UNEF, CÉ, UNL, FIDL, CFDT, CFE CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA
AMPLIFIER LA MOBILISATION
MARDI 4 AVRIL
NOUVELLE JOURNÉE D’ACTION

MANIFESTATION

10 heures - Place de la Liberté - TOULON


DÉCLARATION DES ORGANISATIONS SYNDICALES D’ÉTUDIANTS, DE LYCÉENS ET DE SALARIÉS

UNEF, CÉ, UNL, FIDL, CFDT, CFE CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA

AMPLIFIER LA MOBILISATION : LE 4 AVRIL NOUVELLE JOURNÉE D’ACTION

Le succès des arrêts de travail, des grèves et la puissance des manifestations du 28 mars, leur caractère unitaire et intergénérationnel, tout comme la durée du mouvement et son ampleur dans les lycées et universités montrent une mobilisation historique, pour exiger le retrait du CPE et l’ouverture de négociations.

Il est urgent que les plus hautes autorités de l’État prennent la mesure de la situation et répondent sans ambiguïté à cette revendication. Pour éviter l’enlisement du pays dans une crise profonde, le gouvernement doit s’y résoudre. L’intersyndicale demande au Président de la République d’utiliser ses prérogatives constitutionnelles pour que le CPE soit retiré.

Les organisations syndicales réitèrent l’exigence de lever l’hypothèque du CPE en le retirant et à partir de là d’engager des négociations immédiates sur l’emploi, la précarité, les modalités d’accès à l’emploi, la formation et l’avenir des jeunes.

Elles appellent les salariés, les étudiants, les lycéens, dès aujourd’hui et tout au long de la semaine à s’appuyer sur la dynamique unitaire, à multiplier les initiatives pour exprimer leur exigence de retrait. Elles les invitent notamment à intervenir auprès de tous les parlementaires.

Les organisations syndicales sont déterminées à amplifier la mobilisation. Elles mettent le gouvernement en garde contre toute tentative de coup de force notamment en direction des étudiants et des lycéens. D’ores et déjà elles décident d’une nouvelle journée d’action interprofessionnelle d’arrêts de travail, de grèves et de manifestations le 4 avril.

Paris le 29 mars 2006

Communiqué de presse
FERC-CGT FSU SGEN-CFDT UNSA Éducation

Tous en grève le 4 avril 2006

Ignorant totalement la mobilisation exceptionnelle du 28 mars avec d’importants taux de grévistes dans l’Éducation et la Recherche publique, le gouvernement continue envers et contre tous de maintenir le CPE.

Les provocations du ministre de l’Éducation, minimisant la mobilisation ou voulant rouvrir des établissements scolaires par la force ne peuvent qu’aggraver la situation.

Aussi, soucieuses de l’avenir des jeunes, les organisations syndicales Ferc-CGT, FSU, Sgen CFDT et Unsa Éducation appellent l’ensemble des personnels de l’Éducation et de la Recherche publique à une nouvelle grève et aux manifestations avec les jeunes et les salariés le 4 avril : le CPE doit être retiré.

Le 30 mars 2006

DÉCLARATION INTERSYNDICALE
POUR RÉUSSIR L’ANNE UNIVERSITAIRE,
LE GOUVERNEMENT DOIT RETIRER LE CPE

Les organisations syndicales soussignées constatent l’ampleur exceptionnelle du mouvement engagé avec les étudiants et les personnels des établissements d’enseignement supérieur, les lycéens, les salariés du public et du privé pour le retrait du CPE, demandé aussi par une cinquantaine de CA d’universités.

