RAPPORT
D’ACTIVITE DEPARTEMENTAL FSU Var
Décembre
2003 à Décembre 2006
Ce
rapport d’activité de la FSU Var propose de rendre compte des
trois dernières années de notre
activité militante, elle même inscrite dans l’activité
nationale de notre fédération.
La
FSU est devenue un élément incontournable du paysage syndical,
nationalement comme départementalement.
Elle a participé activement aux mobilisations de ces 3
dernières années. Elle a joué
pleinement son rôle de première organisation de l’éducation
nationale et de la fonction publique d’état.
Dans
le même temps, la FSU en tant qu’acteur du mouvement social a
su élargir ses terrains de lutte. Elle a
oeuvré, dans la mesure du possible, à la mise en place d’actions
unitaires avec l’ensemble des forces
syndicales.
Les
tâches de la FSU augmentent, ses responsabilités aussi, pas
seulement par l’arrivée de nouveaux syndicats,
mais aussi du fait de la place de plus en grande de la FSU dans
le paysage syndical. La FSU a été
amenée à développer des activités nouvelles, pas seulement
par l’extension de son champ de
syndicalisation décidé au congrès de Perpignan, mais aussi
par la complexification des dispositifs (mise
en place de la LOLF, décentralisation et déconcentration, mise
en place des COTEF...) et encore par le
contexte politico-social de notre pays.
En
effet nous nous sommes confrontés en permanence à une
politique gouvernementale essayant d’imposer
des choix rétrogrades d’inspiration néolibérale dans la
plupart des domaines : remise en cause des
droits sociaux, casse des services publics, désengagement de l’état
de secteurs essentiels, mise en oeuvre de
la décentralisation, privatisations (tout récemment EDF/Suez),
attaque ciblée du service public d’éducation
et de la recherche (moins de moyens, plus d’inégalités,
remise en cause des solidarités). La
pauvreté et la précarité se sont accrues. Le désespoir de la
jeunesse a abouti à des mouvements
spectaculaires : crise des banlieues ou mouvement anti CPE.
Dans
ce contexte, le mouvement syndical dans son ensemble a eu fort
à faire et s’est trouvé confronté à
des problématiques récurrentes : surmonter les divisions,
difficultés à mobiliser. L’unité a souvent été un
combat, la FSU a été partie prenante de l’ensemble des
mobilisations et a travaillé à l’unité du mouvement
syndical.
1/
De Carnoules (décembre 2003) à La Londe (décembre 2006)
Dans
l’éducation
La
FSU n’a eu de cesse d’essayer de mobiliser contre les
régressions et les agressions du système éducatif
du fait des politiques ministérielles et des choix budgétaires
du gouvernement.
La
FSU a largement contribué à l’action unitaire "Cartons
rouges au gouvernement" de novembre 2004 par
rapport au budget 2005. Elle s’est fortement mobilisée contre
la réduction des recrutements aux concours
et notamment des STAPS.
La
FSU a eu la volonté de mobiliser les personnels et les parents
d’élèves contre la loi Fillon sur l’école et
contre la casse de l’éducation : grèves et manifs en janvier
et en mars 2005, manifestation nationale à
Marseille en avril 2005.
Les
syndiqué(e)s ont recherché des types d’actions plus
spectaculaires, par exemple celle des enseignants
d’EPS (chevauchée de l’EPS à travers tout le département
et l’académie pour populariser leurs
revendications en janvier 2005) et celle des enseignants et
parents d’élèves du collège d’Aups (la manif
la plus longue, 91 km jusqu’à l’IA) en mai 2006.
Les
services publics, notamment celui de l’éducation sont remis
en cause dans le budget 2007 :
15
000 postes de fonctionnaires sont décidées dont 8 700 dans l’éducation.
Ce
qui a conduit la FSU, avec les fédérations de l’Education,
à décider la grève dès le 28 septembre 2006.
La
FSU a lancé une campagne vers l’opinion publique, avec la
diffusion d’un tract qui dénonce la politique
du gouvernement et qui relance le débat sur les perspectives
éducatives dans le contexte préélectoral.
Décentralisation
La
décentralisation des personnels TOS de l’Education Nationale
vers les collectivités territoriales en 2003,
sur décision du premier ministre Raffarin, et votée avec l’aide
du 49-3, contre l’avis des organisations
syndicales et des personnels TOS, a été progressivement mise
en œuvre.
La
FSU, avec l’UNATOS, a tout fait pour maintenir les missions
dans le service public et obtenir des cadres
d’emploi spécifiques.
La
FSU a joué tout son rôle dans les discussions avec le Conseil
régional PACA et le Conseil Général du
Var, pour l’élaboration des protocoles et des conventions de
mise à disposition des personnels.
Dans
les collectivités territoriales, et plus particulièrement au
Conseil Général du Var, les organisations syndicales
ne sont pas entendues de la même façon qu’à l’Education
Nationale. De fait, les discussions sont
particulièrement difficiles tant sur les conditions d’emploi,
de carrières que sur les droits syndicaux
et les conventions et protocoles pour les collèges n’émanent
pas d’une vraie négociation et sont
négatifs pour les personnels transférés. C’est ce qui a
conduit la FSU à demander de rejeter les
conventions dans le vote des CA d’établissements en juin
2006.
