Test
réussi pour les syndicats sur les retraites
PARIS (AFP), le 02-02-2003
La journée nationale de manifestations sur les retraites a constitué
un premier test réussi pour les syndicats, drainant samedi des
dizaines de milliers de personnes dans la rue, dans une mobilisation
supérieure en nombre à celle de la dernière grande manifestation
sur les retraites en janvier 2001.
Chacun attend donc maintenant le discours que prononcera demain le
premier ministre devant le conseil économique et social. Les
syndicats souhaitent que Jean-Pierre Raffarin "se dévoile"
ainsi que l'a dit Bernard Thibault (CGT), "sorte du bois"
selon l'expression de François Chérèque (CFDT). Mais Marc Blondel
(FO), lui, est sceptique: il n'attend "pas grand chose" du
discours du Premier ministre.
256.000 personnes selon la police et au moins 500.000 selon les
organisateurs ont défilé dans une centaine de cortèges unitaires
dans toute la France. Les organisateurs avaient voulu faire un
levier pour s'imposer dans le débat et contraindre le gouvernement
à se dévoiler. Avant que Jean-Pierre Raffarin ne lance
officiellement le "débat national" sur les retraites,
François Fillon, le ministre des affaires sociales, a paru leur
faire écho en soirée affirmant que "les syndicats ne seront
pas des spectateurs: s'ils s'engagent dans un dialogue ouvert et
constructif avec le gouvernement, ils auront tous leur mot à dire
sur cette réforme", a-t-il certifié.
A Paris, le cortège - 50.000 personnes selon les organisateurs,
25.000 selon la police - s'est étiré sous une tempête de neige
alors que la grève à la RATP avait, selon les syndicats, entravé
l'acheminement des manifestants. En province, les manifestations ont
rassemblé un nombre important de manifestants comme à Marseille
(50.000 personnes selon les organisateurs, 14.000 selon la police),
à Bordeaux (entre 13.000 et 20.000), Toulouse (entre 9.000 et
25.000), Lyon (11 selon la police et 20.000 selon les
organisateurs), Rennes (7.500 selon la police et 25.000 selon les
organisateurs), Saint-Etienne (4.700 selon la police et 10.000 selon
les organisateurs).
Retraites:
démonstration de rue, les syndicats réclament une négociation
PARIS (AFP), le 01-02-2003
La journée nationale de manifestations sur les retraites, même si
la mobilisation a été moindre qu'en 2001, a drainé des dizaines
de milliers de personnes, et les syndicats y voient un levier pour
s'imposer dans le débat et contraindre le gouvernement à se dévoiler.
C'est lundi que Jean-Pierre Raffarin doit lancer officiellement le
"débat national" sur les retraites devant le Conseil économique
et social.
Les manifestations, selon un décompte effectué à partir des
sources policières, ont rassemblé plus de 200.000 personnes au
plan national.
A Paris, le cortège - 50.000 personnes selon les organisateurs,
25.000 selon la police - s'est étiré sous une tempête de neige
alors que la grève à la RATP avait, selon les syndicats, entravé
l'acheminement des manifestants.
En province, les manifestations ont souvent rassemblé un nombre
important de manifestants comme à Marseille (50.000 personnes selon
les organisateurs, 14.000 selon la police), à Bordeaux (13.000,
police), Toulouse (entre 13.000 et 25.000), Lyon (10.000
organisateurs), Rennes (7.500, police), Saint-Etienne (4.700).
Les agents du secteur public formaient le gros des cortèges d'où
la défense insistante des 37,5 années de cotisation qui
distinguent notamment le public du privé (40 années).
Les dirigeants syndicaux se sont montrés satisfaits de la
mobilisation.
Chacun attend le discours que M. Raffarin doit prononcer. En terme
de méthode, les syndicats exigent une négociation et non une
simple concertation.
Ils souhaitent qui plus est que le Premier ministre "se dévoile",
ainsi que l'a dit Bernard Thibault (CGT), "sorte du bois"
selon l'expression de François Chérèque (CFDT).
Mais Marc Blondel (FO) n'attend "pas grand chose" du
discours de M. Raffarin.
De fait, la marge de manœuvre du gouvernement semble étroite à un
moment où le climat social s'alourdit. François Fillon, dans une
interview au Journal du Dimanche, a estimé que la question de la
guerre en Irak posait "un problème de croissance" et plaçait
l'emploi "sous tension".
Autre sujet d'interrogation, l'attitude de l'opinion. Selon un
sondage Ifop Dimanche Ouest France, les Français plébiscitent à
la fois le maintien de la retraite à 60 ans et un alignement de la
durée de cotisation du public sur le privé. Ils veulent aussi
avoir le dernier mot au travers d'un référendum.
Retraites:
grande mobilisation à Paris et dans toute la France
PARIS (AFP), le 01-02-2003
Les manifestations organisées dans le cadre de la journée de
mobilisation sur les retraites ont débuté samedi un peu partout en
France, rassemblant notamment 50.000 personnes dans les rues de
Paris, selon les organisateurs.
A l'appel des sept organisations syndicales signataires d'une
plate-forme revendicative commune (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC,
UNSA, FSU), cette journée a pour premier objectif d'amener le
gouvernement à engager une vraie négociation avec les syndicats
sur le dossier des retraites, alors que pour le moment il privilégie
la simple consultation.
A Paris, la manifestation syndicale unitaire s'est ébranlée peu
avant 14H30 place de la République en direction de Nation réunissant
quelque 50.000 personnes, selon une estimation des organisateurs.
Peu avant le départ du cortège, Bernard Thibault (CGT), a
notamment déclaré: "Malgré une météo qui aura perturbé
l'organisation des manifestations les chiffres dont nous disposons (nationalement)
sont au moins aussi importants que ceux du 25 janvier 2001 (manif
unitaire pour les retraites, ndlr)".
"Le gouvernement devra tenir compte de l'impatience des salariés
retraités et actifs. Il va devoir à un moment se dévoiler",
a-t-il ajouté.
"Agissons pour l'avenir des retraites", proclamait la
banderole de tête, derrière laquelle marchent les responsables
nationaux de l'ensemble des grandes confédérations syndicales et
syndicats signataires de la déclaration des sept sur les retraites,
du 7 janvier : Gérard Aschiéri (FSU), Jean-Luc Cazettes (CFE-CGC),
Marc Blondel (FO), Bernard Thibault (CGT), François Chérèque
(CFDT), Alain Olive (Unsa) et Jacques Voisin (CFTC).
Annick Coupé (G10-solidaires) marchait dans un groupe légèrement
en retrait du carré de tête.
La mobilisation était également forte à Marseille où 50.000
personnes selon les organisateurs défilaient dans l'après-midi
dans les rues de la ville. "Retraités tous unis, réagissons
aujourd'hui, demain il sera trop tard", proclamait la banderole
de tête derrière laquelle ont pris place l'ensemble des
responsables syndicaux appelant à la manifestation (CGT, FO, CFDT,
CFTC, CGC, UNSA, FSU).
Deux autres manifestations régionales étaient organisées à Lille
et à Lyon, réunissant respectivement 4.500 et 10.000 personnes
selon les organisateurs.
