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Syndicat National Unitaire des Instituteurs, Professeurs
d'école et Pegc
Fédération Syndicale Unitaire
Section
du VAR
Aides-Éducateurs
Assistants d'Education
Auxiliaires de vie scolaire
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Vous
trouverez dans la partie infos service les informations administratives
les plus courantes. N’oubliez pas que dans chaque département,
les représentants du personnel du SNUipp restent à votre disposition
pour vous renseigner ou vous conseiller Autour de l’école, regroupe
l’ensemble des dossiers thématiques concernant la vie de l’école,
la pédagogie, les questions de société. Enfin, si vous cherchez
de bonnes adresses, des ressources documentaires, la littérature
enfantine, rendez-vous dans ressources et échange.
-
Vous
trouverez dans
cette partie une sélection d'informations de caractère administratif.
N'hésitez pas à solliciter les responsables
du SNUipp de votre département. Ils s'efforceront de vous
conseiller et de vous aider.
Rupture de contrat Cas particuliers Ruptures
d'un contrat empl(...) Ruptures du CDD Frais de déplacement
Aides éducateurs partageant(...)
Concours ou examen profess(...) Participation à des action(...)
Cumul d'activité Cumul avec un contrat de (...) Cumul d'emplois
Congés annuels Droit à congés L'année de référence La période
de congé Ouverture des droits Questions diverses Temps de travail
Arrêt de maladie ou congé de maternité pendant les congés Congé
de maladie Le congé de maternité ou d(...) Allocation d'aide
au retour à l'emploi Différents cas de figure Qui ? Quand ?
Co(...) Activité des AE pendant les vacances Bilan, préparation
et autre(...) École ouverte Examens organisés dans l'é(...)
Responsabilité
-
Ressources
pédagogiques et documentaires Vous trouverez dans cette section
les publications du SNUipp ainsi qu'une sélection de publications
de caractère pédagogique ou documentaire. Faites-nous part de
vos suggestions. Une sélection de livres de jeunesse classés
par thèmes est également proposée. Dans vos recherches, n'oubliez
pas de consulter la rubrique " les bons liens " qui vous propose
un large éventail de sites.
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Octobre
2003 - Formation
des aides éducateurs
: Situation
débloquée
Le SNUipp
vient de recevoir, du Directeur du Cabinet du Ministre, un courrier
concernant les financements des formations des aides-éducateurs.
Le contenu de ce courrier est clair : les crédits sont rétablis.
Ce succès fait suite aux multiples interventions, à tous les niveaux,
départemental et national, que le SNUipp avait initiées.
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Grève
massivement suivie le 17 octobre
Participation
à la manif à Toulon et à l'AG des grévistes
l'après-midi.


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Signez
la pétition pour les Aides-Éducateurs ! Télécharger
et imprimer au format (Clic
droit de la souris, "Enregistrer...")
La
table-ronde organisée par le ministère sur le nouveau dispositif
" assistants d'éducation " n'a rien donné
sinon l'impression que les écoles pourraient être les oubliées
du nouveau système.
Une table-ronde
pour rien, c'est l'impression que donnait celle tenue au
ministère le 4 octobre sur les surveillants et aides-éducateurs.
Pendant que 200 d' entre eux étaient rassemblés, le ministère
s'est contenté d'annoncer qu'il voulait inventorier les
missions à couvrir et les besoins des écoles sans donner
d'éléments concrets sur ses conceptions et ses projets,
comme si rien n'avait jamais été dit sur le sujet. Le nom
d'assistants d'éducation est de nouveau lâché sans que soient
préciser ni le statut, ni le niveau de recrutement, ni le
service. Ce nouveau dispositif, prendrait, à partir de la
rentrée scolaire 2003 progressivement le relais des MI-SE
et " de certaines des fonctions assurées par les aides éducateurs
". Y aurait-il des fonctions superflues ? Le ministère évoque
comme seules priorités : la surveillance et l'intégration
des élèves handicapés.