Après
cette étape, la FSU a été reçue par le Président du CG du
Var en juillet 2006. Une nouvelle série de
9 réunions thématiques a été programmée de septembre à
novembre 2006, sans pour autant permettre
de réelles avancées. Le 20 décembre prochain, les
organisations syndicales, dont la FSU, sont
appelées à se prononcer sur la signature du protocole.
Salaires,
emploi, précarité, protection sociale, retraites...
ont
été au coeur de notre activité et de nos combats. Que ce soit
dans le cadre des mobilisations nationales
ou que ce soit dans le cadre d’actions centrées sur des
problématiques départementales :
défense
de la poste et des services publics (manif Brignoles 19 juin
2004), lutte contre la fermeture de la
subdivision d’Aups de la DDE ou contre la fermeture du site du
CNED à Draguignan.
Mise
en oeuvre des décisions du congrès de Carnoules
Notre
congrès de Carnoules avait proposé de mettre en place deux
commissions, une commission "droits
des femmes, mixité" et une commission "droits et
libertés".
Seule
la commission femmes a fonctionné.
Femmes
La
commission "femmes" a eu une activité très
fructueuse pendant ces 3 années.
D’une
part cette commission s’est réunie régulièrement : le 7
octobre 04, le 17 décembre 04, le 24 avril 2005
jour du soixantième anniversaire du droit de vote des femmes,
le 10 juin 05 pour préparer une audience
FSU auprès du recteur, le 14 octobre 05...
Et
d’autre part, plusieurs stages ont été organisés : stage
mixité à l’école avec Annick Davisse le 5 avril 2004
au lycée du Coudon, stage sur la réflexion autour des temps
sociaux et des inégalités hommes femmes
avec Yannick Le Quintrec le 4 mars 05 au lycée Rouvière, stage
sur corps et santé au féminin le 3 mars
06 au collège de La Farlède.
Le
8 mars 2006 la FSU a été à l’origine d’une déclaration
commune FSU, UNSA, CFDT, UNEF, FIDL,
UNL.
Une nouvelle réunion de la commission femmes est fixée le 1er
décembre.
Retraités
La
section retraités a eu une activité importante (plus de 10
réunions, conférences de presse).
En
novembre 2005, un 4 pages "Retraité(e)" a été
adressé à tous les retraités syndiqués du Var.
La
section retraités participe aux assemblées de la FGR et aux
actions retraités : Semaine Bleue, manif
, rassemblements... et à toutes les manifs avec les actifs à l’appel
de la FSU, sous la banderole "Retraités
FSU VAR".
Élargissement
de la FSU
Depuis
le congrès de Perpignan, nous avons accueilli de nouveaux
syndicats dans le département : le
SNU-ANPE, le SNE et SUP’Equip. Ces syndicats participent à l’activité
et aux actions de la FSU.
SUP’Equip
participe régulièrement aux CDFD de la FSU. Notre bulletin
départemental a contribué à les faire
connaître et a régulièrement rendu compte de leurs actions.
Syndicalisme
et représentativité
Avec
plus de 2 500 adhérent(e)s dans le Var, la FSU intervient dans
plusieurs ministères, pas seulement celui
de l’éducation nationale, mais aussi la recherche, la
culture, la justice, l’agriculture, l’équipement,
le MEDD (économie et développement durable)...
La
FSU fait partie des organisations syndicales les plus
représentatives.
Si
elle est reconnue au quotidien par les partenaires
institutionnels, par les autres organisations syndicales
et par les média, ceci ne règle pas la question de sa
représentativité.
Si
nous considérons, à l’interne, que notre taux de
syndicalisation peut être amélioré, nous savons qu’il
reste exceptionnel par rapport à la plupart des
autres secteurs de la Fonction Publique, sans parler du privé.
a/
Dans l’Éducation
La
FSU est confirmée comme organisation majoritaire des personnels
enseignants (élections de décembre 2005)
: 3 715 voix et 50,4 %. Elle obtient 52 sièges sur 85 dans l’académie
de Nice. L’UNSA est la deuxième
organisation avec 19,3%. La CSEN est troisième avec 9,3%.
Au
CTPD, au CDEN, au CTPA, la FSU obtient 6 sièges sur 10.
Nous
progressons lors des élections du 21 mars 2006 chez les
personnels TOS avec 18 % (national) et
12,4 % (département) pour l’UNATOS.
Chez
les assistantes sociales et chez les infirmières nous
dépassons les 50% au niveau national (100 %
chez les AS de l’académie de Nice, 55 % chez les
infirmières), mais nous n’atteignons que 17,5 % chez
les personnels administratifs (SNASUB).
Dans
notre département et dans notre académie, pour l’ensemble
des personnels ATOS, la FSU progresse de 4
% et atteint 16,3%.