Toulouse et Bordeaux étaient dans la matinée les villes où les
cortèges étaient les plus importants, avec dans la "ville
rose" 9.000 personnes, selon une première estimation policière
et dans le fief d'Alain Juppé, président de l'UMP, plusieurs
milliers de manifestants (10.000, selon les organisateurs, la police
n'ayant pas fourni de chiffres).
Dans le Sud-Ouest, la police comptabilisait environ 4.000 personnes
à Périgueux, 3.500 à Pau, 1.600 à Bayonne.
En Midi-Pyrénées, les manifestants ont défilé toutes générations
confondues derrière des banderoles unitaires. A Rodez (Aveyron), un
cortège a ainsi réuni 2.500 personnes selon les organisateurs et
1.500 selon la police tandis qu'à Montauban (Tarn-et-Garonne), on
comptait 1.500 manifestants selon les organisateurs et 1.000 selon
la police.
A Cahors (Lot), le cortège a réuni 1.000 personnes selon les
syndicats et 800 manifestants selon la police. Dans le Gers, à
Auch, 1.200 à 1.500 personnes, selon la police défilaient en
centre-ville.
Dans le Roussillon, la manifestation de Perpignan (Pyrénées-Orientales)
réunissait en fin de matinée 6.000 personnes selon les
organisateurs et 2.800 selon la police, tandis qu'à Carcassonne
(Aude), on comptait entre 700 (police) et 1.400 manifestants
(organisateurs).
Dans le Sud-Est, plusieurs centaines de personnes ont défilé dans
le centre-ville d'Ajaccio tandis qu'à Mende (Lozère), quelque 400
manifestants affrontaient la neige et un froid glacial.
D'importantes manifestations départementales ont également eu lieu
en Rhônes-Alpes/Auvergne, avec, selon les chiffres de la police,
4.700 personnes à Saint-Étienne, 2.000 personnes à Roanne, 700 à
Aurillac.
Une dizaine de défilés se déroulaient également dans "le
grand Ouest". Dans les rues de Rennes, 5.000 personnes
battaient le pavé, selon la police, 4.000 à Poitiers, plus de
1.500 à Brest (police, 2.000 selon organisateurs), 1.200 à
Cherbourg (police).
François
Fillon: les syndicats auront «leur mot à dire» sur la réforme
des retraites
[01/02/2003 22:39]
PARIS (AP)
-- Le ministre des Affaires sociales François Fillon a assuré
samedi soir que les syndicats auraient «leur mot à dire» sur la réforme
des retraites à condition qu'ils adoptent une démarche
constructive.
Les
syndicats «ne seront pas des spectateurs», a-t-il affirmé sur
France-Info, au soir des manifestations qui ont rassemblé 200.000
personnes dans toute la France à l'appel unitaire de la CGT, de la
CFDT, de la CFTC, de FO, de la CGC, de la FSU et de l'UNSA pour la défense
de la retraite à 60 ans et du système par répartition.
Si les
syndicats «s'engagent dans un dialogue ouvert et constructif avec
le gouvernement, ils auront tout leur mot à dire sur cette réforme
des retraites», a promis François Fillon.
«La
discussion commence la semaine prochaine. On verra bien à ce moment-là
si tout le monde est décidé à entrer dans une vraie démarche de
construction collective d'une réforme», a-t-il ajouté. «Si on
veut élaborer ensemble la réforme, il faut accepter l'idée que le
gouvernement vienne aussi à la table des négociations, sans idée
préconçue». AP
Retraites:
Fillon accepte de négocier sur certains sujets
[2003-02-01 22:22]
PARIS (Reuters)
- Le ministre des Affaires sociales François Fillon a expliqué
samedi soir que le gouvernement était prêt à négocier avec les
syndicats sur certains sujets concernant les retraites mais il a
maintenu que l'adoption de la réforme globale passerait par le
Parlement.
"Bien
sûr, le gouvernement va négocier avec les syndicats pour tous les
sujets qui concernent les organisations syndicales, car la retraite
est un sujet de société qui concerne les salariés mais aussi
l'ensemble de la société", a-t-il dit sur France 2.
"Il y
a des sujets sur lesquels les organisations syndicales vont être
amenées à négocier directement. Je pense par exemple aux moyens
de maintenir les salariés âgés dans l'emploi ou à la question de
la pénibilité", a-t-il précisé.
"Et
puis il y a aura un texte général qui sera débattu avant l'été
par le Parlement", a-t-il conclu.
C'était la
première réaction d'un membre du gouvernement après les
manifestations du samedi qui ont rassemblé 325.000 personnes selon
le ministère de l'Intérieur.
Le
gouvernement Raffarin défend la méthode d'une
"discussion" avec les syndicats et entend se réserver la
possibilité de faire adopter la réforme par les deux chambres du
Parlement, où la droite dispose d'une majorité écrasante.
Les
syndicats entendent au contraire obtenir du gouvernement qu'il négocie
avec eux sur les principaux points de la réforme, qui doit
permettre d'assurer le financement futur des retraites.
Réforme
des retraites: 78% des Français souhaitent être consultés par référendum,
selon un sondage
[01/02/2003 22:19]
PARIS (AP)
-- Près de quatre Français sur cinq (78%) souhaitent être consultés
par référendum sur la réforme du système de retraite, tandis que
19% considèrent que le gouvernement devrait confier aux députés
et aux sénateurs le soin de décider, selon un sondage publié par
«Dimanche Ouest France».
Plus de
trois quarts des personnes interrogées (78%) estiment qu'il
faudrait aligner la durée de cotisation des salariés du secteur
public (37 ans et demi) sur celle du privé en fixant la durée de
cotisation à 40 ans pour tous. Seule une sur cinq (20%) se prononce
contre cet alignement.
Parmi les
solutions envisagées pour réformer le système de retraite français,
celle qui rassemble la plus large opposition est la diminution du
niveau des retraites (84% contre 14% qui s'y déclarent favorables).
Soixante-treize
pour cent des Français sont défavorables à l'augmentation des
cotisations sociales (contre 25% qui sont pour); 68% s'opposent au
recul de l'âge de la retraite au-delà de 60 ans (contre 30%); et
62% rejettent l'allongement de la durée de cotisation (contre 36%).
En
revanche, 61% souhaitent que le système par répartition puisse être
complété au moyen de fonds de pension (contre 31% qui y sont défavorables)
et 52% prônent la suppression des régimes spéciaux permettant à
certaines catégories sociales de partir à la retraite avant 60 ans
(contre 45%).
Ce sondage
a été réalisé par téléphone les 30 et 31 janvier auprès d'un
échantillon de 878 personnes représentatif de la population française
âgée de 18 ans et plus. AP
Forte
mobilisation pour les retraites dans toute la France
[2003-02-01 19:31]
PARIS (Reuters)
- A l'appel de l'ensemble des organisations syndicales, au moins
325.000 personnes ont manifesté samedi dans toute la France pour défendre
la retraite à 60 ans et le régime par répartition.
Les
syndicats misaient sur cette forte mobilisation pour légitimer leur
revendication de véritables négociations sur les retraites avec le
gouvernement, qui privilégie jusqu'ici la "concertation".