Elles exigent que le Président de la République et le gouvernement entendent enfin cette mobilisation sans précédent dans les deux dernières décennies. C’est la seule voie qui permettra aux étudiants qui y aspirent légitimement de reprendre et de valider le second semestre de cette année universitaire. Les sommations du Ministre (à l'Assemblée Nationale mardi 28, au moment où près de 3 millions de manifestants défilaient dans toute la France, réitérées ce 29 sur Europe 1), ses injonctions aux présidents d’université, nient la profondeur de la crise. Le retrait du CPE est la condition impérative pour que des négociations s’ouvrent. Une fois cette condition remplie, dans les établissements d’enseignement supérieur, des modalités de reprise des enseignements et examens, qui ne pénalisent pas les étudiants et ne nuisent pas à la qualité des diplômes, pourront être débattues avec les étudiants, les personnels et validées, après débat au CEVU et au CA, comme l’a déjà affirmé le CNESER dans la motion votée le 20 mars, conformément à l’autonomie pédagogique définie par le Code de l’Éducation.

Les syndicats soussignés adresseront ce texte aux Ministres. Ils le porteront à la connaissance des Présidents d’Université afin que les mesures soient prises en ce sens dans leurs établissements.

Paris, le 30 mars 2006

FSU : SNESUP - SNCS - SNEP - SNASUB
CGT : FERC-SUP - SNTRS
CFDT : SGEN-CFDT
UNSA : A & I - SNPTES - SUP’RECHERCHE
SUD-Education
UNEF

FONCTION PUBLIQUE
Réussir le 4 Avril dans la FP
COMMUNIQUE DES ORGANISATIONS SYNDICALES DE LA FONCTION PUBLIQUE
CGT - FO - FSU - CFDT - CFTC - UNSA

Les Fédérations de fonctionnaires s’inscrivent pleinement dans l’appel intersyndical à une journée d’action interprofessionnelle le 4 avril.

Comme le 28 mars et pour les mêmes motifs elles appellent l’ensemble des personnels à assurer la réussite de cette journée en participant massivement aux grèves, manifestations.......

Paris le 31 mars 2006

Dépêches de l’AFP
Gérard Aschieri à l’AFP


Aschieri (FSU) :"il faut que le président demande une 2ème lecture à l’Assemblée"

PARIS, 30 mars 2006 (AFP) - "Il faut que le Président demande une deuxième lecture à l’Assemblée", a affirmé jeudi soir Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, après que le Conseil constitutionnel a validé le contrat première embauche (CPE) sans assortir sa décision de réserves d’interprétation.

"Le président Chirac peut ne pas promulguer la loi et demander une deuxième lecture. On ne conteste pas la validité constitutionnelle de cette loi mais on conteste sa validité sociale", a déclaré à l’AFP Gérard Aschieri. Le secrétaire général de la principale fédération de l’Éducation a aussi estimé que le gouvernement "doit faire le geste de sortir de la crise car le Conseil constitutionnel ne fait que dire la Constitution".

Aschieri : si Chirac "passe en force" sur le CPE, "réaction à la hauteur"

PARIS, 30 mars 2006 (AFP) - Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, principale fédération de l’Éducation, a prévenu jeudi, quelques heures avant le verdict du Conseil constitutionnel sur le CPE, que si "le président passe en force, il y aura une réaction à la hauteur".

"Si le président choisit le passage en force, je pense qu’on va vraiment s’enfoncer dans le conflit", a-t-il expliqué à l’AFP, assurant ne pas pouvoir "imaginer qu’on en arrive là". Mais "aucun signe n’est donné qui nous permette de l’exclure", a-t-il regretté.

"J’ai la conviction que les jeunes, et aussi les +vieux+ qui étaient dans la rue (ces dernières semaines), ne lâcheront pas le morceau comme ça, ce n’est pas en roulant des mécaniques qu’on sortira du conflit", a-t-il commenté. Interrogé sur la "consigne orale" délivrée par le ministre de l’Éducation pour organiser la "réouverture" de tous les lycées jeudi, qui n’a pas été suivie d’effets sensibles, le secrétaire général de la FSU a estimé que "l’ampleur de la réaction" mercredi "l’a contraint à reculer".

"C’est peut-être une maladresse, peut-être qu’il a voulu montrer le bâton sans s’en servir mais ça revient au même, c’est le choix de l’épreuve de force", a analysé M. Aschieri.