Le SNUipp/FSU
affirme le besoin en assistants de vie scolaire pour les
élèves handicapés mais s'inquiète du silence concernant
les nouveaux métiers qui sont apparus dans les écoles. Toutes
les études, celle de la DPD en avril dernier ou celles du
CEREQ confirmaient les nouveaux besoins des écoles et pointaient
comme priorités des enseignants : les TICE et la documentation.
Les écoles risquent bien d'être les grandes oubliées de
ce nouveau système. Les aides éducateurs ont été la seule
bouffée d'air dans les écoles depuis 1989, avec la 27ème
heure, et seulement dans un tiers d'entre elles. Le SNUipp
revendique de nouveaux métiers de statut public dans les
écoles et exige un véritable avenir pour tous les A.E. Le
ministère considère- t-il que les enseignants peuvent se
suffire à eux-mêmes dans l'école comme avant ? Les débats
en cours ressemblent forts à l'enterrement de la présence
d'autres adultes au côté des enseignants dans les écoles.
Un autre sujet qui confirme que l'éducation n'est pas une
priorité. Réagir et témoigner…
Tous les témoignages,
d'aides-éducateurs ou d'enseignants, sur ce que la présence
(ou malheureusement la disparition) d'aides-éducateurs a
changé dans votre école sont les bienvenus. Vous pouvez
les communiquer à webmestres@snuipp.fr Il est encore temps
d'adapter, de reproduire et de proposer à l'ensemble des
personnels de l'école la pétition ci-dessous.
Monsieur
le Ministre,
Notre école
bénéficie (ou bénéficiait) de l'intervention d'aide(s)-éducateur
(s). Il(s) y assurent)(ou assuraient)les fonctions suivantes
: ………………………………………………………… …………………………………………………………
Or, il
n'est pas envisageable qu'à leur départ ces fonctions ne
soient plus assurées. Que leur seule perspective soit le
chômage n'est pas plus acceptable. Comme vous l'avez déclaré
devant l'Assemblée Nationale cet été : " Les aides- éducateurs
ont trouvé leur rôle dans les établissements scolaires.
Le discours qui consiste à dire qu'on s'en passait, il y
a dix ans, n'est pas acceptable,car, en dix ans, les missions
qu'on a demandées à l'école de remplir se sont considérablement
élargies. "
Aussi,
pour un bon fonctionnement du service public, il faut dès
maintenant créer dans les écoles les postes statutaires
les mieux à même de remplir ces missions et assurer aux
aides-éducateurs une véritable formation débouchant sur
un emploi.
Ecole :
……………………………… Signatures : ...
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Après
le succès de la grève nationale du 27 septembre, une quarantaine
d’aides éducateurs du Var se sont retrouvés à Carnoules le 18
octobre. Un large débat qui a permis, entre autres, de préparer
le prochain Conseil Académique prévu le 16 novembre au Rectorat.
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Aides-éducateurs
: grève le 27 septembre
!
Motion
de Conseil des Maîtres - Télécharger
la motion au format Pdf (clic
droit et enregistrer...)
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Aides
éducateurs "Un emploi, c'est un droit ! Un statut, c'est
un dû !"
Après les
nombreuses actions de l'année dernière organisées par le
SNES et le SNUipp et la déception de ne pas avoir vraiment
été entendus, les Aides Éducateurs sont appelés à une forte
mobilisation dès la rentrée pour préparer une grève nationale
unitaire pour le 27 septembre 2001.
Bien que
les Aides Éducateurs aient fait la preuve de la nécessité
de nouveaux emplois dans les établissements scolaires, en
complément des postes d’enseignants, le dispositif mis en
place en 1997 ne prévoit pas la transformation en emplois
publics. Il ne résout en rien: les problèmes de sortie du
dispositif pour les Aides Éducateurs actuellement en place.
les problèmes rencontrés par les Aides Éducateurs dans le
choix et le déroulement de leur formation. l’absence de
droit sociaux pour ces personnels précaires (jours de carence,
accident du travail, aide sociale...). l’absence de déroulement
de carrière (SMIC pendant 5 ans et non prise en compte des
années passées au service de l’État en cas de réussite à
un concours administratif). Le gouvernement n'a fait que
reconduire le même dispositif, faisant appel à de nouveaux
recrutés dont le statut sera toujours aussi précaire. Les
premiers contrats venant à échéance en juin 2003, il y a
urgence pour l'avenir de tous les Aides Éducateurs. Le SNUipp/FSU
et le SNES/FSU se sont adressés aux autres syndicats de
l'Éducation Nationale pour appeler en commun à une grève
nationale unitaire des Aides Éducateurs le jeudi 27 septembre.
