La Londe - 24, 25, 26 Octobre 2006

C’est déjà la sixième université d’automne du SNUipp !



 

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A La Londe les Maures, dans le Var, le SNUipp, en partenariat avec la Ligue de l’Enseignement, continue l’aventure de ses rendez- vous incontournables de la réflexion professionnelle des enseignants du premier degré. Cette édition ne dérogera pas aux précédentes : à chaque session, choisir entre les trois ou quatre ateliers proposés relève du dilemme cornélien.

Ce sont au total 26 ateliers et 2 plénières auxquels sont conviés les participants. A noter cette année, la conférence de Boris Cyrulnik, trois ateliers proposés par Rue du Monde, éditeur, sur la littérature de jeunesse, l’image et la poésie, et la présence d’André Antibi, auteur de « La constante macabre ».

Parmi les intervenants : Jean-Yves Rochex, Agnès Van Zanten, Benoît Falaize, Roland Goigoux, Roland Charnay, André Ouzoulias, Agnès Florin, Cornella Schneider, Colette Catteau, Yves Alpe, Jacques Lajus, Jean-Claude Guérin, Joëlle Gonthier... Le programme complet et le bulletin d’inscription sont joints à ce numéro. Attention, il n’y a que 400 places, les premiers inscrits seront les premiers servis !

L’université d’automne est bien sûr ouverte à tous, syndiqués ou non syndiqués, du 24 au 26 octobre 2006.

Le ministère donnera des instructions aux inspections académiques pour accorder des autorisations d’absence, les congés de Toussaint ne débutant que le mardi 24 au soir.


Le programme

Le mardi

- à partir de 10 h : ACCUEIL

- 13h45 : ouverture

- 14h - 16h : plénière « Pour ne pas renoncer à la réussite de tous : d’autres orientations pour l’école primaire ». Jean Yves Rochex et Agnès Van Zanten

- 16h30 - 18h30

  • atelier 1 : Le sexisme en milieu scolaire : persistance et transmission des stéréotypes sexistes Isabelle Collet
  • atelier 2 : L’enseignement du fait religieux à l’école de la République. Benoît Falaize
  • atelier 3 : Ne pas éluder nos désaccords sur l’enseignement de la lecture. Roland Goigoux
  • atelier 4 : Une culture mathématique dès l’école primaire. Que faut -il enseigner le plus tôt possible ? L’exemple du calcul. Roland Charnay

- 20h30 - 22h30

  • Ontogenèse de l’empathie. Boris Cyrulnik

Le mercredi

- 8h30 - 10h 30

  • atelier 1 : La place de l’EPS et du sport dans la culture commune dès l’école primaire. USEP
  • atelier 2 : Production de textes courts au cycle 2, dès la GS, pour favoriser la réussite de tous en lecture : comment faire écrire, quels textes et pourquoi ? André Ouzoulias
  • atelier 3 : Enseigner les sciences à l’école primaire, c’est possible. Richard Emmanuel Eastes et Francine Pellaud
  • atelier 4 : Le rôle de l’école maternelle dans la prévention des difficultés d’apprentissage. Agnès Florin

- 11h - 13h

  • atelier 1 : L’inclusion, l’intégration, et les besoins éducatifs particuliers en Europe Cornelia Schneider
  • atelier 2 : L’éducation physique à l’école maternelle : du faire à l’apprendre Colette Catteau
  • atelier 3 : Notation scolaire : de la « constante macabre » à l’évaluation par contrat de confiance André Antibi

- 14h30 - 16h30

  • atelier 1 : Éducation et « effets de territoire » : les parcours scolaires des collégiens ruraux Yves Alpe
  • atelier 2 : B2i : Bien intégrer l’ informatique. Jacques Lajus
  • atelier 3 : École élémentaire et collège : questions de contenu concernant la scolarité obligatoire Jean Claude Guérin
  • atelier 4 : Réel et imaginaire , légèreté et gravité du monde, les livres peuvent ils tout dire ? Pef et Alain Serres

- 17h00 - 19h00

  • atelier 1 : Comment partager le jardin des poètes avec tous les enfants ? Jean-Pierre Siméon
  • atelier 2 : Savoir ou ne pas savoir dessiner quand on est maître, élève ou artiste. (Ce que nous enseigne l’étude de l’art) Joëlle Gonthier
  • atelier 3 : La voix au risque

Le jeudi

- 8h30 - 10h 30

  • atelier 1 : L’enseignement de la langue : grammaire et lexique. Claudine Garcia-Debanc
  • atelier 2 : Éducation motrice ou éducation sportive : deux conceptions contrastées du sens des apprentissages en EPS. Didier Delignières
  • atelier 3 : La place de la technologie à l’école primaire. Jean-Claude Guérin
  • atelier 4 : La littérature de jeunesse n’est elle pas aussi l’école de l’image ? Alain Serres, Zail et Corvaisier

- 11h - 13h

  • atelier 1 : Enseigner l’histoire à l’école primaire, mission impossible et pourtant nécessaire ? Philippe Joutard
  • atelier 2 : La loi « handicap », ses effets dans le champ scolaire Marie Claude Courteix
  • atelier 3 : Maths à l’école maternelle et élémentaire : forces et faiblesses des programmes 2002 Rémi Brissiaud
  • atelier 4 : L’éducation en Europe. Beatriz Quiros, Carla Rigucci