Communiqué de presse FSU
Halte, Monsieur de Robien

Après avoir donné l’ordre de débloquer les lycées, y compris par la force, le ministre de l’éducation nationale tente de jeter la suspicion sur les enseignants en brandissant la menace de sanctions pour certains d’entre eux qui auraient invité les élèves à manifester et en suggérant qu’ils auraient manipulé leurs élèves.

Se comportant en fantassin zélé d’un gouvernement qui semble avoir fait le choix de la tension et de l’épreuve de force, le ministre ignore la conscience professionnelle et le sens des responsabilités des enseignants tout comme les motifs de la mobilisation des jeunes. Il court ainsi le risque d’un discrédit encore plus grand auprès des jeunes et des personnels.

La FSU l’appelle à prendre la mesure de la réalité des revendications portées contre le CPE et à montrer enfin un sens de l’écoute qui lui a manqué jusqu’ici.

Paris le 31 mars 2006

JT 20h : Jacques CHIRAC
C’est pourquoi j’ai décidé de promulguer cette loi...
31 mars 2006

"Mes chers compatriotes,

Depuis plusieurs semaines, des interrogations, des appréhensions, des critiques se sont élevées autour du contrat première embauche. De nombreux jeunes ont exprimé leur inquiétude, leur besoin de repères et de sécurité, mais aussi leur volonté de trouver toute leur place dans notre société. Des sentiments que beaucoup d’entre vous partagent, évidemment.

Au-delà du contrat première embauche, la période que nous traversons renvoie à des interrogations profondes. L’avenir que nous offrons aux jeunes. Notre capacité à faire vivre notre modèle social dans le monde d’aujourd’hui. La question de la réforme, et de notre aptitude à la mener tous ensemble.

Je veux dire aux Français, je veux dire aux jeunes que je mesure l’impatience de toutes celles et tous ceux qui veulent travailler et réussir et qui n’arrivent pas à prendre pied dans l’entreprise alors qu’ils ont tant d’énergie, de projets et de talents à exprimer. Je comprends bien sûr aussi le refus de la précarité qui s’est fortement exprimé.

J’ai voulu que le Gouvernement se mobilise pour l’égalité des chances en pensant d’abord à tous les jeunes qui sont, en raison d’une formation insuffisante, en réalité privés de la possibilité d’accéder à un premier emploi et qui désespèrent de pouvoir tracer leur chemin.

C’est l’objet de la loi sur l’égalité des chances dont le contrat premier embauche est un des éléments. Avec ce contrat, le Premier ministre, Dominique de Villepin a voulu offrir à tous ces jeunes des opportunités nouvelles pour l’emploi : accéder à l’entreprise ; pouvoir y faire ses preuves ; acquérir une véritable expérience professionnelle, avec un vrai contrat de travail. Pour cela, le Gouvernement s’est attaché à concilier plus de souplesse pour les entreprises mais aussi des garanties nouvelles pour les salariés.

Depuis plusieurs semaines, le dialogue n’a pu aboutir et la situation est restée bloquée autour de la question du retrait ou du maintien de ce texte. Les manifestations ont servi de prétexte à des actes de violence et à des dégradations inacceptables. Les tensions se sont exacerbées dans les universités entre les étudiants qui veulent faire grève et ceux qui veulent travailler. Un nombre important de lycées sont fermés ou bloqués. Il est temps de dénouer la situation en étant juste et raisonnable, avec comme exigence l’intérêt national. C’est la mission que me donne la Constitution.

Le Parlement, les élus de la Nation, ont voté la loi sur l’égalité des chances et le Conseil constitutionnel vient de juger cette loi en tout point conforme aux principes et aux valeurs de la République. En démocratie, cela a un sens et doit être respecté. C’est pourquoi j’ai décidé de promulguer cette loi mais aussi parce que je pense que le contrat première embauche peut être un instrument efficace pour l’emploi.

