Après la grève du 17 octobre, la manifestation du 8 décembre à Paris,

Lettre ouverte au Premier Ministre

FAEN FERC-CGT FSU SGEN-CFDT UNSA-Éducation

FCPE FIDL UNL UNEF

 


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FAEN FERC-CGT FSU SGEN-CFDT UNSA-Éducation

FCPE FIDL UNL UNEF

 

Monsieur Jean-Pierre Raffarin

Premier Ministre

Hôtel Matignon

57 rue de Varenne

75700 Paris SP

 

Lettre ouverte

 

Paris, le 20 décembre 2002

 

Monsieur le Premier ministre,

 

Le 17 octobre dernier, au soir d'une journée nationale de manifestations et de grève majoritairement suivie par les personnels de l'Éducation et de la Recherche publique, la FAEN, la FERC-CGT, la FSU, le Sgen-CFDT, l'UNSA-Éducation, la FCPE, la FIDL, l’UNL et l’UNEF vous avaient écrit pour vous dire leur profonde inquiétude concernant le projet de loi de Finances qui ne permettait pas des choix d'avenir positifs et concernant les annonces contradictoires sur la décentralisation. Cette lettre étant restée sans réponse, la loi de Finances n'ayant pas été modifiée, l'inquiétude des personnels, des parents, des jeunes n'a cessé de croître.

Cette inquiétude, et l'exigence d'une autre politique en matière d'Éducation et de Recherche publique ont conduit les principales fédérations de l'Éducation, une fédération de parents d'élèves et les organisations d'étudiants et de lycéens à manifester à Paris le 8 décembre dernier.

Monsieur le Premier ministre, la situation est grave et le mécontentement, le désarroi, voire la colère ne cessent de s'amplifier.

À plusieurs reprises, ces dernières semaines, vous êtes intervenu pour dire l'importance que vous accordiez au système éducatif et à ses personnels. Il vous appartient de concrétiser vos déclarations par des actes et nous vous demandons donc de nous recevoir afin de débattre de la situation.

Dès la rentrée de janvier, au vu de votre réponse et des évolutions, nous saurons prendre à nouveau nos responsabilités si cela devait s'avérer nécessaire.

Nous vous prions de croire, Monsieur le Premier Ministre, en l’expression de nos sentiments respectueux.