Salariés
et retraités du public comme du privé ont défilé dans plus d'une
centaine de villes du pays à deux jours de la déclaration du
Premier ministre devant le Conseil économique et social (CES),
symbole de la société civile. Jean-Pierre Raffarin doit y exposer
lundi ses pistes et sa méthode pour une réforme qu'il entend mener
à bien d'ici juillet.
Selon des
chiffres fournis par le ministère de l'Intérieur et la préfecture
de police de Paris, quelque 300.000 personnes ont manifesté en
province et 25.000 autres dans la capitale.
A Paris,
pour la première fois depuis deux ans, les leaders syndicaux ont
manifesté côte à côte derrière une banderole qui proclamait
"Ensemble, agissons pour l'avenir des retraites".
Sous la
neige et par un vent glacial, la manifestation parisienne a rassemblé
quelque 50.000 personnes selon les organisateurs.
Le carré
de tête a réuni les responsables syndicaux des sept organisations
à l'origine de cette "journée de mobilisation nationale
unitaire": Bernard Thibault (CGT), François Chérèque (CFDT),
Marc Blondel (Force ouvrière), Jacques Voisin (CFTC), Jean-Luc
Cazettes (CFE-CGC), Alain Olive (Unsa) et Gérard Aschiéri (FSU).
L'union
syndicale G10-Solidaires et le mouvement altermondialiste Attac se
sont notamment joints à leur initiative.
"Les
salariés, les retraités, les jeunes, les moins jeunes veulent être,
par le biais de leurs représentants, associés à une vraie négociation",
a souligné Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT.
"Le gouvernement devra en tenir compte."
Le
gouvernement "doit entendre ce message et travailler avec les
syndicats pour construire cette réforme", a renchéri François
Chérèque, secrétaire général de la CFDT, en souhaitant que
"Jean-Pierre Raffarin sorte du bois".
A Paris,
une grève très suivie de la RATP a semble-t-il gêné le transport
des manifestants. Les agents de la fonction publique ont fourni le
gros des troupes et certains des slogans les plus repris réclamaient
ainsi "Privé, public, 37,5 ans pour tous et pas un jour de
plus".
UNE
MAJORITE POUR UN REFERENDUM
La
mobilisation a été tout aussi forte à Marseille (50.000 personnes
selon les organisateurs, 20.000 selon la police). "Salariés,
tous unis, réagissons aujourd'hui car demain il sera trop
tard", proclamait la banderole de tête intersyndicale.
Deux autres
manifestations régionales ont été organisées à Lille, pour le
Nord-Pas-de-Calais, et à Metz, pour la Lorraine, deux régions
durement touchées par les récentes restructurations industrielles.
Elles ont réunies respectivement 5.000 et plus de 10.000 personnes,
selon les organisateurs.
Dix mille
personnes ont aussi défilé à Lyon et 5.000 à Saint-Etienne
(chiffres des organisateurs).
Dans la
matinée, plus de 50.000 personnes avaient déjà manifesté,
notamment à Toulouse (20.000 personnes selon les organisateurs,
15.000 selon la police) et Bordeaux (10.000).
Dans le
Sud-Ouest, en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, les défilés
ont rassemblé 6.000 personnes à Montpellier, 4.000 manifestants à
Périgueux, 3.500 à Pau, 3.000 à Perpignan, 1.500 à Auch et Foix,
selon la police.
Dans le
Grand Ouest, quelque 10.000 personnes ont défilé à Nantes, 5.000
à Rennes, 4.000 à Poitiers, 3.500 à Quimper et Saint-Brieuc,
3.000 à Lorient, 2.000 à Brest.
Dans le
Sud-Est, les manifestations ont notamment réuni 10.000 personnes à
Nîmes et Toulon (3.000 et 5.000 selon la police), 5.000 personnes
à Avignon, 3.000 à Nice.
La journée
d'action de samedi s'appuyait sur la "déclaration
commune" du 6 janvier, avalisée par l'ensemble de l'échiquier
syndical.
La démarche
syndicale unitaire tient en sept points: haut niveau de retraite;
droit à la retraite à taux plein dès 40 ans de cotisation même
avant 60 ans; droit à la retraite à taux plein à 60 ans; prise en
compte des métiers pénibles; minimum garanti pour les plus démunis;
fin de l'exclusion de l'emploi des jeunes et des plus de 50 ans;
garantie de ressources financières suffisantes au Fonds de réserve
des retraites.
Un sondage
Ifop réalisé pour Dimanche Ouest-France reflète la complexité du
chantier à mener. Les Français sont 68% à manifester leur
attachement à la retraite à 60 ans mais sont aussi 73% à refuser
une augmentation des cotisations sociales et 84% à rejeter l'idée
d'une diminution du niveau des pensions.
Ils sont
cependant 61% à être favorables aux fonds de pension pour compléter
l'actuel système de répartition et 78% à favoriser l'idée d'un référendum
pour trancher le débat.
Mobilisation
générale sur le front des retraites --par Jean-Marie Godard--
[01/02/2003 18:58]
PARIS (AP)
-- Démonstration de force syndicale avant les discussions sur les
retraites avec le gouvernement. Quelque 200.000 personnes ont
manifesté samedi dans toute la France à l'appel unitaire de la
CGT, de la CFDT, de la CFTC, de FO, de la CGC, de la FSU et de l'UNSA
pour la défense de la retraite à 60 ans et du système par répartition.
A Paris, le
cortège a rassemblé 25.000 personnes, selon la police, 50.000,
selon les organisateurs.
Ces
manifestations, plus d'une centaine au total sur tout le territoire,
intervenaient deux jours avant le discours du Premier ministre
Jean-Pierre Raffarin, qui doit tracer, lundi devant les membres du
Conseil économique et social, les grandes lignes de la réforme des
régimes de retraite que le gouvernement entend mener.
Les
manifestants étaient, selon la police, 20.000 à Marseille, 13.000
à Bordeaux et Toulouse, 12.000 à Lyon, 10.000 à Nantes, 7.500 à
Rennes et Metz, 4.700 à Saint-Etienne, 4.500 à Lille, 4.300 à
Strasbourg, 4.000 à Poitiers et à Périgueux, du jamais vu dans le
chef-lieu de la Dordogne, 3.700 à Quimper, 3.500 à Pau, 3.000 à
Lorient, 2.800 à Perpignan, 2.300 à Besançon, 2.000 à Roanne,
1.600 à Bayonne, 1.500 à Rodez, Auch et Brest, 1.200 à Cherbourg,
ou encore 1.000 à Montauban.
A Lille,
les syndicats attendaient 10.000 personnes. Beaucoup n'ont pu venir
en raison des fortes chutes de neige, jusqu'à 15 centimètres par
endroits. Le défilé a d'ailleurs été agrémenté de quelques
batailles de boules de neige.
Partout,
les protestataires étaient venus pour défendre le système par répartition
et rejeter l'introduction des fonds de pension, ou encore, réclamer
l'augmentation des pensions.
«Il nous
exploitent, ils licencient, c'est aux patrons de payer nos pensions»,
scandaient ainsi les manifestants toulousains, tandis que sur les
pancartes et les banderoles, on pouvait lire: «Les ministres: 70%
d'augmentation, les retraités: 0%. Merci Raffarin», «Fonds de
pension, piège à con» ou encore «Solidarité entre générations=retraite
par répartition».