Mais j’ai entendu également les inquiétudes qui s’expriment, chez de nombreux jeunes et chez leurs parents. Et je veux y répondre. C’est pourquoi je demande au Gouvernement de préparer immédiatement deux modifications de la loi sur les points qui ont fait débat. La période de deux ans sera réduite à un an. En cas de rupture du contrat, le droit du jeune salarié à en connaître les raisons sera inscrit dans la nouvelle loi. Enfin, je demande au Gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires pour qu’en pratique, aucun contrat ne puisse être signé sans intégrer pleinement l’ensemble de ces modifications.

Je veux m’adresser aux partenaires sociaux. Je sais leur sens des responsabilités. Je sais leur engagement pour l’emploi. Je sais leur attachement aux valeurs de la République. Je sais leur volonté de donner toute sa place à un dialogue social constructif dans notre pays. Je les invite, ainsi que les représentants des organisations étudiantes et lycéennes, à prendre toute leur part dans l’élaboration de ces nouvelles dispositions.

Je veux leur dire que le moment est venu d’aller de l’avant. Ensemble nous devons travailler pour mettre fin à cette situation choquante où des entreprises, parce qu’elles craignent les rigidités excessives, préfèrent refuser une commande ou délocaliser plutôt que de recruter, alors que tant de personnes sont enfermées dans le chômage et la précarité. Mais nous devons répondre aussi à l’aspiration des salariés à plus de sécurité dans un monde du travail en perpétuelle évolution. C’est tout l’enjeu du grand chantier de la sécurisation des parcours professionnels et de la lutte contre la précarité que je demande au Gouvernement de conduire avec les partenaires sociaux.

Beaucoup d’étudiants ont également exprimé de vraies inquiétudes sur la valeur de leur diplôme, sur leur accès à l’emploi, sur leur avenir. L’université doit rester un lieu d’excellence et la voie d’une vraie réussite sociale. Je demande au Premier ministre et au Gouvernement d’ouvrir un grand débat national sur les liens entre université et emploi, afin de faciliter l’insertion professionnelle des jeunes.

Mes chers compatriotes, C’est d’abord aux jeunes que je pense ce soir. Ils sont la force, le dynamisme, l’enthousiasme, l’avenir de la Nation. C’est pour eux que nous avons le devoir d’agir résolument contre le fléau du chômage dont ils sont les premières victimes.

Car, l’enjeu, c’est évidemment l’emploi. Et la pire des solutions serait de ne rien faire.

Depuis onze mois, le chômage baisse. C’est maintenant que nous devons porter un effort décisif pour gagner ensemble cette bataille majeure pour l’avenir de notre pays et de nos enfants. En République, quand il s’agit de l’intérêt national, il ne saurait y avoir ni vainqueur, ni vaincu.

Nous devons maintenant nous rassembler. Et, chacun à sa place doit agir en responsabilité. Vive la République, Vive la France"

Communiqué de presse FSU
Le retrait du CPE toujours d’actualité !
31 mars 2006

Le Président de la République ne répond pas à l’attente des millions de jeunes, de salariés et de citoyens qui sont dans l’action pour le retrait du CPE.

Décidant de promulguer la loi, il rejette l’exigence portée massivement par le mouvement en cours. Il a même développé un nouveau plaidoyer en faveur du CPE. De façon contradictoire, il propose de ne pas appliquer la loi et de la modifier immédiatement ! Pourquoi alors promulguer ce texte ?

En fait, ce que propose le Président c’est le maintien du CPE : sous une version aménagée, il s’agit malgré tout d’un dispositif dérogatoire qui pour les jeunes de moins de 26 ans supprime leurs garanties face à l’arbitraire.

Obligé de tenir compte de la force du mouvement, le Président de la République essaye de la contourner pour maintenir le projet gouvernemental avec le minimum de modifications possibles.

C’est en amplifiant la mobilisation, notamment le 4 avril, que nous pourrons obtenir véritablement le retrait du CPE.

