ". Y aurait-il des fonctions superflues ? Le ministère évoque comme seules priorités : la surveillance et l'intégration des élèves handicapés.

Le SNUipp/FSU affirme le besoin en assistants de vie scolaire pour les élèves handicapés mais s'inquiète du silence concernant les nouveaux métiers qui sont apparus dans les écoles. Toutes les études, celle de la DPD en avril dernier ou celles du CEREQ confirmaient les nouveaux besoins des écoles et pointaient comme priorités des enseignants : les TICE et la documentation. Les écoles risquent bien d'être les grandes oubliées de ce nouveau système. Les aides éducateurs ont été la seule bouffée d'air dans les écoles depuis 1989, avec la 27ème heure, et seulement dans un tiers d'entre elles. Le SNUipp revendique de nouveaux métiers de statut public dans les écoles et exige un véritable avenir pour tous les A.E. Le ministère considère- t-il que les enseignants peuvent se suffire à eux-mêmes dans l'école comme avant ? Les débats en cours ressemblent forts à l'enterrement de la présence d'autres adultes au côté des enseignants dans les écoles. Un autre sujet qui confirme que l'éducation n'est pas une priorité. Réagir et témoigner…

 

Tous les témoignages, d'aides-éducateurs ou d'enseignants, sur ce que la présence (ou malheureusement la disparition) d'aides-éducateurs a changé dans votre école sont les bienvenus. Vous pouvez les communiquer à webmestres@snuipp.fr Il est encore temps d'adapter, de reproduire et de proposer à l'ensemble des personnels de l'école la pétition ci-dessous.

Monsieur le Ministre,

Notre école bénéficie (ou bénéficiait) de l'intervention d'aide(s)-éducateur (s). Il(s) y assurent)(ou assuraient)les fonctions suivantes : ………………………………………………………… …………………………………………………………

Or, il n'est pas envisageable qu'à leur départ ces fonctions ne soient plus assurées. Que leur seule perspective soit le chômage n'est pas plus acceptable. Comme vous l'avez déclaré devant l'Assemblée Nationale cet été : " Les aides- éducateurs ont trouvé leur rôle dans les établissements scolaires. Le discours qui consiste à dire qu'on s'en passait, il y a dix ans, n'est pas acceptable,car, en dix ans, les missions qu'on a demandées à l'école de remplir se sont considérablement élargies. "

Aussi, pour un bon fonctionnement du service public, il faut dès maintenant créer dans les écoles les postes statutaires les mieux à même de remplir ces missions et assurer aux aides-éducateurs une véritable formation débouchant sur un emploi.

Ecole : ……………………………… Signatures : ...

 


Après le succès de la grève nationale du 27 septembre, une quarantaine d’aides éducateurs du Var se sont retrouvés à Carnoules le 18 octobre. Un large débat qui a permis, entre autres, de préparer le prochain Conseil Académique prévu le 16 novembre au Rectorat.

Aides-éducateurs : grève le 27 septembre !

Motion de Conseil des Maîtres - Télécharger la motion au format Pdf (clic droit et enregistrer...)

Aides éducateurs "Un emploi, c'est un droit ! Un statut, c'est un dû !"

Après les nombreuses actions de l'année dernière organisées par le SNES et le SNUipp et la déception de ne pas avoir vraiment été entendus, les Aides Éducateurs sont appelés à une forte mobilisation dès la rentrée pour préparer une grève nationale unitaire pour le 27 septembre 2001.

