Retraites,
Faux problèmes,
vraies solidarités
Ouvrage de 128
pages, prix : 6 €. Il est publié en collaboration avec les éditions
Syllepse.
par Anne
Féray, Élisabeth Labaye, François Labroille, Arnaud Parienty,
Jean-François Quantin, Daniel Rallet, avec la collaboration de
Marcel Brissaud, Gilbert Castelli, Dominique Deligny, Pierre
Duharcourt, Madeleine Lagane, Jean-Pierre Grolleau
L’allongement
de l’espérance de vie et donc de la durée des retraites se
combine avec d’autres phénomènes tels que les études plus
longues, le chômage, la mobilité, la précarité. Tout cela
modifie les termes dans lesquels se pose la question des retraites.
Cela doit-il se
traduire par une baisse sensible de leur montant, avec pour les plus
modestes le risque d’un retour de la pauvreté ? Ou par un
allongement de la durée de cotisation ?
Ou la société
a-t-elle les moyens de financer collectivement ces retraites plus
longues, ce nouvel âge de la vie ?
Pour le
gouvernement, qui n’hésite pas pour cela à opposer le public et
le privé, la cause est entendue. Certes, l’idée de remplacer les
systèmes actuels de répartition par la capitalisation a -
provisoirement tout au moins – du plomb dans l’aile avec la débâcle
boursière. Mais l’objectif demeure, en France comme dans toute
l’Union européenne : il faudrait cotiser plus longtemps,
c’est-à-dire retarder dans les faits l’âge de la retraite et,
dans le même mouvement, accepter de voir le montant de la pension
finalement perçue sérieusement rogné.
Pour la FSU, il
y a d’autres choix. Trop chers comme on le répète à l’envi ?
Le récent rapport du Conseil d’orientation des retraites montre
au contraire que l’avenir est maîtrisable. Il en coûtera tout au
plus, retour sur les dégradations de cette dernière décennie
compris, quelque six ou sept pour cent supplémentaires du produit
intérieur brut répartis sur les quarante années qui viennent. Pas
plus que ce qui a été fait pour les retraites au cours de période
équivalente qui vient de s’écouler.
Comme le
montrent les auteurs, l’éventail est en fait très large. Les
pressions pour aller vers des reculs sociaux sont diverses et
fortes. Mais rien n’est joué. C’est sans doute l’un des défis
les plus importants pour le mouvement syndical aujourd’hui.
On peut
consulter le sommaire
et la préface
sur ce site.
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