Les communiqués des Organisations après la déclaration de J.CHIRAC
1er avril 2006

1) CGT

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CGT

Tous mobilisé le 4 avril

Après deux mois d’une mobilisation exceptionnelle, le Président de la République avait la possibilité de répondre à l’exigence de retrait du Contrat première Embauche, pour permettre d’ouvrir un véritable dialogue sur les questions fondamentales de l’emploi, de la précarité, de la situation de la jeunesse.

En annonçant la promulgation de la loi, le Président endosse le passage en force de Dominique de VILLEPIN et prend la responsabilité de prolonger la crise.

Il prétend avoir écouté les jeunes et les salariés, mais il ne les a pas entendus. Il s’est contenté de répéter les arguments avancés par le Premier Ministre pour justifier le CPE, que l’immense majorité du pays rejette.

En annonçant l’ouverture d’un nouveau débat au Parlement pour aménager les deux dispositions centrales du CPE, le Président confirme la volonté d’installer un contrat de travail pour tous les jeunes de moins de 26 ans, dérogatoire aux droits des salariés.

Il y a donc encore plus de raisons de conforter l’unité et d’amplifier la mobilisation, dès le 4 avril prochain, avec des arrêts de travail, des grèves et des manifestations.

Il faut mettre à profit le débat qui doit s’ouvrir au Parlement pour accentuer la pression et gagner le retrait du CPE.

Déclaration de la Cgt du 31 mars 2006 à 21 heures


2) CFDT

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CFDT

La mobilisation du 4 avril garde toute sa pertinence

Dans sa déclaration, le président de la République reconnaît que la durée de la période d’essai de deux ans du CPE est trop longue et qu’on ne peut licencier sans aucune formalité.

En proposant de modifier la loi qu’il va promulguer, par une autre loi, il considère de fait, qu’elle n’est pas bonne et qu’il est indispensable de revenir devant le Parlement.

Cependant, en choisissant cette méthode et en décidant le contenu de cette nouvelle version du CPE, il sème la confusion, il ne laisse aucune place au dialogue social et ne prend pas les moyens de sortir de la crise que connaît notre pays.

La journée d’action décidée le 4 avril garde toute sa pertinence. Il s’agit par l’ampleur de la mobilisation et le refus de tout acte violent, d’obtenir que la future loi réponde à nos exigences.

Depuis des mois, la CFDT souhaite que s’ouvre un vrai dialogue social pour aboutir à une sécurisation des parcours professionnels, pour que l’université, mais aussi l’ensemble des dispositifs de formation répondent aux besoins des jeunes, des lycéens, des étudiants.

Ces chantiers doivent s’ouvrir sans attendre pour construire des solutions correspondant à la diversité de situation des jeunes.

Déclaration de la Commission exécutive © CFDT (communiqué de presse mis en ligne le 31 mars 2006 à 22 heures)


3) FO

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FO

Incompréhensible et inacceptable !

Pour Force Ouvrière, l’intervention du Président de la République est incompréhensible et inacceptable.

Comment comprendre que le Président en appelle au respect du Parlement pour justifier le choix de la promulgation alors que dans le même temps il le contraint à la discussion d’une deuxième loi ?

L’annonce d’une nouvelle loi ne fait que confirmer les affirmations du Premier ministre repoussées par les organisations syndicales.

En décidant de promulguer la loi d’application directe, il maintient le CPE rejeté massivement par les jeunes et les salariés.

Pour Force Ouvrière qui, avec les autres organisations, demandait l’intervention du Président de la République pour une deuxième lecture, permettant de retirer le CPE, ce passage en force est inacceptable.

Le Premier ministre ayant refusé, depuis le début, le dialogue social, élément essentiel de la démocratie, les déclarations du Président de la République n’apparaissent pas de nature à le rétablir.

Dans ces conditions, Force Ouvrière réitère son appel à la grève, arrêts de travail et manifestations, le 4 avril prochain.


