En
déclarant dans l’émission «Face aux Chrétiens» et dans le
journal La Croix: « Que
le département ou la région puisse faire appel à des médecins
libéraux pour les visites médicales ou des entreprises privées
pour la restauration scolaire ne me choque pas. Je suis ministre des
élèves de l’enseignement scolaire et non ministre des structures »
le ministre délégué à l’enseignement scolaire confirme toutes
les craintes que nous avions exprimées: l’enjeu premier des
mesures de décentralisation réside dans le devenir des missions
des personnels et du service public.
Ses
propos reflètent une forme de mépris pour les personnels ATOS et
une conception particulièrement réductrice de l’éducation et du
rôle du service public: il ignore délibérément combien la réussite
des jeunes, la qualité de l’éducation qui leur est offerte, la sécurité
des établissements, l’accès aux droits… dépendent de
l’existence d’équipes rassemblant des personnels divers et dépassant
largement le cadre des seuls enseignants. Ouvrant la porte à la
privatisation, il fait bon marché des questions d’égalité
d’accès au droit à l’éducation que seul le service public est
en mesure de garantir.
Tout
cela confirme la FSU dans sa volonté d’agir contre les mesures de
décentralisation arbitrairement annoncées en matière d’éducation.
Le rassemblement du 11 mars devant le ministère de l’Education
Nationale en sera une première étape avant la grève du 18 mars.
Paris,
le 7 mars 2003
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