Bien que les Aides Éducateurs aient fait la preuve de la nécessité de nouveaux emplois dans les établissements scolaires, en complément des postes d’enseignants, le dispositif mis en place en 1997 ne prévoit pas la transformation en emplois publics. Il ne résout en rien: les problèmes de sortie du dispositif pour les Aides Éducateurs actuellement en place. les problèmes rencontrés par les Aides Éducateurs dans le choix et le déroulement de leur formation. l’absence de droit sociaux pour ces personnels précaires (jours de carence, accident du travail, aide sociale...). l’absence de déroulement de carrière (SMIC pendant 5 ans et non prise en compte des années passées au service de l’État en cas de réussite à un concours administratif). Le gouvernement n'a fait que reconduire le même dispositif, faisant appel à de nouveaux recrutés dont le statut sera toujours aussi précaire. Les premiers contrats venant à échéance en juin 2003, il y a urgence pour l'avenir de tous les Aides Éducateurs. Le SNUipp/FSU et le SNES/FSU se sont adressés aux autres syndicats de l'Éducation Nationale pour appeler en commun à une grève nationale unitaire des Aides Éducateurs le jeudi 27 septembre.

Les Aides Éducateurs vont recevoir dans les établissements
un numéro de “Direct AE” appelant à la grève le 27 septembre.

 

Pétition Aides-Éducateurs

Assez attendu ... Des actes !

Le Ministère nous fait attendre depuis près d'un an maintenant... Le dispositif des emplois jeunes touche à son terme pour les premiers d'entre nous dans moins de deux ans.

A l'initiative du SNUipp-FSU et SNES-FSU une journée d'action a réuni le jeudi 10 mai 2001, 200 aides-éducateurs au Ministère à Paris. De nombreuses questions sont restées en suspens et aucune déclaration ferme et concrète n'a été faite.

  • C'est parce qu'il y a urgence à transformer notre statut de droit privé en statut de droit public ...
  • C'est parce que le temps des promesses concernant nos formations professionnalisantes ne peut plus durer...
  • C'est parce que les conseils académiques sont ACTUELLEMENT des instances plus "moralisantes" que constructives...
  • C'est parce qu'il y a de la "place" pour la création de nouveaux emplois statutaires clairement définis mais que nos propositions restent lettre morte ;
  • C'est parce que notre activité est appréciée dans les écoles mais que notre avenir n'est toujours pas assuré ;
  • C'est parce que 65 000 Jeunes sont concernés,

que nous exigeons des réponses maintenant !
Nous ne pouvons plus attendre !
Nous avons besoin d'un avenir!

Les enseignants et les parents soutiennent les Aides-Éducateurs dans leurs revendications.

Communiqué de presse

200 Aides-éducateurs, élus des conseils académiques, se sont réunis à Paris à l'initiative du SNUipp-FSU et du SNES-FSU.

Une délégation a été reçue au Ministère, tandis que les autres élus manifestaient dans la rue.

Le Ministère n'a avancé aucune proposition concrète en matière d'offre de formation, droits sociaux et syndicaux et créations d'emplois publics, même s'il déclare " qu'aucun aide-éducateur ne doit se retrouver au chômage " à l'issue du dispositif.

La question du statut de droit public, pour ces personnels, reste sans réponse...

L'ensemble des élus mandatés dans leur académie ont fait le constat que ça ne peut plus durer.

Ils ont décidé avec le SNUipp et le SNES :

  • 14 Juin, dans les départements, académies : journée nationale, mobilisation d'action des aides-éducateurs avec adresse à l'opinion (parents, enseignants) pour préparer la grève de Septembre.
  • 3ème semaine de Septembre 2001 : grève nationale des aides-éducateurs.

Cette action sera proposée en recherchant la plus grande unité possible.

PARIS, le 10 Mai 2001.

Dossier du Monde :

Libération -

FSU Nationale - Communiqué de presse, 11 décembre 2000

Élections aides - éducateurs

Pour la première fois, les aides-éducateurs ont voté pour élire leurs représentants aux conseils académiques.

Le taux de participation est de 58,90%, score qui montre combien les aides-éducateurs sont attachés à leur représentation.

Les listes présentées par les syndicats nationaux de la FSU, en premier lieu le SNES et le SNUIPP, ont obtenu 43,37% des voix sur l’ensemble du territoire contre 30,04% des voix pour le SE-FEN, 11,37% pour FO, 6,79% pour le SGEN et 4,52% pour la CGT.