4) UNSA

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Déclaration d’Alain OLIVE Secrétaire général de l’UNSA

Intervention du Président de la République

Le Président de la République vient d’annoncer son intention de promulguer la loi sur l’Egalité des chances qui inclut le CPE et d’annoncer dans le même temps une nouvelle loi qui modifierait le « contrat première embauche » sur les deux questions essentielles : la période d’essai et la motivation du licenciement.

L’UNSA aurait souhaité que cette loi ne soit pas promulguée pour que s’ouvrent enfin des négociations.

En l’état, les propos trop vagues et ambigus du Président de la République, ne répondent pas aux demandes des salariés et des jeunes sur les points de contentieux contenus dans loi (durée de la période de consolidation et non motivation du licenciement).

En décidant de promulguer la loi sans retirer le CPE, qui fait l’objet d’un rejet massif de l’ensemble des organisations syndicales de salariés, d’étudiants et de lycéens et au-delà d’une majorité de nos concitoyens, le Président de la République prend un risque : celui d’aviver les tensions et de transformer une crise sociale en crise démocratique.

A ce jour, l’UNSA reste très circonspecte sur les conditions d’une négociation aux contours imprécis.

Notre détermination, à voir le CPE retiré, reste intacte. Nous appelons donc à faire du mardi 4 avril une grande journée de mobilisation, avant que d’autres actions soient décidées dans le cadre de l’intersyndicale à douze.


5) Solidaires

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Solidaires

En annonçant la promulgation de la loi sur le CPE, le président de la République vient de prendre une décision extrêmement grave et lourde de conséquences.

Il ne répond pas à l’attente du pays !

Depuis deux mois, l’intransigeance du Premier ministre a conduit le pays dans une crise sociale de grande ampleur.

Les millions de manifestants et de grévistes comme les actions des lycéens et des étudiants reflètent la position majoritaire du pays : le CPE doit être retiré.

Prétendant répondre aux mobilisations, le Président annonce une autre loi qui modifierait le contenu du CPE mais, en réalité, il avait bien une autre solution : ne pas promulguer la loi et rouvrir le débat parlementaire !

Il ne le fait pas !

Il maintient ainsi un régime d’exception pour les jeunes : ce n’est pas acceptable.

L’exigence d’un retrait du CPE portée de façon intergénérationelle et unitaire va de pair avec le rejet d’une politique de précarisation généralisée qui se développe dans le travail comme dans tous les aspects de la vie de tous.

Chacun et chacune doit pouvoir bénéficier d’un vrai travail, d’un vrai revenu et d’une vraie formation.

Si les jeunes sont en première ligne aujourd’hui, c’est qu’ils veulent pouvoir construire leur vie sans être à la merci de l’arbitraire patronal le plus total contenu dans le CPE : être licencié sans aucun motif, être à l’essai en permanence !

Au delà de la jeunesse, chacun a maintenant compris, qu’après le CNE et le CPE, si nous ne les arrêtons pas, c’est le CDI qui serait attaqué dans les semaines qui viennent : c’est l’objectif du Medef !

Face à ce coup de forces de Jacques Chirac, l’Union syndicale Solidaires appelle à renforcer la mobilisation :
- en participant dès ce week-end à toutes les initiatives qui pourront être prises localement, en lien notamment avec les organisations lycéennes et étudiantes ;
- en participant très massivement à la grève générale et aux manifestations dans toute la France le mardi 4 avril. Au delà du 4 avril, il faut débattre dès maintenant et partout, dans les villes et les entreprises, des suites et notamment développer la perspective d’un mouvement de grève reconductible.

Face au blocage gouvernemental, il faut que le pays fasse entendre sa voix !

Grève générale le mardi 4 avril !

La Confédération Européenne des Syndicats participera à la manif du 4 avril

John Monks, secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats, participera à la manifestation du 4 avril contre le CPE. Dans un courrier daté du 31 mars, il demande aux organisations syndicales européennes d'apporter leur soutien aux syndicats français en envoyant un représentant à Paris et en manifestant devant les ambassades de France.

