GUERRE AU LIBAN ET EN PALESTINE

HALTE AU MASSACRE !

Presse


Communiqué de presse FSU - Paris 10 Août 2006
Indignation et inquiétude
face à l’offensive militaire israélienne au Liban

La FSU réitère son indignation et son inquiétude face à l’offensive militaire israélienne au Liban et la crise humanitaire qui en résulte ainsi que devant la dégradation de la situation dans les territoires occupés.

Après plusieurs semaines de combats, la situation du peuple libanais devient chaque jour plus insoutenable. Des pans entiers du pays, villes, villages, hôpitaux, écoles, infrastructures routières, etc..., sont systématiquement pilonnés. Ce pilonnage multiplie les morts et les blessés dans les populations civiles, jette sur les routes toujours plus de réfugiés et rend l’aide humanitaire internationale de plus en plus difficile. Dans le même temps la situation dans les territoires palestiniens occupés ne cesse de se dégrader ;. les populations civiles du nord d’Israël sont soumises à des tirs de plus en plus meurtriers de la part du Hezbollah.

La FSU condamne la logique guerrière qui prévaut depuis plusieurs années. Les bombardements de populations civiles, les prises d’otages, ne sauraient constituer une solution à la crise : seule une négociation débouchant sur une paix durable est capable de garantir à tous les peuples de la région, israélien, libanais , palestinien, leur droit imprescriptible à vivre en sécurité dans des états souverains aux frontières sûres et reconnues.

Face aux tergiversations et à l’impuissance des instances internationales, la FSU réaffirme son exigence d’un cessez le feu immédiat et sans préalable, accompagné du retrait de troupes israéliennes du Liban, de l’arrêt des bombardements et tirs de roquettes ; elle exige la pleine application des résolutions de l’ONU concernant les territoires Palestiniens et le Liban et l’ouverture de négociations dans ce cadre ; elle demande la libération des soldats israéliens kidnappés et des membres du gouvernement et du Conseil Législatif Palestinien emprisonnés.

La FSU demande au gouvernement français et aux instances européennes de mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour faire aboutir ces solutions au plus vite. Elle appelle les personnels à manifester sous toutes les formes leurs exigences et leur solidarité envers le peuple libanais, notamment en participant à toutes les initiatives (manifestations, rassemblements...) qui vont dans ce sens.

Elle appelle notamment à réussir les manifestations unitaires du 12 août.

COMMUNIQUE DE PRESSE
CESSEZ LE FEU AU LIBAN !

L’émotion est grande face à la situation créée par la guerre au Liban, les bombardements qui visent les populations civiles, la destruction des infrastructures, le déplacement de plus d’un million de personnes. C’est une vraie catastrophe humanitaire et rien ne permet de penser que la situation va trouver une solution rapide.

La FSU, par l’intermédiaire de son Secrétaire Général Gérard ASCHIERI, s’est adressée solennellement au Président de la République, dès le 17 juillet, pour que la France fasse tous ses efforts pour obtenir un cessez le feu immédiat et sans conditions afin que la négociation permette d’assurer à tous les peuples de la région une vraie sécurité durable.

La FSU appelle au rassemblement organisé le Samedi 12 Août à 11 heures,
Place de la Liberté à Toulon.

Le secrétaire départemental FSU, Michel FORTUNA

GUERRE AU LIBAN
ET EN PALESTINE

HALTE AU MASSACRE !

Le rassemblement du lundi 7 août aura permis de rassembler plus d'une centaine de personnes.
Les organisations présentes ont décidé de poursuivre l'action, sur la base de la déclaration lue.

Elles appellent à un nouveau 
Rassemblement Samedi 12 Août
à 11h place de la Liberté à  Toulon

Il s'agit de VPJM, Sud-éducation, ATTAC, PCF, comité de chômeurs CGT, Ligue des droits de l'homme, FSU.
D'autres organisations que nous contactons pourront se joindre à l'appel à manifester.
Chacun peut déjà diffuser cet appel le plus largement possible.
Il faut accentuer la pression pour obtenir un cessez le feu.