En portant très nettement leurs voix sur les listes présentées par les syndicats de la FSU, les aides-éducateurs ont choisi des syndicats qui dès l’entrée des aides-éducateurs dans les écoles, les collèges et les lycées ont décidé de les réunir, de les organiser et de les syndiquer pour leur permettre de bénéficier d’une véritable formation débouchant sur un emploi, des droits sociaux et syndicaux ainsi qu’un statut de droit public.

Nul doute que ces résultats pèseront pour obtenir pour tous les aides-éducateurs la transformation de ces emplois en emplois publics stables.

Pour cela, la FSU exige l’ouverture de négociations.

 COMMUNIQUÉ DE PRESSE

ELECTIONS AU CONSEIL ACADEMIQUE DES AIDES ÉDUCATEURS

ACADEMIE DE NICE

Les premières élections paritaires concernant les aides éducateurs viennent d’être dépouillées le 8 décembre 2000.

Dans l’Académie de Nice, les aides éducateurs ont majoritairement fait confiance à la FSU pour les représenter au sein du Conseil Académique des Aides Educateurs. En effet, avec 65 % des suffrages (386 voix), la FSU remporte 5 sièges sur 6.

Pour la FSU, ces conseils académiques représentent une première étape vers la reconnaissance des droits des Aides Educateurs.

Ce nouvel espace d’expression va permettre aux élu(e)s de la FSU de faire mieux entendre leurs revendications : pour un véritable statut de droit public, pour une formation individualisée et de qualité débouchant sur un emploi, pour 32h hebdomadaires (formation comprise), pour un salaire net de 7500 F et pour des créations d’emplois publics statutaires.

Le Secrétaire Général, Michel FORTUNA

Inscrits 1139 - Votants 612 - Nuls/Blancs 18 - Exprimés 594
FSU (SNUipp-SNES)
386
65 %
5 sièges
Se-FEN
83
14 %
1 siège
Sgen-CFDT
42
7 %
0 siège
FO
70
12 %
0 siège
SNALC
13
2 %
0 siège

 

Conseil Académique Consultatif des Aides Éducateurs

Scrutin du 7 décembre 2000

Liste présentée par le SNUipp-FSU et le SNES-FSU

BOURNOT Sophie

Nice

AJNAOU Jamal

Le muy

GEVAUDAN Vanessa

Draguignan

LOPEZ Katia

Nice

MACCIO Delphine

La Seyne

FAURE Céline

La Seyne

PULCINO Marina

Nice

CANOINE Delphine

Menton

BOUKHADRA Moktaria

Contes

CIQUIER Audrey

La Seyne

DUSSART Christelle

Roquebrune Cap Martin

BUERA Murielle

Toulon

Des élections pour les aides-éducateurs

Les élections de conseils académiques d'aides-éducateurs auront lieu le 14 décembre 2000.

Ces conseils qui se réuniront au moins 3 fois par an comprendront de 6 à 12 représentants des AE selon la taille des académies.

Des fiches techniques, donnant des précisions sur les droits des AE : temps de travail (35h formation comprise), vacances scolaires (ne pouvant être considérées comme temps de formation), priorité au parcours de professionnalisation, sont en outre parues au BO n° 26 du 6 juillet 2000 (dans ce même BO, un texte sur les droits syndicaux des aides éducateurs.)

L'avenir des aides éducateurs et de leurs emplois doit être au centre des préoccupations de ces élections.

Après trois ans d'existence de ce dispositif, il est maintenant indispensable d'avoir une connaissances précises des taches qui leurs sont confiées.

C'est nécessaire d'une part pour s'assurer qu'aucune substitution n'est à l'œuvre. D'autre part pour définir des perspectives claires de pérennisation de ces emplois dans les écoles.

Toutes les informations dont nous disposons confirment qu'il y a place pour des emplois d'aide à l'animation et à la gestion de BCD et de salle informatique.