Courrier Bruxelles adressé aux organisations membres de la CES

Cher(e)s camarades,

Les syndicats français ont décidé de mener une nouvelle journée d’action nationale le mardi 4 avril pour demander le retrait du Contrat première embauche (CPE) et l’ouverture de négociations sur l’emploi, la précarité et la formation professionnelle des jeunes.

Il est important que le mouvement syndical européen apporte son soutien aux syndicats français et lance des messages clairs contre la précarisation de l’emploi en Europe et pour le respect du dialogue social et de la négociation collective, pour une politique d’insertion des jeunes au marché du travail garantissant de véritables perspectives professionnelles.

Je participerai à cette manifestation et je vous demanderai d’apporter votre soutien en considérant les possibilités suivantes:
envoyer un(e) représentant(e) de votre organisation le 4 avril, manifester devant l’ambassade de France dans votre pays, comme l’ont fait les syndicats slovènes.

Si vous choisissez de venir à Paris pour la manifestation, je vous prierais de vous mettre en contact avec Antonio Moreira (téléphone : + 32 (0) 2 224 05 83) qui vous donnera tous les détails pratiques.

Amitiés fraternelles,
John Monks
Secrétaire général

 

CPE messages de solidarité


Manifestation de soutient

 

Messages de solidarité

 

Manifestation de soutien organisée par l'Association des syndicats libres de la Slovénie (ZSSS) ainsi que des étudiants slovènes a eu lieu aujourd'hui, 24 mars 2006, devant l'ambassade de France à Ljubljana.





21 Mars 2006 | Communiqué

CPE - ’First employment Contract’  Lire le document Lire
The CGT is opposed to the government’s new law introducing a new employment contract for young people.

20 Mars 2006 | Communiqué

La CES soutient les syndicats français dans leur lutte contre le contrat première embauche   Lire le document Lire
John Monks, secrétaire général de la CES, tient à confirmer le soutien de l’ensemble des syndicats européens aux initiatives et actions des syndicats français pour le retrait du contrat première embauche (CPE) en France.

31 Mars 2006 | Correspondance

La confédération européenne des syndicats participera à la manif du 4 avril   Lire le document Lire
John Monks, secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats, particpera à la manifestation du 4 avril contre le CPE.Dans un courrier daté du 31 mars, il demande aux organisations syndicales européennes d'apporter leur soutien aux syndicats français en envoyant un représentant à Paris et en manifestant devant les ambassades de France.

31 Mars 2006 | Correspondance

Message de solidarité de la CNTG, Confédération nationale des travailleurs de Guinée  Lire le document Lire

31 Mars 2006 | Correspondance

Message de solidarité du syndicat marocain l'UMT  Lire le document Lire

30 Mars 2006 | Correspondance

Courriers de protestation adressés à Villepin et Chirac de l'Union Network International  Lire le document Lire

30 Mars 2006 | Correspondance

Message de solidarité de SOTSPROF - Russie  Lire le document Lire

30 Mars 2006 | Correspondance

Message de solidarité du syndicat ELA - Espagne  Lire le document Lire

29 Mars 2006 | Correspondance

Message de solidarité de la CTC de Cuba, adressé à Bernard Thibault,  Lire le document Lire

28 Mars 2006 | Pétition

Message de solidarité du syndicat LIGA - Hongrie  Lire le document Lire

28 Mars 2006 | Correspondance

Message de solidarité de la Fédération de la fonction publique des Commissions ouvrières d'Espagne (FSAP-CC.OO)  Lire le document Lire

28 Mars 2006 | Correspondance

Message de solidarité de le Fédération Européenne des Travailleurs des Transports  Lire le document Lire

28 Mars 2006 | Correspondance

Message de solidarité de la Fédération des services publics – STAL-CGTPIn – du Portugal  Lire le document Lire