«Je suis
obligé d'attendre 65 ans pour partir en retraite, si ma santé le
permet, pour pouvoir bénéficier d'une retraite à taux plein. Je
ne trouve pas ça normal parce que j'ai commencé à travailler à
14 ans. Je devrais pouvoir m'arrêter maintenant», témoignait
Yves, un maçon qui cotise depuis 1961, croisé dans le cortège
nantais.
A
Marseille, de nombreux manifestants touchés par des plans sociaux
s'étaient également déplacés pour la défense de l'emploi.
Les mineurs
de Gardanne, dont le site fermait officiellement samedi après
quatre siècles d'exploitation, étaient présents. «Là c'est pour
les retraites, pour mes acquis, mais moi je n'ai que 20 ans de mine,
je me demande ce que ça va donner», s'interrogeait Patrick Maurel,
mineur désormais au chômage.
«S'il n'y
a pas d'emploi, il n'y aura pas de retraite», expliquait Agnel
Salerno, représentant CFDT du leader mondial de la carte à puce
Gemplus, qui vient de supprimer 483 postes sur Gemenos et La Ciotat.
A Paris, le
cortège, en tête duquel se trouvaient les secrétaires généraux
des confédérations syndicales à l'origine de cette journée, a
rallié la place de la République et celle de la Nation, derrière
une banderole sur laquelle on pouvait lire: «Ensemble: agissons
pour l'avenir des retraites».
«De bons
salaires, le plein emploi! Pour la Sécu c'est un repère, pour les
retraites c'est un bon choix!», «Pour nos retraites, pour nos
pensions, le bon choix, c'est la répartition!» ou encore «So-so-so
solidarité, entre générations!», scandaient les manifestants qui
ont défilé dans le froid et sous une averse de neige fondue.
«Nous
allons insister sur le besoin d'éclaircissements quant à la place
que le gouvernement entend donner aux organisations syndicales dans
ce débat, et sur l'exigence de l'ouverture d'une véritable négociation»,
a déclaré le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault.
Son
homologue de FO, Marc Blondel, a de son côté posé deux exigences
comme préalable à toute discussion: «On ne veut pas abandonner
les 60 ans, on ne veut pas abandonner les 37,5 années de
cotisation.»
Après le
succès de la mobilisation de samedi, les syndicats attendent
maintenant avec impatience le discours du chef du gouvernement pour
entrer dans le vif du sujet.
«Que le
Premier ministre sorte un peu du bois et qu'il dise les paramètres
qu'il entend mettre sur la table pour cette négociation», a lancé
le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque. «Il
connaît nos propositions, nous voulons maintenant connaître les
siennes.» AP
Forte
mobilisation pour les retraites dans toute la France
[2003-02-01 18:52]
PARIS (Reuters)
- A l'appel de l'ensemble des organisations syndicales, salariés et
retraités du public comme du privé ont manifesté par dizaines de
milliers dans toute la France pour défendre la retraite à 60 ans
et le régime par répartition.
Les
syndicats misaient sur cette forte mobilisation pour légitimer leur
revendication de véritables négociations avec le gouvernement, qui
privilégie jusqu'ici la "concertation".
Au total,
plus d'une centaine de manifestations ont été organisées dans le
pays à deux jours de la déclaration du Premier ministre
Jean-Pierre Raffarin, qui exposera lundi devant le Conseil économique
et social (CES), symbole de la société civile, ses pistes et sa méthode
pour une réforme qu'il entend mener à bien d'ici juillet.
A Paris,
pour la première fois depuis deux ans, les leaders syndicaux ont
manifesté côte à côte derrière une banderole qui proclamait
"Ensemble, agissons pour l'avenir des retraites".
Sous la
neige et par un vent glacial, la manifestation parisienne a rassemblé
quelque 50.000 personnes selon les organisateurs, 25.000 selon la
police.
Le carré
de tête a réuni les responsables syndicaux des sept organisations
à l'origine de cette "journée de mobilisation nationale
unitaire": Bernard Thibault (CGT), François Chérèque (CFDT),
Marc Blondel (Force ouvrière), Jacques Voisin (CFTC), Jean-Luc
Cazettes (CFE-CGC), Alain Olive (Unsa) et Gérard Aschiéri (FSU).
L'union
syndicale G10-Solidaires et le mouvement altermondialiste Attac se
sont notamment joints à leur initiative.
"Les
salariés, les retraités, les jeunes, les moins jeunes veulent être,
par le biais de leurs représentants, associés à une vraie négociation",
a souligné Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT.
"Le gouvernement devra en tenir compte."
Le
gouvernement "doit entendre ce message et travailler avec les
syndicats pour construire cette réforme", a renchéri François
Chérèque, secrétaire général de la CFDT, en souhaitant que
"Jean-Pierre Raffarin sorte du bois".
A Paris,
une grève très suivie de la RATP a semble-t-il gêné le transport
des manifestants. Les agents de la fonction publique ont fourni le
gros des troupes et certains des slogans les plus repris réclamaient
ainsi "Privé, public, 37,5 ans pour tous et pas un jour de
plus".
UNE
MAJORITE POUR UN REFERENDUM
La
mobilisation a été tout aussi forte à Marseille (50.000 personnes
selon les organisateurs, 20.000 selon la police). "Salariés,
tous unis, réagissons aujourd'hui car demain il sera trop
tard", proclamait la banderole de tête intersyndicale.
Deux autres
manifestations régionales ont été organisées à Lille, pour le
Nord-Pas-de-Calais, et à Metz, pour la Lorraine, deux régions
durement touchées par les récentes restructurations industrielles.
Elles ont réunies respectivement 5.000 et plus de 10.000 personnes,
selon les organisateurs.
Dix mille
personnes ont aussi défilé à Lyon et 5.000 à Saint-Etienne
(chiffres des organisateurs).
Dans la
matinée, plus de 50.000 personnes avaient déjà manifesté,
notamment à Toulouse (20.000 personnes selon les organisateurs,
15.000 selon la police) et Bordeaux (10.000).
Dans le
Sud-Ouest, en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, les défilés
ont rassemblé 6.000 personnes à Montpellier, 4.000 manifestants à
Périgueux, 3.500 à Pau, 3.000 à Perpignan, 1.500 à Auch et Foix,
selon la police.
Dans le
Grand Ouest, quelque 10.000 personnes ont défilé à Nantes, 5.000
à Rennes, 4.000 à Poitiers, 3.500 à Quimper et Saint-Brieuc,
3.000 à Lorient, 2.000 à Brest.
Dans le
Sud-Est, les manifestations ont notamment réuni 10.000 personnes à
Nîmes et Toulon (3.000 et 5.000 selon la police), 5.000 personnes
à Avignon, 3.000 à Nice.
La journée
d'action de samedi s'appuyait sur la "déclaration
commune" du 6 janvier, avalisée par l'ensemble de l'échiquier
syndical.
La démarche
syndicale unitaire tient en sept points: haut niveau de retraite;
droit à la retraite à taux plein dès 40 ans de cotisation même
avant 60 ans; droit à la retraite à taux plein à 60 ans; prise en
compte des métiers pénibles; minimum garanti pour les plus démunis;
fin de l'exclusion de l'emploi des jeunes et des plus de 50 ans;
garantie de ressources financières suffisantes au Fonds de réserve
des retraites.
