FAEN,
FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNEF
APPEL
A LA GRÈVE LE 18 MARS
Le
gouvernement continue à n’apporter aucune réponse aux
revendications exprimées par l’ensemble des personnels à
travers les nombreuses actions conduites depuis la rentrée. Bien
plus, les gels de crédit récemment annoncés viennent aggraver la
situation et, en dépit de l’opposition manifestée par la quasi
totalité de la communauté éducative, le gouvernement maintient
son projet de loi sur les assistants d’éducation et entend le
faire voter par l’Assemblée Nationale dès le 19 mars. La précarité
ne cesse de croître.
La
politique régressive concerne l’ensemble du système éducatif,
de la maternelle à l’université, et de la recherche publique ;
elle aggrave les conditions de travail de tous et compromet
l’avenir des enfants et des jeunes.
C’est
pourquoi les organisations soussignées ont décidé d’appeler le
18 mars l’ensemble des personnels à une nouvelle journée de grève
et de manifestations avec une manifestation nationale des MI-SE et
Aides-Éducateurs :
·
pour
d’autres choix budgétaires permettant d’améliorer le
service public d’éducation, de conduire tous les jeunes à la
réussite scolaire et de répondre aux besoins de la recherche
publique ;
·
pour
une programmation pluriannuelle permettant les recrutements nécessaires
pour faire face aux départs en retraite prévisibles ;
pour la formation initiale et continue de tous les personnels et
le développement des IUFM ;
·
pour
la résorption de la précarité ;
·
pour
le retrait du projet de loi sur les assistants d’éducation et
une véritable négociation pour que soit amélioré le statut
des MI-SE, pour que soient reconnues, professionnalisées,
transformées en emplois statutaires les missions nouvelles
mises en place par les Aides-Éducateurs et pour que des
solutions soient offertes aux actuels AE ;
·
pour
le maintien des missions et de tous les personnels de l’éducation
et de la recherche publique, notamment ATOSS, Conseillers d’Orientation
Psychologues…, dans la Fonction Publique d’État.
Nous
appelons l’ensemble des personnels à agir pour que le service
public d’éducation soit la priorité de la nation. Ce sont
d’autres choix, d’autres orientations et d’autres ambitions
qu’il faut pour les jeunes et le service public, afin notamment de
combattre l’exclusion et les inégalités et de permettre un développement
économique et social fondé sur la justice, la solidarité, l’accès
de tous aux qualifications et à la formation.
Paris,
le 20 février 2003 |