Les
Aides Éducateurs vont recevoir dans les établissements
un numéro de “Direct AE” appelant à la grève le 27 septembre.
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Pétition
Aides-Éducateurs
Assez
attendu ... Des actes !
Le Ministère nous fait attendre
depuis près d'un an maintenant... Le dispositif des
emplois jeunes touche à son terme pour les premiers d'entre
nous dans moins de deux ans.
A l'initiative du SNUipp-FSU
et SNES-FSU une journée d'action a réuni le jeudi 10 mai
2001, 200 aides-éducateurs au Ministère à Paris. De nombreuses
questions sont restées en suspens et aucune déclaration
ferme et concrète n'a été faite.
- C'est parce qu'il y a urgence
à transformer notre statut de droit privé en statut
de droit public ...
- C'est parce que le temps
des promesses concernant nos formations professionnalisantes
ne peut plus durer...
- C'est parce que les conseils
académiques sont ACTUELLEMENT des instances plus "moralisantes"
que constructives...
- C'est parce qu'il y a de la
"place" pour la création de nouveaux emplois
statutaires clairement définis mais que nos propositions
restent lettre morte ;
- C'est parce que notre activité
est appréciée dans les écoles mais que notre avenir
n'est toujours pas assuré ;
- C'est parce que 65 000
Jeunes sont concernés,
que nous exigeons
des réponses maintenant !
Nous ne pouvons plus attendre !
Nous avons besoin d'un avenir!
Les enseignants
et les parents soutiennent les Aides-Éducateurs dans leurs
revendications.

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Communiqué
de presse
200 Aides-éducateurs,
élus des conseils académiques, se sont réunis à Paris à l'initiative
du SNUipp-FSU et du SNES-FSU.
Une délégation
a été reçue au Ministère, tandis que les autres élus manifestaient
dans la rue.
Le Ministère
n'a avancé aucune proposition concrète en matière d'offre de formation,
droits sociaux et syndicaux et créations d'emplois publics, même
s'il déclare " qu'aucun aide-éducateur ne doit se retrouver au
chômage " à l'issue du dispositif.
La question
du statut de droit public, pour ces personnels, reste sans réponse...
L'ensemble
des élus mandatés dans leur académie ont fait le constat que ça
ne peut plus durer.
Ils ont
décidé avec le SNUipp et le SNES :
- 14 Juin,
dans les départements, académies : journée nationale, mobilisation
d'action des aides-éducateurs avec adresse à l'opinion (parents,
enseignants) pour préparer la grève de Septembre.
- 3ème
semaine de Septembre 2001 : grève nationale des aides-éducateurs.
Cette action
sera proposée en recherchant la plus grande unité possible.
PARIS,
le 10 Mai 2001.
|
Dossier
du Monde :
Libération
-
|
FSU
Nationale - Communiqué de presse, 11 décembre 2000
Élections
aides - éducateurs
Pour la
première fois, les aides-éducateurs ont voté pour élire
leurs représentants aux conseils académiques.
Le taux
de participation est de 58,90%, score qui montre combien
les aides-éducateurs sont attachés à leur représentation.
Les listes
présentées par les syndicats nationaux de la FSU, en
premier lieu le SNES et le SNUIPP, ont obtenu 43,37%
des voix sur l’ensemble du territoire contre 30,04%
des voix pour le SE-FEN, 11,37% pour FO, 6,79% pour
le SGEN et 4,52% pour la CGT.