Pour l'aide humanitaire
au Liban

Don à libeller Solidarité Laïque
contact 04 94 24 72 72
fax 04 94 24 72 99

  • Secours Populaire Français
    Urgence Liban
    www.secourspopulaire.fr
    5 montée Jules Vernes 83 000 TOULON
    04 94 41 50 15

9/11 rue Froissart 75140 Paris Cedex 03
CCP 23 33 S PARIS

Appel FSU
LIBAN : La FSU s’adresse solennellement au Président de la République
17 juillet 2006
Fédération Syndicale Unitaire

Monsieur le Président,

Nous venons de recevoir un message de nos camarades du syndicat des enseignants du Liban.

Ce message insiste sur la situation désespérante que vit le peuple libanais. Je me permets de vous en citer la conclusion : « Amis, où que vous soyez, essayez d’intervenir auprès de votre gouvernement, afin qu’ils interviennent à leur tour auprès de l’ONU. De grâce que la communauté internationale oublie un peu la politique des deux poids deux mesures et qu’elle soit équitable pour une fois et fasse quelque chose pour arrêter cet abominable crime, ce carnage, avant qu’il ne soit trop tard et que tout un peuple poussé au désespoir ne devienne de nouveaux fedaïynes ».

Relayant ce message auprès de vous, je me permets de vous demander que notre pays fasse tous ses efforts pour obtenir un cessez-le-feu immédiat et sans condition afin que la négociation permette d’assurer à tous les peuples de la région une vraie sécurité durable.

Veuillez croire, Monsieur le Président........

Gérard ASCHIERI

 

Déclaration lue au rassemblement du 7 août 2006

Nous sommes ici aujourd’hui pour rejoindre tous ceux qui, de part le monde, refusent cette évolution de la situation au Proche-orient vers une catastrophe. Et il y a urgence !

Nous appelons tous les belligérants à un cessez le feu immédiat.

Nous condamnons avec fermeté les bombardements qui visent les cibles civiles : immeubles d’habitation, ponts, routes et autoroutes, infra-structures, centrales électriques, etc…. Déjà, blessés et tués se comptent par milliers, un million de personnes sont déplacées au Liban, souvent les plus démunies. Les destructions, au Liban et à Gaza, mais aussi en Israël, ajoutent encore de la misère et de la haine. Une catastrophe humanitaire se prépare.

Nous appelons les différentes  parties à ouvrir le dialogue, seul chemin pouvant mener vers la paix. Les décisions unilatérales ne peuvent conduire qu’à un éloignement des diverses positions. Les peuples et les gouvernements de la région sont condamnés à s’entendre pour vivre en voisins, dans la sécurité et la paix, refusant la domination  de l’un sur les autres.

Nous appelons, d’abord, comme condition initiale, au respect de toutes les résolutions de l’ONU. Nous demandons, avec force, à la communauté internationale de jouer son rôle, en assurant l’application de ses décisions, dont certaines sont restées sans effet dans la région depuis près de 60 ans.

La France et le gouvernement français doivent être plus clairs et accentuer leur pression, avec l’Union Européenne, pour obtenir sans délai l’arrêt des combats, le retrait de l’armée israélienne du Liban, le respect des frontières et l’ouverture des négociations politiques qui pourront seules mener à la paix et la sécurité de tous dans la région. Avec sans doute, par la suite, l’envoi d’une force internationale d’interposition sous la responsabilité de l’ONU. 

Nous voulons aussi rappeler qu'il n'y aura pas de paix durable dans la région tant que ne seront pas traitées par les instances internationales les grands problèmes de la région, à commencer par la question palestinienne.... Nous n’oublions pas, qu’en ce moment même, en Palestine aussi, à Gaza, les combats et les bombardements continuent, ainsi que l’arrestation d’élus palestiniens.

Le respect des frontières, de l’indépendance et de la sécurité de chacun des pays de la région, ainsi que les droits du peuple palestinien, sont les conditions premières à toute avancée réelle vers la paix.