L'importance de l'aide quotidienne qu'ils apportent aux enseignants dans la vie de la classe et de l'école et pour les sorties scolaires permet d'imaginer la création d'emploi d'animateur de vie scolaire sur la base d'un statut comparable à celui des MI/SE.

Nous pensons qu'il convient examiner avec une attention particulière les créations d'emplois possibles dans les écoles en milieu rural.

Enfin il faut accorder beaucoup d'attention aux possibilités de créer des postes permettant l'aide à l'intégration scolaire des enfants handicapés complémentaires de ceux qui existent déjà.

Il est aussi nécessaire de faire un bilan de la réalité des formations offertes aux aides éducateurs, de leurs conditions de travail et de leurs droits car trop de difficultés persistent encore.

Aide éducateur : "Enfin des élections professionnelles"

Le Ministère met enfin en place des élections professionnelles pour les aides éducateurs.
Ce n’est que justice après trois ans de non-droit durant lesquels le SNUipp et le SNES sont intervenus au quotidien pour affirmer les droits des aides éducateurs en terme de statut, de contrat de travail, de formation, de salaire, de droits sociaux ou syndicaux.
Ainsi les aides éducateurs vont pouvoir voter et être représentés face à leurs interlocuteurs institutionnels ( employeurs, Rectorat, Inspection Académique, cellule de gestion paye...)

Passée la période des premières vagues de recrutement commencée en 1997, les problèmes se sont accumulés sans qu’aucune réponse ne soit donnée par le Ministère à ce problème de la représentation des aides éducateurs.

Partagés entre le Rectorat, l’Inspection Académique la cellule de gestion, les aides éducateurs ont du mal à obtenir des réponses que ni les directeurs d’école, ni les principaux ne connaissent.

La nature même de leurs contrats de droit privé dans un établissement public est souvent à l’origine de multiples problèmes.

La substitution avec des emplois identifiés de fonctionnaires reste le problème majeur du dispositif. En effet, cette situation n’est normale ni par rapport aux aides éducateurs placés dans une situation de travail précaire au terme des 5 ans de contrat, ni par rapport à l’évolution du service public d’éducation dont le fonctionnement repose de plus en plus sur des catégories de personnels précaires (CES, emplois-jeunes, vacataires;...)

L’absence de convention collective qui conduit à des pertes de salaire les aides éducateurs victimes d’accident du travail, le flou sur bien des relations entre employeur et emploi-jeune sont tout autant de problèmes inacceptables.

La formation est au cœur de leurs préoccupations, et 3 ans après le lancement du dispositif, certains n’ont pas eu de perspectives permettant de déboucher sur une formation diplômante. Certes les stages de “technique de recherche d’emploi” de la première année ont disparu, mais les budgets débloqués sont insuffisants pour répondre aux besoins.

Le SNES, le SNUipp revendiquent le règlement immédiat de tous ces problèmes.
Ils revendiquent la transformation de ces emplois en emplois de la fonction publique.
Ils présentent des candidats à ces élections professionnelles déterminantes pour l’avenir.

Venez les rencontrer dans les réunions qu’ils organisent, n'hésitez pas à les contacter dans les permanences téléphoniques.

Réunion des aides éducateurs
le jeudi 5 octobre 2000 17 heures 30
Bourse du travail TOULON

 

Les revendications nationales des Aides-Éducateurs portées par le SNUipp

Statut

  • Création d’emplois publics stables complémentaires des emplois d’enseignants dans les établissements scolaires avec formation qualifiante adéquate (informatique, BCD).
  • Transformation du statut privé des Aides-Éducateurs en statut public comparable à celui des MI/SE qui permettrait de suivre une formation.
  • Définition claire des missions.
  • Augmentation des salaires.