En portant
très nettement leurs voix sur les listes présentées
par les syndicats de la FSU, les aides-éducateurs ont
choisi des syndicats qui dès l’entrée des aides-éducateurs
dans les écoles, les collèges et les lycées ont décidé
de les réunir, de les organiser et de les syndiquer
pour leur permettre de bénéficier d’une véritable formation
débouchant sur un emploi, des droits sociaux et syndicaux
ainsi qu’un statut de droit public.
Nul doute
que ces résultats pèseront pour obtenir pour tous les
aides-éducateurs la transformation de ces emplois en
emplois publics stables.
Pour
cela, la FSU exige l’ouverture de négociations.

|
COMMUNIQUÉ
DE PRESSE
ELECTIONS
AU CONSEIL ACADEMIQUE DES AIDES ÉDUCATEURS
ACADEMIE
DE NICE
Les premières élections
paritaires concernant les aides éducateurs viennent d’être
dépouillées le 8 décembre 2000.
Dans l’Académie
de Nice, les aides éducateurs ont majoritairement fait
confiance à la FSU pour les représenter au sein du Conseil
Académique des Aides Educateurs. En effet, avec 65 % des
suffrages (386 voix), la FSU remporte 5 sièges sur 6.
Pour la FSU, ces
conseils académiques représentent une première étape vers
la reconnaissance des droits des Aides Educateurs.
Ce nouvel espace
d’expression va permettre aux élu(e)s de la FSU de faire
mieux entendre leurs revendications : pour un véritable
statut de droit public, pour une formation individualisée
et de qualité débouchant sur un emploi, pour 32h hebdomadaires
(formation comprise), pour un salaire net de 7500 F et
pour des créations d’emplois publics statutaires.
Le
Secrétaire Général, Michel FORTUNA
Inscrits
1139 - Votants 612 - Nuls/Blancs 18 - Exprimés
594
|
FSU
(SNUipp-SNES) |
386
|
65
%
|
5
sièges
|
Se-FEN |
83
|
14
%
|
1
siège
|
Sgen-CFDT |
42
|
7
%
|
0
siège
|
FO |
70
|
12
%
|
0
siège
|
SNALC |
13
|
2
%
|
0
siège
|
|
|
Conseil
Académique Consultatif des Aides Éducateurs
Scrutin
du 7 décembre 2000
Liste
présentée par le SNUipp-FSU et le SNES-FSU
|
BOURNOT
Sophie
|
Nice
|
AJNAOU
Jamal
|
Le
muy
|
GEVAUDAN
Vanessa
|
Draguignan
|
LOPEZ
Katia
|
Nice
|
MACCIO
Delphine
|
La
Seyne
|
FAURE
Céline
|
La
Seyne
|
PULCINO
Marina
|
Nice
|
CANOINE
Delphine
|
Menton
|
BOUKHADRA
Moktaria
|
Contes
|
CIQUIER
Audrey
|
La
Seyne
|
DUSSART
Christelle
|
Roquebrune
Cap Martin
|
BUERA
Murielle
|
Toulon
|

Des
élections pour les aides-éducateurs
Les élections
de conseils académiques d'aides-éducateurs auront lieu le 14
décembre 2000.
Ces conseils
qui se réuniront au moins 3 fois par an comprendront de 6 à
12 représentants des AE selon la taille des académies.
Des fiches
techniques, donnant des précisions sur les droits des AE : temps
de travail (35h formation comprise), vacances scolaires (ne
pouvant être considérées comme temps de formation), priorité
au parcours de professionnalisation, sont en outre parues au
BO n° 26 du 6 juillet 2000 (dans ce même BO, un texte sur les
droits syndicaux des aides éducateurs.)
L'avenir
des aides éducateurs et de leurs emplois doit être au centre
des préoccupations de ces élections.
Après
trois ans d'existence de ce dispositif, il est maintenant indispensable
d'avoir une connaissances précises des taches qui leurs sont
confiées.
C'est
nécessaire d'une part pour s'assurer qu'aucune substitution
n'est à l'œuvre. D'autre part pour définir des perspectives
claires de pérennisation de ces emplois dans les écoles.
Toutes
les informations dont nous disposons confirment qu'il y a place
pour des emplois d'aide à l'animation et à la gestion de BCD
et de salle informatique.
