Consignes
de grève
Dès le lundi 21
janvier (ou mardi 22 janvier)
Lundi 21, mardi
22, mercredi 23 ou jeudi 24 (au plus tard)
Téléphonez le
nombre de grévistes au délégué de votre secteur ou au siège
(04.94.20.87.33) ou faxez (04.94.20.87.34).
Jeudi 24 janvier
Participez
à la manif à 10 h Place de la Liberté à Toulon
Participez
à l’AG à 14 h Bourse du travail à Toulon
Jeudi 24 janvier
et les jours suivants
- Ne répondez
à aucune enquête ou sondage (administration, gendarmerie
ou police) ni oralement, ni par écrit, ni par téléphone
: indiquez qu’il s’agit d’une consigne syndicale.
- Pour les retenues
de salaires, il appartient à l’administration de faire la
preuve de la participation ou non à la grève.
Les directeurs et directrices notamment, n’ont à accomplir
aucune tâche administrative particulière à ce sujet.
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La
grève concerne tous les enseignants (des écoles maternelles,
élémentaires, spécialisées et du second degré collèges, lycées,
Segpa, lycées professionnels...) ainsi que les non-enseignants...
tous les collègues quels que soient leur service, leur fonction
(adjoint, directeur) et leur situation administrative (titulaire,
stagiaire...).
Sous prétexte de
“continuité du service public” il est possible que des pressions
soient exercées, particulièrement à l’égard des directrices
et des directeurs d’école, ainsi qu’en direction des aides
éducateurs.
Les aides éducateurs
ont le droit de grève.
En aucun cas, ils
n’ont à assurer des tâches de substitution aux enseignants
sur le temps scolaire. Il s’agit là d’un abus de pouvoir et
d’une remise en cause inadmissible du droit de grève.
Chacun pourra répondre
que, sauf réquisition individuelle signée du Préfet (et non
de l’IA ou du Recteur), aucun collègue n’est tenu d’être présent
dans son école ou son établissement ce jour-là.
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Lettre aux
parents d'élèves
Du
temps et des moyens pour la réussite de tous les élèves
Madame, Monsieur,
Alors que les
enseignants s’efforcent d’être attentifs à chaque enfant,
alors que les tâches supplémentaires s’accumulent (langue
étrangère, intégration d’enfants handicapés, projets multiples,
nouvelles technologies, nouveaux programmes, individualisation
de l’enseignement...), alors que l’on demande toujours plus
à l’école, nous avons le sentiment que notre charge de travail
est devenue très lourde, que nous manquons de temps, et
que l’école manque d’enseignants.
Ces exigences
viennent s’ajouter à une situation déjà critique dans le
département du Var, “lanterne rouge” du pays selon les indicateurs
de l’Éducation nationale (nombre d’enfants par classe, nombre
de remplaçants, de personnels spécialisés, accueil en maternelle,
etc...). Nos retards ont été chiffrés à 216 postes par le
Rectorat, et à 400 par le Collectif pour un plan de rattrapage
de l’Académie de Nice (qui regroupe, dans l’unité
les parents d’élèves et toutes les catégories de personnels
de l’Éducation Nationale).
Les 55 postes
attribués au Var pour la rentrée 2002 ne suffisent pas.
Par exemple, chaque jour, dans le Var, près de 100 classes
sont privées d’enseignants faute de remplaçants.
Les enseignants
des écoles seront en grève pour des améliorations concrètes
: obtenir des moyens pour diminuer les effectifs, pour aider
les élèves en difficulté, augmenter le recrutement de professeurs
des écoles, donner du temps aux enseignants, notamment pour
le travail d’équipe.
Jeudi
24 janvier, grève dans l’Éducation Nationale
Si vous partagez nos revendications pour l’école,
nous pouvons manifester ensemble à Toulon (rendez-vous à 10
h Place de la Liberté).
L’enseignant(e) de votre enfant.
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