Droits

  • Exercice du droit syndical public.
  • Droit à mutation.
  • Prise en charge des frais de déplacement.
  • Droit à l’indemnité ZEP pour les Aides-Éducateurs qui y exercent.
  • Refus de toute substitution à des emplois existants.
  • Prise en charge intégrale des accidents du travail et des congés maladie
  • Droit à une Allocation de Perte d’Emploi ainsi qu’à une Allocation Formation/Reclassement.

Horaires Formation

  • 35 heures sans annualisation incluant le temps de formation et la préparation des activités.
  • Une formation qualifiante, choisie par l’Aide-Éducateur, débouchant sur un véritable emploi.
  • Validation rapide du projet de formation.
  • Augmentation du capital d’heures de formation.
  • Un emploi du temps adapté à la formation.
  • Validation des acquis professionnels.

Précarité et gel de l'emploi public : Les emplois jeunes : l’emploi précaire comme quotidien et seul avenir ?

La politique de gel de l'emploi public menée par les actuels ministres s'illustre parfaitement au travers de la situation faite aux emplois jeunes, de ses conséquences pour les personnels et pour le Service public.

Reprenons le problème à ses origines : refusant de satisfaire les besoins formulés par les personnels et les parents pour l'école publique (recrutement d'enseignants, formations, AIS, effectifs par classe, moyens pour transformer l'école…), les ministres organisent le recrutement massif d'emplois jeunes, sans le moindre souci de définir précisément leurs missions, d'assurer leur formation, de programmer un débouché sur un emploi stable. Gel de l'emploi public oblige, ces personnels seront donc de droit privé.

Aujourd'hui, ces personnels vivent au quotidien les conséquences négatives d'une telle situation : régime général pour le droit à la santé (trois jours non rémunérés puis moindre droit aux prestations), absences autorisées mais non rémunérées, annualisation des heures de travail, absence de déroulement de carrière, droits syndicaux insignifiants, salaire au SMIC, non droit à mutation, impossibilité de se présenter aux concours internes de la Fonction Publique…

Mais, pour le Ministère, le recrutement massif d'emplois jeunes a aussi l'avantage de renforcer les divisions des personnels de l'Éducation nationale et d'augmenter la pression pour déstabiliser le statut des fonctionnaires, ainsi des actuelles tentatives d'annualiser le temps de travail des fonctionnaires (sur le modèle des Aides-Éducateurs ?). Le développement de ces emplois précaires et privés permet aussi de ne pas répondre aux préoccupations et revendications portées aujourd'hui par les mobilisations.

Le dernier exemple en date est la deuxième phase du plan "violence" qui contourne les réponses de fond qu'appelle la situation (création d'emplois d'enseignants, infirmières, surveillants, psychologue et médecin scolaire, etc…) par un nouveau recrutement massif d'emplois jeunes.

Ce recrutement permettra peut-être une certaine "pacification" de la vie de certains établissements. Il n'apportera pas une première réponse sérieuse aux problèmes posés (échec scolaire, exclusion, détresse sociale et humaine…).

Enfin, pour boucler la boucle et toujours pour cause de gel de l'emploi public, le Ministère a opéré un tournant sur les perspectives d'emplois stables pour les aides-éducateurs.

Alors que les textes initiaux faisaient référence à l'émergence de "métiers nouveaux".

Les réflexions et propositions des équipes enseignantes, mises en pratique par les Aides-Éducateurs, prouvent l'existence de ces besoins (bibliothécaire d'école, maintenance informatique,…).

Ces besoins doivent se transformer en métiers par la création d'emplois publics. Le Ministère n'a pas pris cette voie : l'heure est à la recherche de "formations" des Aides-Éducateurs prises en charge par des entreprises privées.

Arrivés à la moitié de leur contrat pour les premiers recrutés, avec un statut toujours aussi précaire et un avenir très incertain, les aides éducateurs ont toutes les raisons de faire grève le 16 Mars afin d'exiger un statut public et la création d'emplois publics.