Un sondage
Ifop réalisé pour Dimanche Ouest-France reflète la complexité du
chantier à mener. Les Français sont 68% à manifester leur
attachement à la retraite à 60 ans mais sont aussi 73% à refuser
une augmentation des cotisations sociales et 84% à rejeter l'idée
d'une diminution du niveau des pensions.
Ils sont
cependant 61% à être favorables aux fonds de pension pour compléter
l'actuel système de répartition et 78% à favoriser l'idée d'un référendum
pour trancher le débat.
Défilé
unitaire des responsables syndicaux pour les retraites
[2003-02-01 17:20]
PARIS (Reuters)
- Les leaders syndicaux ont manifesté samedi après-midi côte à côte
à Paris pour défendre la retraite à 60 ans et le régime par répartition
et réclamer du gouvernement qu'il "travaille avec les
syndicats" pour construire sa future réforme.
La
manifestation parisienne, sous la neige et par un vent glacial, a réuni
des fédérations syndicales du privé et du public de toute l'Ile-de-France.
Elle a rassemblé quelque 50.000 personnes selon les organisateurs,
25.000 selon la police.
Le défilé,
de la place de la République à celle de la Nation, s'est déroulé
sans incident.
Le carré
de tête a réuni les responsables syndicaux des sept organisations
à l'origine de cette "journée de mobilisation nationale
unitaire": Bernard Thibault (CGT), François Chérèque (CFDT),
Marc Blondel (Force ouvrière), Jacques Voisin (CFTC), Jean-Luc
Cazettes (CFE-CGC), Alain Olive (Unsa) et Gérard Aschiéri (FSU).
L'union
syndicale G10-Solidaires et le mouvement altermondialiste Attac se
sont notamment joints à leur initiative.
"Ensemble,
agissons pour l'avenir des retraites", proclamait la banderole
de tête, accompagnée des slogans "L'avenir des retraites est
entre vos mains" et "La retraite nous concerne tous".
Les
dirigeants des cinq confédérations syndicales, qui n'avaient pas défilé
côte à côte depuis la manifestation pour les retraites complémentaires
du 25 janvier 2001, se sont félicité d'une forte mobilisation
nationale, à deux jours de la déclaration du Premier ministre
devant le Conseil économique et social.
Les
dirigeants syndicaux se rendront au CES lundi pour y entendre
Jean-Pierre Raffarin exposer ses pistes et sa méthode pour une réforme
qu'il entend mener à bien d'ici juillet.
Au total,
106 manifestations ont rassemblé plus de cent mille personnes dans
toute la France. Les organisations syndicales misaient sur cette
mobilisation massive pour légitimer leur revendication de véritables
discussions avec le gouvernement, fragilisé par l'avalanche des
plans sociaux.
"ASSOCIES
A UNE VRAIE NEGOCIATION"
"La
journée d'aujourd'hui montre que les salariés, les retraités, les
jeunes, les moins jeunes veulent être, par le biais de leurs représentants,
associés à une vraie négociation" sur les retraites, a
souligné Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT.
"Au
fil du temps, le gouvernement devra en tenir compte et ne devra pas
seulement s'appuyer sur des tableaux financiers, des recommandations
d'économistes, de sociologues ou je ne sais quels experts",
a-t-il ajouté.
"Notre
message est double", a renchéri François Chérèque, secrétaire
général de la CFDT. "Montrer au gouvernement mais aussi aux
Français que sept syndicats se mettent ensemble pour dire 'il faut
faire une réforme des régimes de retraites' et montrer au
gouvernement qu'il doit entendre ce message et travailler avec les
syndicats pour construire cette réforme."
Marc
Blondel, pour Force ouvrière, a espéré "que le gouvernement
comprenne qu'on ne va pas se laisser déshabiller, qu'on ne va pas détricoter
ce qu'on a mis 50 ans à mettre debout".
"Il
faut revenir aux 37,5 ans pour tous", a-t-il réaffirmé.
"Economiquement, c'est possible: c'est une question de réaffectation
des richesses produites, on le démontrera."
Certains
des slogans les plus repris abondaient dans le sens du secrétaire général
de FO. Ils réclamaient "Privé, public, 37,5 ans pour tous et
pas un jour de plus" et disaient "Non aux fonds de
pension, oui à la répartition".
Mais la
journée d'action de samedi s'appuyait sur la "déclaration
commune" du 6 janvier, avalisée par l'ensemble de l'échiquier
syndical, qui se garde de trancher ouvertement la question de la durée
de cotisation.
La démarche
syndicale tient en sept points: haut niveau de retraite; droit à la
retraite à taux plein dès 40 ans de cotisation même avant 60 ans;
droit à la retraite à taux plein à 60 ans; prise en compte des métiers
pénibles; minimum garanti pour les plus démunis; fin de
l'exclusion de l'emploi des jeunes et des plus de 50 ans; garantie
de ressources financières suffisantes au Fond de réserve des
retraites.
Défilé
unitaire des responsables syndicaux pour les retraites
[2003-02-01 17:20]
PARIS (Reuters)
- Les leaders syndicaux ont manifesté samedi après-midi côte à côte
à Paris pour défendre la retraite à 60 ans et le régime par répartition
et réclamer du gouvernement qu'il "travaille avec les
syndicats" pour construire sa future réforme.
La
manifestation parisienne, sous la neige et par un vent glacial, a réuni
des fédérations syndicales du privé et du public de toute l'Ile-de-France.
Elle a rassemblé quelque 50.000 personnes selon les organisateurs,
25.000 selon la police.
Le défilé,
de la place de la République à celle de la Nation, s'est déroulé
sans incident.
Le carré
de tête a réuni les responsables syndicaux des sept organisations
à l'origine de cette "journée de mobilisation nationale
unitaire": Bernard Thibault (CGT), François Chérèque (CFDT),
Marc Blondel (Force ouvrière), Jacques Voisin (CFTC), Jean-Luc
Cazettes (CFE-CGC), Alain Olive (Unsa) et Gérard Aschiéri (FSU).
L'union
syndicale G10-Solidaires et le mouvement altermondialiste Attac se
sont notamment joints à leur initiative.
"Ensemble,
agissons pour l'avenir des retraites", proclamait la banderole
de tête, accompagnée des slogans "L'avenir des retraites est
entre vos mains" et "La retraite nous concerne tous".
Les
dirigeants des cinq confédérations syndicales, qui n'avaient pas défilé
côte à côte depuis la manifestation pour les retraites complémentaires
du 25 janvier 2001, se sont félicité d'une forte mobilisation
nationale, à deux jours de la déclaration du Premier ministre
devant le Conseil économique et social.
Les
dirigeants syndicaux se rendront au CES lundi pour y entendre
Jean-Pierre Raffarin exposer ses pistes et sa méthode pour une réforme
qu'il entend mener à bien d'ici juillet.
Au total,
106 manifestations ont rassemblé plus de cent mille personnes dans
toute la France. Les organisations syndicales misaient sur cette
mobilisation massive pour légitimer leur revendication de véritables
discussions avec le gouvernement, fragilisé par l'avalanche des
plans sociaux.