L'importance
de l'aide quotidienne qu'ils apportent aux enseignants dans
la vie de la classe et de l'école et pour les sorties scolaires
permet d'imaginer la création d'emploi d'animateur de vie scolaire
sur la base d'un statut comparable à celui des MI/SE.
Nous
pensons qu'il convient examiner avec une attention particulière
les créations d'emplois possibles dans les écoles en milieu
rural.
Enfin
il faut accorder beaucoup d'attention aux possibilités de créer
des postes permettant l'aide à l'intégration scolaire des enfants
handicapés complémentaires de ceux qui existent déjà.
Il est
aussi nécessaire de faire un bilan de la réalité des formations
offertes aux aides éducateurs, de leurs conditions de travail
et de leurs droits car trop de difficultés persistent encore.

Aide
éducateur : "Enfin
des élections professionnelles"
Le Ministère
met enfin en place des élections professionnelles pour les aides
éducateurs.
Ce n’est que justice après trois ans de non-droit durant lesquels
le SNUipp et le SNES sont intervenus au quotidien pour affirmer
les droits des aides éducateurs en terme de statut, de contrat
de travail, de formation, de salaire, de droits sociaux ou syndicaux.
Ainsi les aides éducateurs vont pouvoir voter et être représentés
face à leurs interlocuteurs institutionnels ( employeurs, Rectorat,
Inspection Académique, cellule de gestion paye...)
Passée la période des premières vagues de recrutement commencée
en 1997, les problèmes se sont accumulés sans qu’aucune réponse
ne soit donnée par le Ministère à ce problème de la représentation
des aides éducateurs.
Partagés entre le Rectorat, l’Inspection Académique la cellule
de gestion, les aides éducateurs ont du mal à obtenir des réponses
que ni les directeurs d’école, ni les principaux ne connaissent.
La nature même de leurs contrats de droit privé dans un établissement
public est souvent à l’origine de multiples problèmes.
La substitution avec des emplois identifiés de fonctionnaires
reste le problème majeur du dispositif. En effet, cette situation
n’est normale ni par rapport aux aides éducateurs placés dans
une situation de travail précaire au terme des 5 ans de contrat,
ni par rapport à l’évolution du service public d’éducation dont
le fonctionnement repose de plus en plus sur des catégories
de personnels précaires (CES, emplois-jeunes, vacataires;...)
L’absence de convention collective qui conduit à des pertes
de salaire les aides éducateurs victimes d’accident du travail,
le flou sur bien des relations entre employeur et emploi-jeune
sont tout autant de problèmes inacceptables.
La formation est au cur de leurs préoccupations, et 3
ans après le lancement du dispositif, certains n’ont pas eu
de perspectives permettant de déboucher sur une formation diplômante.
Certes les stages de “technique de recherche d’emploi” de la
première année ont disparu, mais les budgets débloqués sont
insuffisants pour répondre aux besoins.
Le SNES,
le SNUipp revendiquent le règlement immédiat de tous ces problèmes.
Ils revendiquent la transformation de ces emplois en emplois
de la fonction publique.
Ils présentent des candidats à ces élections professionnelles
déterminantes pour l’avenir.
Venez
les rencontrer dans les réunions qu’ils organisent, n'hésitez
pas à les contacter dans les permanences téléphoniques.
Réunion
des aides éducateurs
le
jeudi 5 octobre 2000 17 heures 30
Bourse du travail TOULON
Les
revendications nationales des Aides-Éducateurs portées par le
SNUipp
Statut
- Création
d’emplois publics stables complémentaires des emplois d’enseignants
dans les établissements scolaires avec formation qualifiante
adéquate (informatique, BCD).
- Transformation
du statut privé des Aides-Éducateurs en statut public comparable
à celui des MI/SE qui permettrait de suivre une formation.
- Définition
claire des missions.
- Augmentation
des salaires.
Droits
- Exercice
du droit syndical public.
- Droit
à mutation.
- Prise
en charge des frais de déplacement.
- Droit
à l’indemnité ZEP pour les Aides-Éducateurs
qui y exercent.