Nous resterons mobilisés, pour faire avancer ces différents objectifs, tous tournés vers la paix au Proche-Orient.

Toulon, le 7 août 2006

samedi 12 aout 2006, 19h24

Liban : des milliers de manifestants dans plusieurs villes de France

 

PARIS (AFP) - Des manifestations dans plusieurs villes de France ont réuni samedi des milliers de personnes pour réclamer la paix au Liban.

A Paris, répondant à l'appel lancé par le Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, 2000 à 3000 manifestants se sont réunis sur la Place du Châtelet à 15H00 sous une pluie fine avant d'entamer une marche qui devait s'achever vers 19H00 place de l'Opéra.

En tête de cortège, les manifestants parmi lesquels se trouvaient notamment des sympathisants de la CGT, arboraient de nombreux drapeaux libanais, et portaient une grande banderole réclamant l'"arrêt immédiat et sans conditions des bombardements".

D'autres brandissaient des pancartes où l'on pouvait lire: "Liban, Palestine, Irak, Afghanistan: résistance" ou "Touche pas au Liban" ou bien encore "Arrêtez le massacre: contre la guerre impérialiste et vive la solidarité des peuples".

A Marseille, quelques centaines de personnes ont défilé samedi dans le centre de Marseille au cri de "cessez-le-feu" pour demander l'arrêt des attaques israéliennes au Liban et contre les Palestiniens.

Des manifestants brandissant des drapeaux libanais, parmi lesquels de très jeunes enfants, ouvraient le cortège qui a progressé dans le calme.

Ils étaient suivis de militants pro-palestiniens et de militants du PCF, de la CGT, de la LCR, des Verts ou d'autres brandissant les drapeaux arc-en-ciel de la paix ou une banderole de l'Union juive pour la paix.

De nombreuses pancartes ou autocollants, présentant parfois des photos de victimes ou de bombes, dénonçaient le "terrorisme d'Etat d'Israël". D'autres proclamaient "Bush voyou" ou "arrêtez le massacre".

Environ 600 personnes, selon les organisateurs et la police, ont manifesté samedi dans les rues de Strasbourg pour réclamer la paix au Liban, a constaté un journaliste de l'AFP.

Le défilé, réuni à l'appel d'associations et de partis de gauche (PCF, LCR, Jeunes socialistes), est parti de la place Kléber, en plein centre-ville, peu avant 16H30.

Derrière un drapeau libanais ouvrant la marche, plusieurs personnes portaient des pancartes sur lesquelles étaient affichées des photos montrant des victimes des bombardements israéliens.

"Nous sommes là pour protester contre la guerre menée par Israël contre le Liban. Nous voulons l'arrêt des massacres, nous voulons la paix", a notamment expliqué Hussen Fach, étudiant libanais de 28 ans.

Plusieurs banderoles dénonçaient par ailleurs le "terrorisme israélien" tandis que les manifestants scandaient "Bush, Olmert criminels", "Honte, honte à Israël", ou encore "De Beyrouth à Gaza, de Naplouse à Ramallah, résistance".

Le cortège s'est séparé sans incident en fin d'après-midi.

Environ 300 personnes ont manifesté samedi dans les rues de Lille pour dénoncer les attaques israéliennes au Liban et réclamer la paix au Proche-Orient, a constaté un journaliste de l'AFP.

Le défilé, organisé à l'appel de diverses associations et de partis de gauche et d'extrême gauche (PCF, Verts, LCR), était ouvert par des ressortissants de la communauté libanaise, qui brandissaient une banderole affirmant : "Crime contre l'humanité: le Liban est en feu".

Avant d'entamer leur marche, des manifestants ont chanté l'hymne national libanais. "Sauvez les enfants, sauvez le Liban, sauvez la Palestine, arrêtez la guerre, arrêtez les massacres", ont-ils ensuite entonné.

Ils brandissaient des pancartes où était inscrit: "Combien de massacres faut-il encore pour que les libres de ce monde réagissent?" ou "les enfants du Liban ont droit à la vie".