"ASSOCIES
A UNE VRAIE NEGOCIATION"
"La
journée d'aujourd'hui montre que les salariés, les retraités, les
jeunes, les moins jeunes veulent être, par le biais de leurs représentants,
associés à une vraie négociation" sur les retraites, a
souligné Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT.
"Au
fil du temps, le gouvernement devra en tenir compte et ne devra pas
seulement s'appuyer sur des tableaux financiers, des recommandations
d'économistes, de sociologues ou je ne sais quels experts",
a-t-il ajouté.
"Notre
message est double", a renchéri François Chérèque, secrétaire
général de la CFDT. "Montrer au gouvernement mais aussi aux
Français que sept syndicats se mettent ensemble pour dire 'il faut
faire une réforme des régimes de retraites' et montrer au
gouvernement qu'il doit entendre ce message et travailler avec les
syndicats pour construire cette réforme."
Marc
Blondel, pour Force ouvrière, a espéré "que le gouvernement
comprenne qu'on ne va pas se laisser déshabiller, qu'on ne va pas détricoter
ce qu'on a mis 50 ans à mettre debout".
"Il
faut revenir aux 37,5 ans pour tous", a-t-il réaffirmé.
"Economiquement, c'est possible: c'est une question de réaffectation
des richesses produites, on le démontrera."
Certains
des slogans les plus repris abondaient dans le sens du secrétaire général
de FO. Ils réclamaient "Privé, public, 37,5 ans pour tous et
pas un jour de plus" et disaient "Non aux fonds de
pension, oui à la répartition".
Mais la
journée d'action de samedi s'appuyait sur la "déclaration
commune" du 6 janvier, avalisée par l'ensemble de l'échiquier
syndical, qui se garde de trancher ouvertement la question de la durée
de cotisation.
La démarche
syndicale tient en sept points: haut niveau de retraite; droit à la
retraite à taux plein dès 40 ans de cotisation même avant 60 ans;
droit à la retraite à taux plein à 60 ans; prise en compte des métiers
pénibles; minimum garanti pour les plus démunis; fin de
l'exclusion de l'emploi des jeunes et des plus de 50 ans; garantie
de ressources financières suffisantes au Fond de réserve des
retraites.
20.000
manifestants à Marseille pour la défense des retraites
[01/02/2003 17:05]
MARSEILLE
(AP) -- Environ 20.000 personnes, selon la police, ont défilé ce
samedi à Marseille (Bouches-du-Rhône) pour la défense des
retraites, mais aussi de l'emploi, entre le Vieux-Port et la Place
Castellane à l'appel de l'ensemble des grandes organisations
syndicales.
«Retraites,
réagissons aujourd'hui, demain il sera trop tard» pouvait-on lire
sur une banderole en début de cortège tandis qu'une sono placée
sur un camion crachait des slogans comme: «La retraite et la sécu,
des reculs on en veut plus».
L'ancien
candidat à la présidence de la République de la Ligue communiste
révolutionnaire (LCR), Olivier Besancenot, présent à Marseille
pour une réunion publique, s'était joint au cortège. «Aujourd'hui,
un peu d'espoir est en train de renaître, c'est aussi un peu de résignation
qui prend du plomb dans l'aile car on peut gagner un système de
retraite à 37,5 annuités» a-t-il déclaré.
«C'est un
premier point d'appui, il faut aller plus loin et faire grève dans
le public et dans le privé, le round d'observation entre les salariés
et le gouvernement est terminé», a-t-il ajouté.
De nombreux
jeunes avaient pris part au défilé à l'image de Maud, 18 ans, étudiante
en psychologie : «C'est mon avenir qui est en jeu, je n'ai pas
envie de devoir payer ma retraite toute seule, je n'ai pas plus
envie de devoir travailler jusqu'à 70 ans».
Les mineurs
de Gardanne, dont le site fermait officiellement ce samedi après
quatre siècles d'exploitation, avaient la tête ailleurs. «Là
c'est pour les retraites, pour mes acquis, mais moi je n'ai que 20
ans de mine, je me demande ce que ça va donner» s'interrogeait
Patrick Maurel, mineur désormais au chômage.
«On est dégoûté,
écoeuré, car on va acheter le charbon en Chine ou en Afrique du
sud, le travail qui se fait à l'étranger ne paiera jamais nos
retraites» a-t-il déploré.
D'autres
salariés dont les entreprises sont en difficultés avaient répondu
à l'appel. «S'il n'y a pas d'emploi, il n'y aura pas de retraite»
expliquait logiquement Agnel Salerno, représentant CFDT du leader
mondial de la carte à puce, Gemplus, qui vient de supprimer 483
postes sur Gemenos et La Ciotat.
«On a été
pris de court pour faire une banderole sur l'emploi» regrettait de
son côté Marc Signoret, secrétaire du comité d'entreprise du
site de Pechiney Aubagne dont 59 postes vont bientôt être supprimés.
«C'est une raison de plus pour être là, car chez nous la moyenne
d'âge est de 45-50 ans, nous sommes trop jeunes pour la retraite et
trop vieux pour retrouver un emploi», a-t-il poursuivi.
Dans la
manifestation, certains slogans prenaient un ton grave comme cette
inscription sur un drap blanc d'une employée de la clinique de
Miramas : «Raffarin veut qu'on travaille jusqu'à notre mort».
D'autres avaient choisi la carte de l'humour pour faire passer leur
message.
André
Liminana, de la CGT-contrôleurs à la SNCF de Marseille, avait mis
une pancarte sur la poussette de sa fille en bas-âge. On pouvait y
lire: «Papi a gagné la retraite à papa, papa défend la mienne».
AP
Retraites:
10.000 personnes à Nantes, selon la police
[01/02/2003 16:22]
NANTES (AP)
-- Quelque 10.000 personnes, selon la police, ont manifesté samedi
après-midi à Nantes (Loire-Atlantique) dans la cadre de la journée
d'action intersyndicale pour la défense de la retraite à 60 ans et
du régime par répartition.
Partis de
la place du Commerce en milieu d'après-midi, les manifestants ont
fait le tour du centre ville avant de revenir à leur point de départ.
Outre les
sept grands syndicats à l'origine de cette journée de
manifestations (CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC, UNSA et FSU) des militants
de l'association ATTAC, de Lutte Ouvrière (LO) ou encore de la
Ligue des droits de l'homme (LDH) étaient présents dans le cortège.
AP
Mobilisation
syndicale à Paris pour défendre les retraites
[2003-02-01 15:23]
PARIS (Reuters)
- Tous les responsables syndicaux français se sont retrouvés côte
à côte à Paris pour la manifestation organisée pour défendre la
retraite à 60 ans et le régime par répartition.
Plusieurs
milliers de personnes se sont rassemblées place de la République,
sous la neige et par un vent glacial. Le cortège est parti peu après
14h30 en direction de la place de la Nation.
Le carré
de tête réunit les leaders syndicaux des sept organisations à
l'origine de cette journée : Bernard Thibault (CGT), François Chérèque
(CFDT), Marc Blondel (Force ouvrière), Jacques Voisin (CFTC),
Jean-Luc Cazettes (CFE-CGC), Alain Olive (Unsa) et Gérard Aschiéri
(FSU).