Seule la mobilisation peut permettre d'atteindre ces objectifs, faute de quoi les emplois jeunes d'aujourd'hui pourraient devenirs les vieux sans emplois de demain…

 

Voici quelques points sur lesquels des réponses ont été données par la DESCO (Direction des affaires scolaires). Il y a quelques améliorations mais bien peu au regard des demandes du SNUipp.
La Formation : " la formation est prioritaire à la fonction d'A.E. " dixit le ministre !

Toutes les formations, quel que soit  le budget, devraient être acceptées si elles sont compatibles avec le projet professionnel. Bonne nouvelle, mais restons vigilants, car nous ne connaissons que trop le fossé qui existe entre paroles et actes.

Ce qui a été annoncé à l'issue de la journée d'action du 24 Mars à l'initiative du Collectif des Aides-Éducateurs et du SNUIPP : Arrêt du recrutement des A.E. tant que les problèmes de formation ne sont pas résolus (nous serons 75 000 fin 1999). Élections de représentants des A.E. au cours du 1er trimestre de l'année scolaire prochaine. Mais nous ne savons toujours pas pour quel type d'instance.

Cumul d'Emploi : pendant les périodes travaillées, possibilité de cumuler l'activité principale avec une autre activité lucrative ( moyenne hebdomadaire autorisée de 46 heures sur une période de 12 semaines, la durée hebdomadaire ne pouvant, au cours d'une même semaine, excéder 48 heures).

Le travail rémunéré pendant les congés annuels d'un salarié est en principe prohibé. Cependant, il existe certaines tolérances : tel le travail bénévole ou l'animation d' activités de loisirs ou culturelles.

Congés Payés : si un salarié tombe malade pendant ses vacances, il ne peut prolonger son congé ou récupérer des jours. Il en est de même, si le mariage du salarié a lieu pendant les congés annuels de celui-ci. En revanche, le congé de maternité est assimilé à une période de travail effectif ; en conséquence, la salariée  enceinte continue d'accumuler des congés pendant son arrêt de travail.
Congé Parental : Les AE y ont droit sous condition d'être employés depuis plus de 12 mois  ( à plein temps ou à mi-temps) jusqu'aux 3 ans de l'enfant.
Allocation Formation Reclassement : Pour le moment nous n'y avons toujours pas droit, problème lié au fait que nous ne cotisons pas aux ASSEDIC. Si le Ministère nous reconnaissait le droit de bénéficier de l'AFR, il devrait payer ! Il n'a pas prévu de moyens budgétaires...
Accident du Travail : du nouveau... le Ministère s'est engagé à prendre une assurance qui garantisse aux aides-éducateurs une prise en charge à 100 % des accidents du travail.
Congé maladie : prise en charge par la Sécurité Sociale (50% du traitement à partir du 4ème jour d'arrêt autrement dit nous perdons 3 jours d'indemnité). Nous avons la possibilité d'avoir une assurance complémentaire (MGEN).

Nous demandons le remboursement à 100%. Le Gouvernement pourrait prendre des mesures pour nous faire bénéficier de remboursements à 100% (comme pour les accidents du travail).

Allocation pour Perte d'Emploi : En cas de rupture du contrat du fait de l'employeur, de démission pour suivre un conjoint muté... ( sinon, toute démission  entraîne la perte des droits !) l'A.E. peut bénéficier de l'allocation pour perte d'emploi.
Allocation Chômage : Le Ministère s'est engagé à l'auto-assurance qui garantit un revenu équivalent aux ASSEDIC.
Avenir : incertain ! Sur 75 000 aides-éducateurs, qui doivent être embauchés d'ici à la fin de l'année, le Ministère estime à 15 000 le nombre d'A.E. qui trouveront une place dans la Fonction Publique.

Le Ministère a convenu que de nouveaux métiers existaient dans l'Éducation Nationale, mais pour l'instant, le gel de l'emploi public ne permet pas de création de postes.

Le Ministère promet qu'il va améliorer le système et rapprocher nos droits de ceux de la Fonction Publique.