- Refus
de toute substitution à des emplois existants.
- Prise
en charge intégrale des accidents du travail et des congés
maladie
- Droit
à une Allocation de Perte d’Emploi ainsi qu’à une Allocation
Formation/Reclassement.
Horaires
Formation
- 35
heures sans annualisation incluant le temps de formation et
la préparation des activités.
- Une
formation qualifiante, choisie par l’Aide-Éducateur, débouchant
sur un véritable emploi.
- Validation
rapide du projet de formation.
- Augmentation
du capital d’heures de formation.
- Un
emploi du temps adapté à la formation.
- Validation
des acquis professionnels.
Précarité
et gel de l'emploi public : Les emplois jeunes : l’emploi précaire
comme quotidien et seul avenir ?
La politique
de gel de l'emploi public menée par les actuels ministres s'illustre
parfaitement au travers de la situation faite aux emplois jeunes,
de ses conséquences pour les personnels et pour le Service public.
Reprenons
le problème à ses origines : refusant de satisfaire les besoins
formulés par les personnels et les parents pour l'école publique
(recrutement d'enseignants, formations, AIS, effectifs par classe,
moyens pour transformer l'école…), les ministres organisent
le recrutement massif d'emplois jeunes, sans le moindre souci
de définir précisément leurs missions, d'assurer leur formation,
de programmer un débouché sur un emploi stable. Gel de l'emploi
public oblige, ces personnels seront donc de droit privé.
Aujourd'hui,
ces personnels vivent au quotidien les conséquences négatives
d'une telle situation : régime général pour le droit à la santé
(trois jours non rémunérés puis moindre droit aux prestations),
absences autorisées mais non rémunérées, annualisation des heures
de travail, absence de déroulement de carrière, droits syndicaux
insignifiants, salaire au SMIC, non droit à mutation, impossibilité
de se présenter aux concours internes de la Fonction Publique…
Mais,
pour le Ministère, le recrutement massif d'emplois jeunes a
aussi l'avantage de renforcer les divisions des personnels de
l'Éducation nationale et d'augmenter la pression pour déstabiliser
le statut des fonctionnaires, ainsi des actuelles tentatives
d'annualiser le temps de travail des fonctionnaires (sur le
modèle des Aides-Éducateurs ?). Le développement de ces emplois
précaires et privés permet aussi de ne pas répondre aux préoccupations
et revendications portées aujourd'hui par les mobilisations.
Le dernier
exemple en date est la deuxième phase du plan "violence" qui
contourne les réponses de fond qu'appelle la situation (création
d'emplois d'enseignants, infirmières, surveillants, psychologue
et médecin scolaire, etc…) par un nouveau recrutement massif
d'emplois jeunes.
Ce recrutement
permettra peut-être une certaine "pacification" de la vie de
certains établissements. Il n'apportera pas une première réponse
sérieuse aux problèmes posés (échec scolaire, exclusion, détresse
sociale et humaine…).
Enfin,
pour boucler la boucle et toujours pour cause de gel de l'emploi
public, le Ministère a opéré un tournant sur les perspectives
d'emplois stables pour les aides-éducateurs.
Alors
que les textes initiaux faisaient référence à l'émergence de
"métiers nouveaux".
Les réflexions
et propositions des équipes enseignantes, mises en pratique
par les Aides-Éducateurs, prouvent l'existence de ces besoins
(bibliothécaire d'école, maintenance informatique,…).
Ces besoins
doivent se transformer en métiers par la création d'emplois
publics. Le Ministère n'a pas pris cette voie : l'heure est
à la recherche de "formations" des Aides-Éducateurs prises en
charge par des entreprises privées.
Arrivés
à la moitié de leur contrat pour les premiers recrutés, avec
un statut toujours aussi précaire et un avenir très incertain,
les aides éducateurs ont toutes les raisons de faire grève le
16 Mars afin d'exiger un statut public et la création d'emplois
publics.