C'est la
première fois depuis janvier 2001 que les dirigeants des cinq confédérations
syndicales manifestent ensemble en tête de cortège.
"L'avenir
des retraites est entre vos mains, la retraite nous concerne
tous", proclame la banderole de tête de la manifestation, qui
réunit des fédérations syndicales du privé et du public de toute
l'Ile-de-France.
Retraites:
départ de la manifestation intersyndicale parisienne
[01/02/2003 14:40]
PARIS (AP)
-- Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont commencé à défiler
samedi à Paris à l'appel de l'ensemble des organisations
syndicales pour réclamer le maintien de la retraite à 60 ans et du
régime par répartition.
Partis de
la place de la République à 14h30, les manifestants doivent gagner
la place de la Nation. La police attend 20.000 personnes dans ce
cortège parisien.
Les
manifestants, en grande majorité des fonctionnaires, répondent à
l'appel unitaire de la CGT, de la CFDT, de FO, de la CFTC, de la
CGC, de la Fédération syndicale unitaire (FSU) et de l'UNSA
(autonomes).
«Ensemble:
agir pour l'avenir des retraites» proclame la banderole en tête de
cortège, derrière laquelle ont pris place les secrétaires généraux
des organisations syndicales ayant appelé à la manifestation,
notamment Bernard Thibault (CGT), Marc Blondel (FO), François Chérèque
(CFDT) ou encore Jean-Luc Cazettes, le président de la CGC.
Plus d'une
centaine de manifestation similaires ont lieu dans toute la France
en ce samedi, à deux jours de la déclaration du Premier ministre
Jean-Pierre Raffarin sur la réforme des retraites, prévue lundi
devant le Conseil économique et social. AP
Retraites:
3.700 manifestants à Quimper
[01/02/2003 14:04]
QUIMPER
(AP) -- A l'appel des organisations syndicales, 3.700 personnes,
selon la police, ont manifesté samedi à Quimper (Finistère), dans
le cadre de la journée d'action nationale pour la défense des
retraites.
Dans le même
temps, 2.200 personnes défilaient dans les rues de Brest (Finistère)
pour défendre le régime par répartition et la retraite à 60 ans,
selon les chiffres de la police.
Les deux
manifestations, qui se sont déroulées sous une pluie battante, se
sont disloquées sans incident peu avant 13h. AP
Sondage:
78% des Français réclament un référendum sur la réforme des
retraites
[01/02/2003 13:04]
PARIS (AP)
-- Les Français veulent avoir leur mot à dire sur la réforme des
retraites. Ils sont 78% à réclamer un référendum, selon un
sondage IFOP pour l'hebdomadaire «Dimanche Ouest-France».
Ils ne sont
que 19% à souhaiter laisser le soin aux parlementaires de mener à
bien la réforme des retraites.
Sur le
fond, la majorité des personnes interrogées (52%) se prononcent
pour la suppression des régimes spéciaux permettant à certaines
catégories sociales de partir avant 60 ans. Ils sont 45% à être
contre.
Sans
surprise, 56% des salariés du salarié approuvent cette
proposition, contre 42% de ceux du public.
Dans la même
logique, 78% des personnes interrogées se disent favorables à une
durée de cotisation de 40 années pour tous. Elles sont même 59%
à l'affirmer de façon très ferme (»oui, tout à fait»), alors
que 19% y sont «plutôt favorables».
Pas moins
de 61% des Français se prononcent par ailleurs pour la création de
fonds de pension qui viendraient compléter le système par répartition.
Seuls 31% sont contre.
Toutes les
autres pistes de réformes suscitent en revanche une forte hostilité
des personnes sondées. Quelque 62% sont hostiles à l'allongement
de la durée de cotisation, alors que 68% s'opposent au recul de l'âge
du départ à la retraite au-delà de 60 ans.
Ils sont également
73% à être contre l'augmentation des cotisations sociales et 84%
à rejeter toute diminution du niveau des retraites
Ce sondage
a été réalisé par téléphone les 30 et 31 janvier auprès d'un
échantillon représentatif de 978 personnes de 18 ans et plus,
selon la méthode des quotas. AP
Les
Français seraient favorables aux fonds de pension
[2003-02-01 13:04]
PARIS (Reuters)
- Une majorité de Français soutient un recours aux fonds de
pension pour sauver les retraites et la suppression des régimes spéciaux,
mais s'oppose à l'allongement de la durée du travail, selon un
sondage Ifop à paraître dans Dimanche Ouest-France.
Cette enquête
d'opinion montre que 61% des personnes interrogées seraient
favorables aux fonds de pension pour compléter le système de répartition
actuel.
Cette adhésion
irait jusqu'à 73% chez les sympathisants de l'UMP et de l'UDF, mais
se limiterait à 53% chez les sympathisants des partis de gauche.
Les
personnes interrogées se déclarent à 52% favorables à la
suppression des régimes spéciaux, qui permettent à de nombreuses
professions du secteur public de partir plus tôt et de bénéficier
d'un meilleur dispositif.
Sans
surprise, cette option recueille surtout l'adhésion des salariés
du privé (56%), mais est minoritaire chez ceux du secteur public
(42%).
Les
personnes interrogées rejettent à une très forte majorité les
autres options de réforme. Ils s'opposent à 62% à un allongement
de la durée de cotisation, à 68% au recul de l'âge de départ à
la retraite au-delà de soixante ans, à 73% à l'augmentation des
cotisations sociales.
Enfin,
c'est à 84% qu'est rejetée l'idée d'une diminution de la valeur
des pensions de retraite.
Concernant
la procédure que devrait choisir le gouvernement pour l'adoption de
sa réforme, les personnes interrogées déclarent à 78% leur préférence
pour un référendum, contre 19% qui seraient d'accord pour laisser
le Parlement trancher.
Le sondage
a été réalisé les 30 et 31 janvier sur un échantillon de 978
personnes, choisies selon la méthode des quotas.
Retraites:
13.000 manifestants à Toulouse
[01/02/2003 13:02]
TOULOUSE
(AP) -- Environ 13.000 personnes, selon la police, ont défilé
samedi matin dans le centre de Toulouse dans le cadre de la journée
de mobilisation sur les retraites.
Des salariés
de grandes entreprises privées et publiques de la région (Airbus,
Air France, EDF-GDF, Thales, Motorola, GIAT, Carrefour...), ainsi
que des employés des services publics (Impôts, douanes, hôpitaux,
police, enseignement) avaient répondu à l'appel des syndicats.
La CGT,
venue en force, ouvrait le cortège, avec pancartes, banderoles et
ballons et matériel de sonorisation, suivie par la CFDT, FO, UNSA,
CFE-CGC, SNES FSU, SUD-Solidaires, mais aussi le parti socialiste,
le parti communiste, Lutte Ouvrière, la Ligue communiste révolutionnaire
et le mouvement Attac.
«Il nous
exploitent, ils licencient, c'est aux patrons de payer nos pensions»,
criaient des manifestants, alternant chansons et slogans. «Les
ministres: 70% d'augmentation, les retraités: 0%. Merci Raffarin»,
«Fonds de pension, piège à con», «Solidarité entre générations=retraite
par répartition», pouvait-on lire sur certaines pancartes.