Une quarantaine de personnes ont également défilé à Dunkerque (Nord), selon la police, pour la paix au Liban.

Les bombardements israéliens au Liban ont fait plus de 1.100 morts, dont plus de mille civils, et quelque 3.600 blessés. Côté israélien, 86 soldats et 40 civils ont été tués.

Le Conseil de sécurité a voté vendredi soir à l'unanimité une résolution appelant le Hezbollah libanais à cesser immédiatement toutes ses attaques, et Israël à mettre un terme immédiatement à son offensive militaire au Liban.

samedi 12 août 2006, 9h52

La communauté internationale a pris "ses responsabilités"


NEW YORK
(AFP) - La communauté internationale, en décidant l'arrêt de la guerre au Liban et en Israël, "prend aujourd'hui ses responsabilités", a déclaré vendredi au Conseil de sécurité de l'Onu le chef de la diplomatie française, Philippe Douste-Blazy.
"Le Conseil de sécurité des Nations unies décide l'arrêt de la guerre au Liban et en Israël", a dit M. Douste-Blazy dans un discours prononcé aux côtés du secrétaire général de l'Onu Kofi Annan et de plusieurs de ses homologues, dont la secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice.

"Enfin, il est mis fin aux destructions, aux centaines de milliers de déplacés de part et d'autre de la frontière, à une situation économique et humanitaire chaque jour de plus en plus dramatique", a-t-il souligné peu avant le vote de la résolution.

"L'essentiel, dans un premier temps, est d'obtenir une cessation des hostilités, mais aussi l'enclenchement immédiat d'un processus qui verra le déploiement de l'armée libanaise au sud, avec l'aide d'une Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban) renforcée", a fait valoir le ministre.

Il a souligné que "cela se fera de façon concomitante avec le retrait graduel, progressif, de l'armée israélienne au sud de la ligne bleue (frontière israélo-libanaise reconnue par l'Onu)".

Le ministre français, dont le pays a été avec les États-Unis à l'origine du texte de compromis, a dit qu'il était "également indispensable d'amorcer un règlement des questions frontalières et en particulier des fermes de Chebaa", estimant que cette question était "au cœur du conflit".

"Pour la première fois, cette résolution engage un processus, sous l'égide du secrétaire général, pour traiter cette question", a-t-il dit.

Les Fermes de Chebaa (un territoire d'une vingtaine de km2 surplombant le lac de Tibériade, aux confins du Liban, de la Syrie et d'Israël et qui constitue la principale pierre d'achoppement des relations entre les trois pays, NDLR) ont été conquises par Israël en 1967 sur la Syrie mais Beyrouth les revendique avec l'appui de Damas.

M. Douste-Blazy a rappelé que la France avait souhaité fixer "dès à présent les principes et éléments d'un cessez-le-feu durable et d'une solution politique d'ensemble".

En ce qui concerne le renforcement de la Finul, il a qualifié d'"historique" la décision du Conseil de sécurité de porter ses effectifs -actuellement de quelque 2.000 hommes- à un maximum de 15.000.

La France, "déjà présente au sein de la Finul, examinera, avec ses partenaires européens, l'éventuel soutien supplémentaire qu'elle sera en mesure d'apporter à cette force", a dit le ministre.

M. Douste-Blazy a souhaité que la communauté internationale "offre demain au peuple palestinien" ce qu'elle "offre aujourd'hui au Liban". Il en va, a-t-il dit, "de l'avenir d'une région qui a trop souffert et qui doit renouer avec la paix".

samedi 12 août 2006, 9h47


Paris salue la résolution de l'Onu, participera à la force au Liban

PARIS (AFP) - Jacques Chirac a salué l'adoption de la résolution des Nations unies sur le Liban et a assuré que la France participera au renforcement de la forces des Nations unies au Liban (Finul), samedi dans un communiqué.