28 Mars 2006 | Correspondance

Message de solidarité de l’Union syndicale suisse  Lire le document Lire

28 Mars 2006 | Correspondance

Message de soutient de la Cgt-Haïti,  Lire le document Lire

28 Mars 2006 | Correspondance

Message de solidarité du secrétariat européen commun de la Cgt-L et du LCGB - Luxembourg  Lire le document Lire

28 Mars 2006 | Correspondance

Message de solidarité de la CGIL - Italie  Lire le document Lire

28 Mars 2006 | Correspondance

Message de solidarité comedia - Suisse  Lire le document Lire

28 Mars 2006 | Correspondance

Message de solidarité de la Funzione Pubbliva-CGIL - Italie  Lire le document Lire

28 Mars 2006 | Correspondance

Message de solidarité de la Confédération des Syndicats Libres de Slovénie  Lire le document Lire

27 Mars 2006 | Correspondance

Message de solidarité de la Fédération pakistanaise des syndicats unis (APFUTU)  Lire le document Lire

27 Mars 2006 | Correspondance

Message de solidarité de SOLIDARNOSC - Pologne  Lire le document Lire
NSZZ „Solidarność” souhaite exprimer son soutien aux organisations syndicales françaises dans leurs actions visant à l’ouverture de négociations avec le gouvernement français sur l’emploi et au retrait du contrat première embauche.

27 Mars 2006 | Correspondance

Message de solidarité de l’Unión General de Trabajadores (UGT-E) - Espagne  Lire le document Lire

27 Mars 2006 | Correspondance

Message de solidarité de l'Union des Syndicats Libres de Mauritanie  Lire le document Lire

27 Mars 2006 | Correspondance

Message de solidarité de la Confédération Générale des Travailleurs à Mayotte  Lire le document Lire

26 Mars 2006 | Correspondance

Message de solidarité du syndicat andorrain des travailleurs  Lire le document Lire

24 Mars 2006 | Correspondance

Message de l’USO - Espagne  Lire le document Lire

23 Mars 2006 | Correspondance

Message de solidarité de la CGT Grèce  Lire le document Lire
La Confederation Generale du Travail de Grece souhaite d' exprimer le soutien et la solidarite de tous les travailleurs grecs aux travailleurs et aux etudiants francais dans leur lutte contre le CPE.

23 Mars 2006 | Correspondance

Message de la ZSSS - Slovénie  Lire le document Lire
Message de solidarité de l'Association des syndicats libres de la Slovénie.

22 Mars 2006 | Correspondance

Message de LO – Norvège   Lire le document Lire
Message de solidarité contre la mesure du gouvernement français

22 Mars 2006 | Correspondance

Message de la CGT d’Argentine   Lire le document Lire
Nous tenons par la présente vous transmettre notre solidarité envers la lutte de votre jeunesse, des travailleurs et de l’ensemble de la société française, qui rejettent la mise en œuvre du Contrat première embauche.

22 Mars 2006 | Correspondance

Message de l’ATE-CTA d'Argentine   Lire le document Lire
Message d’adhérents de l’ATE-CTA Argentine (Fédération des fonctionnaires d’état – Confédération des travailleurs argentins).

22 Mars 2006 | Correspondance

Message de la Fédération Syndicale européenne des Services Publics (FSESP)   Lire le document Lire
La FSESP soutient la journée d’action du 28 mars 2006 contre le contrat première embauche en France.

20 Mars 2006 | Correspondance

Message de la PGFTU - Palestine  Lire le document Lire
Les travailleurs palestiniens soutiennent les syndicats français dans leur lutte.

17 Mars 2006 | Correspondance

Message de TÜRK - IS – Turquie   Lire le document Lire
Message de solidarité contre le CPE

10 Mars 2006 | Correspondance

Message de solidarité de la FGTB - Belgique  Lire le document Lire
L'importante mobilisation contre le projet du Gouvernement Villepin d'instaurer un Contrat «première embauche » pour les jeunes a retenu toute l'attention de la FGTB de Bruxelles.