Quelque 106
manifestations intersyndicales et interprofessionnelles sont organisées
samedi dans toute la France à l'initiative de la CFDT, la CGC, la
CFTC, la CGT, FO, la Fédération syndicale unitaire et l'Union
nationale des syndicats autonomes (UNSA), qui appellent l'ensemble
des salariés et des retraités du public et du privé à défiler
pour la défense du régime par répartition, et de la retraite à
60 ans. AP
Retraites:
environ 13.000 manifestants à Bordeaux
[01/02/2003 12:57]
BORDEAUX
(AP) -- Environ 13.000 manifestants, selon la police, ont défilé
samedi à la mi-journée dans le centre de Bordeaux (Gironde) pour
la défense des retraites.
Dans le
cortège, parti de la place Gambetta, banderoles et pancartes
appelaient ironiquement Alain Juppé, le député-maire de la ville
et président de l'UMP, à prendre sa retraite: «Juppé a raison,
la retraite à 57 ans avec 37 ans et demi de cotisations».
Quelque 106
manifestations intersyndicales et interprofessionnelles sont organisées
samedi dans toute la France à l'initiative de la CFDT, la CGC, la
CFTC, la CGT, FO, la Fédération syndicale unitaire et l'Union
nationale des syndicats autonomes (UNSA), qui appellent l'ensemble
des salariés et des retraités du public et du privé à défiler
pour la défense du régime par répartition, et de la retraite à
60 ans. AP
Retraites:
quelque 7.500 manifestants à Rennes
[01/02/2003 12:51]
RENNES (AP)
-- Quelque 7.500 personnes, selon la police, ont participé samedi
à Rennes (Ille-et-Vilaine) à la manifestation départementale
unitaire pour la défense des retraites.
Derrière
une banderole qui proclamait «Ensemble pour garantir nos retraites»,
de nombreuses délégations venues de tout le département,
notamment de Saint-Malo, Redon, Vitré et Fougères, ont défilé
dans le centre de Rennes.
La
manifestation a rassemblé des fonctionnaires, des salariés de
Thomson, Peugeot-Citroën, d'EDF-GDF, de la SNCF, ou du secteur de
la métallurgie, bien représenté. Les manifestants scandaient «fonctionnaires
solidaires du privé», «non à la déperdition des retraites».
Parti de la
place de la République, le cortège, qui comptait un âne, s'est
dispersé devant le Parlement de Bretagne après une demi-heure de
marche sous la pluie.
Quelque 106
manifestations intersyndicales et interprofessionnelles sont organisées
samedi dans toute la France à l'initiative de la CFDT, la CGC, la
CFTC, la CGT, FO, la Fédération syndicale unitaire et l'Union
nationale des syndicats autonomes (UNSA), qui appellent l'ensemble
des salariés et des retraités du public et du privé à défiler
pour la défense du régime par répartition, et de la retraite à
60 ans. AP
Mobilisation
pour la défense du système de retraites
[2003-02-01 12:47]
BORDEAUX (Reuters)
- Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont commencé à
manifester en fin de matinée à Bordeaux, à Toulouse et dans
l'Ouest, notamment à Rennes, pour la défense du système de
retraites.
Les
premiers cortèges, qui se sont déroulés sans incidents, étaient
déjà importants avec environ 15.000 personnes à Toulouse,
plusieurs milliers de manifestants à Bordeaux et de 5.000 à 6.000
personnes à Rennes.
Au total,
plus de cent manifestations unitaires sont prévues partout en
France à l'appel des cinq confédérations (CGT, CFDT, FO, CFE-CGC
et CFTC), de la FSU et l'Unsa, fédérations leaders dans la
Fonction publique, rejointes par l'union syndicale G10-Solidaires.
Trois défilés
régionaux sont programmés à Paris, Lille et Metz. Cette
mobilisation intervient à deux jours d'un discours du Premier
ministre Jean-Pierre Raffarin, qui doit présenter sa méthode de
travail et proposer un calendrier, lundi, devant le Conseil économique
et social.
A Bordeaux,
plusieurs milliers de personnes ont défilé dans le centre de la
ville. La manifestation a démarré en milieu de matinée sur la
place de la Comédie pour se diriger vers la préfecture, où une délégation
devait être reçue.
"Public-privé
pour les 37,5 annuités", "notre retraite nous
appartient", "Sauvons la retraite par répartition",
proclamaient les banderoles.
D'autres
prenaient à témoin le député-maire de Bordeaux et président de
l'UMP Alain Juppé, qui vient de faire valoir ses droits à la
retraite de fonctionnaire à l'âge de 57 ans avec 38,5 annuités.
"Il a raison !", pouvait-on lire sur un calicot.
"NE
NOUS PRENEZ PAS POUR DES ANES"
"Ils
veulent introduire la capitalisation, allonger la durée du travail.
Nous disons non. La retraite par répartition est un acquis social
que les patrons veulent nous enlever", a déclaré à Reuters
un manifestant CGT.
A Rennes (Ille-et-Villaine),
de 5.000 à 6.000 manifestants ont défilé en compagnie d'un âne
recouvert d'un drap proclamant: "Ne nous prenez pas pour des ânes".
Une autre
pancarte prenait pour cible "Chirac, Seillière, Raffarin, le
trio de combat pour pressurer la France d'en-bas".
La police a
aussi dénombré 3.500 manifestants à Quimper et 2.200 à Brest.
D'autres manifestations étaient prévues dans l'après-midi à
Vannes, Saint-Brieuc, Lorient, Nantes et Laval.
A Toulouse,
15.000 personnes selon la police, plus de 20.000 selon les
organisateurs, ont défilé de la place Arnaud Bernard vers le
Capitole où le défilé devait se disperser en fin de matinée.
A Auch,
dans le Gers, près de 1.500 personnes ont défilé. d'autres cortèges
étaient annoncés pour l'après-midi à Montpellier et à
Perpignan, ainsi que dans la préfecture de l'Ariège, Foix.
Dans cette
localité, les manifestants devaient être rejoints par des élus et
les employés de l'usine Péchiney d'Auzat, dont la fermeture a été
annoncée cette semaine.
Retraites:
quelque 4.000 manifestants à Périgueux
[01/02/2003 12:42]
PERIGUEUX
(AP) -- Entre 3.500 et 4.000 personnes, selon la police, ont
manifesté samedi à Périgueux dans le cadre de la journée
d'action pour les retraites.
Le dossier
des retraites n'avait jamais mobilisé autant de manifestants dans
le chef-lieu de la Dordogne. Le cortège réunissait des pompiers,
des cheminots et des salariés du privé notamment. Les manifestants
ont défilé dans le centre-ville avant de se rassembler devant la
préfecture.
Quelque 106
manifestations intersyndicales et interprofessionnelles sont organisées
samedi dans toute la France à l'initiative de la CFDT, la CGC, la
CFTC, la CGT, FO, la Fédération syndicale unitaire et l'Union
nationale des syndicats autonomes (UNSA). Ces syndicats ont appelé
l'ensemble des salariés et des retraités du public et du privé à
défiler pour la défense du régime par répartition, et de la
retraite à 60 ans. AP
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