Discours d'ouverture - Gilles Moindrot
6
ème UNIVERSITÉ D'AUTOMNE DU SNUipp

24, 25 et 26 octobre 2006

Bonjour et bienvenue à tous pour cette 6ème université d’automne. Cette rencontre entre 400 enseignants des écoles et 35 chercheurs, formateurs, éditeurs ou poètes, réalisée en partenariat avec le Ligue de l’Enseignement est devenue un classique, par son originalité et par le numéro spécial de Fenêtres sur Cours qui en rend compte  et constitue une référence tout au long de l’année scolaire lors des réunions, des stages de formation …

400 enseignants des écoles au début des vacances d’un trimestre reconnu comme difficile, cela prouve que la passion du métier est suffisamment forte pour y consacrer encore du temps en dehors de l’école.  Nous avons pris l’habitude de nous dégager de la pression de la classe et de la vie quotidienne pour échanger, confronter nos expériences, découvrir de nouvelles expériences et de nouvelles approches, parler de nos réussites comme de nos difficultés à faire évoluer notre métier. Au-delà des discussions passionnées que nous menons sur la lecture, sur l’enseignement du fait religieux, sur les mathématiques, sur le sexisme en milieu scolaire, … c’est aussi une conception de l’école qui anime le choix du SNUipp dans l'organisation de cette université d’automne comme dans l’ensemble de nos interventions syndicales : une école ouverte, qui porte les valeurs d’égalité et de solidarité, qui vise à partir de toutes les différences géographiques, sociales, culturelles, à construire la réussite de tous les élèves.

Ce choix syndical original du SNUipp prend un sens particulier cette année. Certains  choix pédagogiques, les évolutions apportées par les programmes de 2002, se trouvent propulsés par le Ministre de l’Education Nationale sur le devant de la scène médiatique de la pire des manières.

En quelques mois nous avons assisté à un florilège de déclarations de la bouche du Ministre : une épidémie de dyslexie qui toucherait 30 % des élèves ! La méthode globale interdite ! La méthode syllabique imposée !

Les syndicats, avec les associations, les mouvements pédagogiques, les chercheurs, ont réagi dans l'unité jusqu'à la diffusion à 500 000 exemplaires de la plaquette « Apprendre à lire, pas si simple ! »

En cette rentrée le Ministre récidive : « J’ai demandé que les professeurs réapprennent les lettres, puis les syllabes, puis les mots et enfin la phrase et le sens. ». « Seule la méthode syllabique doit être employée à l’exclusion de toute autre » alors que les programmes prévoient de recourir à deux procédures …

Allons-nous avoir bientôt le rétablissement de l’examen de l’entrée en 6ème et la systématisation des redoublements comme le préconisent M. Le Bris et Lafforgue dans Le Figaro ?

Le Ministre est isolé. Tous les soutiens sur lesquels il a prétendu s’appuyer se sont rétractés. Dernier en date, l’appel qui vient d’être rendu public intitulé «  Il n'y a pas lieu d'imposer une unique méthode d'enseignement de la lecture » est signé par 22 chercheurs. Il précise notamment :

« Conformément aux résultats scientifiques, les nouveaux programmes laissent aux enseignants le choix entre les nombreuses méthodes utilisant des approches synthétiques, analytiques, ou une combinaison des deux, dans la mesure où, quelle que soit la méthode choisie, l'enseignant prend soin d'enseigner les correspondances graphèmes-phonèmes, afin de développer l'automatisation de la reconnaissance des mots et la compréhension ... Il n'y a pas lieu d'exiger des enseignants le recours à une méthode unique. Il n'y a pas lieu de leur imposer l'usage d'une méthode exclusivement synthétique (parfois appelée « la méthode syllabique »).

Au delà du débat sur les méthodes de lecture, le Ministre recourt à un autoritarisme jamais vu dans l’Education Nationale : éviction d’un chercheur, Roland Goigoux, de la formation des IEN, demande de sanction disciplinaire vis-à-vis de Pierre Frackowiack, Inspecteur de l'Éducation Nationale dans Nord. Je veux exprimer en notre nom à tous notre soutien et toute notre amitié à Roland, un habitué de notre Université d’automne qui cette année animera un atelier et dans quelques minutes s’adressera à vous. Tout notre soutien également à Pierre Frackowiak que nous avons invité et qui sera présent demain et après demain à La Londe.

Nous dénonçons également les pressions, les inspections des collègues  qui ont fait connaître dans la presse leur opinion et leurs pratiques pédagogiques.

Ces méthodes sinistres sont inadmissibles. Au contraire, le métier de formateur, d’inspecteur, d’enseignant, exige une connaissance de la pluralité des démarches et de l’état de la recherche, une formation de haut niveau rigoureuse à partir des programmes. C'est aussi le sens de notre université d'automne.

Nous sommes loin du débat sur la meilleure façon pour un enfant d’entrer dans l’apprentissage de la lecture. Il ne s'agit même pas d’un simple retour en arrière aux méthodes d’un âge d’or de l’école dont 10% d’une génération profitait.

Le Ministre stigmatise une profession, remet en cause les relations de confiance entre  pays et l'école , il remet en cause l'identité professionnelle des enseignants, il n'hésite pas à traiter de « chauffard » Roland Goigoux, il ne condamne pas l'initiative de délation de SOS Éducation.

Attention, Monsieur le Ministre, à la sortie de route !

Nous renouvelons notre exigence du retrait de sanctions et de mise en place de formations ouvertes à la pluralité des recherches scientifiques.

Nous exigeons également, c'est un gage d'efficacité, la consultation de notre profession avant d'envisager toute modification des programmes en grammaire ou en mathématiques.

Il est temps de rétablir un climat de confiance et de sérénité à l'école primaire. Il y va de l'intérêt des élèves.

Paris, le 26 octobre 2006