Seule
la mobilisation peut permettre d'atteindre ces objectifs, faute
de quoi les emplois jeunes d'aujourd'hui pourraient devenirs
les vieux sans emplois de demain…

Voici
quelques points sur lesquels des réponses ont été données par
la DESCO (Direction des affaires scolaires). Il y a quelques
améliorations mais bien peu au regard des demandes du SNUipp.
|
La
Formation : "
la formation est prioritaire à la fonction d'A.E. "
dixit le ministre !
Toutes
les formations, quel que soit le budget, devraient être
acceptées si elles sont compatibles avec le projet professionnel.
Bonne nouvelle, mais restons vigilants, car nous ne connaissons
que trop le fossé qui existe entre paroles et actes.
Ce
qui a été annoncé à l'issue de la journée d'action du 24 Mars
à l'initiative du Collectif des Aides-Éducateurs et du SNUIPP
: Arrêt du recrutement des A.E. tant que les problèmes de
formation ne sont pas résolus (nous serons 75 000 fin 1999).
Élections de représentants des A.E. au cours du 1er trimestre
de l'année scolaire prochaine. Mais nous ne savons toujours
pas pour quel type d'instance.
|
Cumul
d'Emploi : pendant les périodes travaillées,
possibilité de cumuler l'activité principale
avec une autre activité lucrative ( moyenne hebdomadaire
autorisée de 46 heures sur une période de 12 semaines, la
durée hebdomadaire ne pouvant, au cours d'une même semaine,
excéder 48 heures).
Le
travail rémunéré pendant les congés annuels d'un salarié est
en principe prohibé. Cependant, il existe certaines tolérances
: tel le travail bénévole ou l'animation d' activités de loisirs
ou culturelles.
|
Congés
Payés :
si un salarié tombe malade pendant
ses vacances, il ne peut prolonger son
congé ou récupérer des jours. Il en est de même, si le
mariage du salarié a lieu pendant les congés annuels de celui-ci.
En revanche, le congé de maternité est
assimilé à une période de travail effectif ; en conséquence,
la salariée enceinte continue d'accumuler des congés pendant
son arrêt de travail. |
Congé
Parental :
Les AE y ont droit sous
condition d'être employés depuis plus de 12 mois
( à plein temps ou à mi-temps) jusqu'aux 3 ans de l'enfant. |
Allocation
Formation Reclassement : Pour le
moment nous n'y avons toujours pas droit, problème lié au fait
que nous ne cotisons pas aux ASSEDIC. Si le Ministère nous reconnaissait
le droit de bénéficier de l'AFR, il devrait payer ! Il n'a pas
prévu de moyens budgétaires... |
Accident
du Travail : du nouveau... le Ministère
s'est engagé à
prendre une assurance qui garantisse aux aides-éducateurs une
prise en charge à 100 % des accidents du travail. |
Congé
maladie :
prise en charge par la Sécurité
Sociale (50% du traitement à partir du 4ème jour d'arrêt autrement
dit nous perdons 3 jours d'indemnité). Nous avons la possibilité
d'avoir une assurance complémentaire (MGEN).
Nous
demandons le remboursement à 100%. Le Gouvernement pourrait
prendre des mesures pour nous faire bénéficier de remboursements
à 100% (comme pour les accidents du travail).
|
Allocation
pour Perte d'Emploi : En cas de rupture
du contrat du fait de l'employeur, de
démission pour suivre un conjoint muté... ( sinon, toute
démission entraîne la perte des droits !) l'A.E. peut
bénéficier de l'allocation pour perte d'emploi. |
Allocation
Chômage :
Le Ministère s'est engagé à
l'auto-assurance qui garantit un revenu équivalent aux ASSEDIC. |
Avenir
: incertain ! Sur
75 000 aides-éducateurs, qui doivent être embauchés d'ici
à la fin de l'année, le Ministère estime à 15 000 le nombre
d'A.E. qui trouveront une place dans la Fonction Publique.
Le
Ministère a convenu que de nouveaux métiers existaient dans
l'Éducation Nationale, mais pour l'instant, le gel de l'emploi
public ne permet pas de création de postes.
Le
Ministère promet qu'il va améliorer le système et rapprocher
nos droits de ceux de la Fonction Publique.
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