"Je salue l'adoption à l'unanimité, cette nuit, par le Conseil de sécurité des Nations Unies, de la résolution appelant à une cessation complète des hostilités au Liban", a indiqué le chef de l'État dans un communiqué rendu public par l'Élysée.

Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté vendredi soir à l'unanimité de ses quinze membres, une résolution appelant à la cessation des hostilités au Liban.

"Conformément à ses responsabilités, la France prendra sa part dans la mise en oeuvre de cette résolution, particulièrement en ce qui concerne la nouvelle Finul. Elle déterminera le renforcement de sa participation en fonction des moyens d'action donnés à cette force et de l'existence d'une juste répartition entre les pays qui fourniront des contingents", selon ce communiqué.

La France était à l'origine de cette résolution, qu'elle a négociée durant une dizaine de jours avec les Etats-Unis.

Paris tenait cependant depuis plusieurs jours à ce que les objections des pays arabes, et notamment du Liban, soient prises en compte.

"Depuis le début de la crise, la France a estimé qu'il ne pouvait y avoir de solution militaire et a déployé tous ses efforts pour parvenir à l'arrêt immédiat des violences. Au-delà, elle a formulé des propositions pour un règlement offrant aux parties les garanties politiques indispensables pour renforcer la souveraineté du Liban et la sécurité d'Israël", selon l'Élysée.

Le président français a souligné qu'"au moment où se trouvent réunies les conditions pour mettre fin aux combats, aux souffrances des populations et aux destructions innombrables qu'ils entraînent, la France lance un appel aux parties pour qu'elles cessent aussitôt les hostilités et confirment au Secrétaire général des Nations unies leur engagement à respecter les dispositions de la résolution adoptée".

Jugeant qu'"il est de la responsabilité des États, des gouvernements et de tous les acteurs impliqués d'y répondre", le chef de l'État a indiqué que l'"arrêt des combats doit conduire au retrait de l'armée israélienne et au déploiement simultané de l'armée libanaise et de la Finul renforcée, à la réouverture des ports et aéroports, au retour des personnes déplacées".

"Un vaste mouvement de solidarité internationale doit se déclencher au bénéfice des populations si cruellement éprouvées et pour la remise en état des infrastructures ravagées. La France y apportera tout son concours", a assuré M. Chirac.


samedi 12 août 2006, 4h47

Liban: Jacques Chirac salue la résolution du Conseil de sécurité et appelle à cesser les hostilités "aussitôt"

PARIS (AP) - Le président Jacques Chirac a salué l'adoption vendredi par le Conseil de sécurité des Nations unies de la résolution prévoyant la fin des hostilités entre Israël et le Hezbollah, appelant les parties à s'y conformer "aussitôt", selon un communiqué diffusé par l'Élysée, qui assure que la France "prendra sa part dans la mise en oeuvre de cette résolution" qu'elle a co-rédigé avec les Etats-Unis.

"Au moment où se trouvent réunies les conditions pour mettre fin aux combats, aux souffrances des populations et aux destructions innombrables qu'ils entraînent, la France lance un appel aux parties pour qu'elles cessent aussitôt les hostilités", déclarait l'Élysée dans un communiqué diffusé tôt samedi heure française.

La résolution, adoptée à l'unanimité, appelle à une cessation immédiate de l'offensive israélienne et des tirs de roquettes du Hezbollah, qui doit "conduire au retrait de l'armée israélienne et au déploiement simultané de l'armée libanaise et la FINUL renforcée", force de l'ONU portée à 15.000 par la résolution et à laquelle la France compte bien participer.

"Conformément à ses responsabilités, la France prendra sa part dans la mise en œuvre de cette résolution, particulièrement en ce qui concerne la nouvelle FINUL", assure le communiqué, précisant que Paris "déterminera le renforcement de sa participation en fonction des moyens d'action donnés à cette force".

La France apportera également "tout son concours" à "un vaste mouvement de solidarité internationale (qui) doit se déclencher au bénéfice des populations si cruellement éprouvées et pour la remise en état des infrastructures ravagées". AP