Dans
le champ des personnels non enseignants, notre Fédération,
malgré des progrès dans certains secteurs,
ne réalise pas les scores qui devraient correspondre à sa
représentativité.
Cette
situation freine le développement des luttes, ne peut permettre
les avancées revendicatives et surtout
rend délicate la défense de ces personnels en cas de nouvelle
étape de décentralisation.
La
réflexion et l’effort fédéral doivent être poursuivis
(nous le disions déjà lors de notre dernier congrès)
: comment développer la totalité de nos syndicats, mais
surtout quelle implication en terme militant
? La FSU n’existe pas ex-nihilo, c’est bien l’ensemble des
syndicats et de l’exécutif qui doit prendre
cette question en charge.
b/
Dans les collectivités territoriales
Les
élections viennent d’avoir lieu le 24 octobre 2006 au CTP de
la Région PACA et on a assisté à un bouleversement
du paysage syndical.
Ces
élections anticipées étaient la conséquence de la
décentralisation des personnels techniciens, ouvriers,
de service (TOS) de l’éducation nationale vers les régions
en 2003 sur décision du premier ministre
Raffarin et votée avec l’aide du 49-3 contre l’avis des
organisations syndicales et des personnels.
Pour
le CTP spécifique TOS, la FSU arrive en tête avec 36,36 %
devant la CGT à 30,65% et l’UNSA à 15,52%,
FO à 13,31% et la CFDT à 4,16%.
Pour
le CTP commun, la FSU (UNATOS, SNETAP, SDU/SNUCLIAS) et la CGT
arrivent en tête et sont au coude à
coude (respectivement 27,65 et 27,59%). Les autres organisations
suivent : FO à 13,8%, l’UNSA à 12,8%,
la CFDT à 10,4%, la liste CGC/CFTC à 7,8%.
c/
Dans la fonction publique
Au
ministère de l’écologie et du développement durable (MEDD),
élections de février 2006, la FSU (SNE
FSU) progresse et elle est la première organisation (entre 40%
et 47%) devant l’UNSA (29%).
Au
ministère de la justice (élections de mars 2006), la FSU avec
son syndicat le SNPES PJJ est la première
organisation avec 54,5% (national), 52% et 6 sièges sur 10
(région), et dans le Var 3 sièges sur 6
devant l’UNSA (2 sièges) et la CGT (1 siège).
Au
ministère de l’Equipement, dans le Var, la FSU (Sup’Equip)
obtient 24,6%, FO 41,5% et la CGT 33,9%.
d/
Précaires recrutés sur contrats de droit privé (AE, ADE, EVS)
Les
ADE ont succédé aux AE. Les EVS ont fait une entrée massive.
Tous ces personnels interviennent dans nos
établissements avec des contrats de droit privé. Si les
syndicats de la FSU syndiquent ces personnels
(tout comme les autres organisations syndicales), si la FSU a
toujours été largement majoritaire au
Conseil Académique des Aides Éducateurs (63 %, 5 sièges sur 6
en 2002), ces personnels n’ont plus
aucune instance de représentation. Une réflexion fédérale
est nécessaire.
La
FSU fonde son activité sur un syndicalisme de masse et ne
saurait se satisfaire de l’émiettement syndical.
Le
mouvement syndical, s’il veut jouer un rôle important, ne
peut se satisfaire d’une syndicalisation inférieure
à 50% . Les derniers évènements ont montré la nécessité de
continuer le combat pour la syndicalisation.
C’est ce qui a conduit les organisations syndicales varoises
à diffuser un appel commun à se
syndiquer après la victoire contre le CPE, lors du 1er mai
unitaire.
C’est
le premier combat syndical que nous devons gagner et nous devons
convaincre les collègues de cette
nécessité face aux enjeux dont nous sommes l’objet.
2/
La FSU dans l’action et l’unité syndicale pour nos
revendications et pour
oeuvrer
pour une autre société
La
division syndicale est installée dans notre pays. La question
de la représentativité et des règles permettant
de l’établir est posée. La situation actuelle, qui concède
une représentativité a priori à 5 confédérations
(décret de 1966 sur la représentativité irréfragable), et
laisse à l’écart des organisations réellement
présentes et représentatives sur le terrain, comme la FSU, l’UNSA
et Solidaires, est intolérable.
La
FSU considère que l’avis soumis au vote du Conseil Economique
et Social est de nature à constituer une
avancée significative pour le syndicalisme et les salariés
français. Elle regrette cependant le
refus de prendre en compte la représentativité dans la
fonction publique pour associer les organisations
de fonctionnaires sur des questions qui concernent l’ensemble
des salariés : retraites, protection
sociale, emploi, formation...
Il
est à notrer que 2 organisations parmi les 5, la CGT et la
CFDT, ont voté pour l’avis du CES.
Pour
autant, cette situation n’a pas empêché la FSU d’oeuvrer
au quotidien pour rechercher l’unité dans
les actions pour défendre les salariés et combattre les choix
négatifs du gouvernement.
Le
combat contre le CPE
Ensemble,
après plus de deux mois de luttes, nous avons mis le
gouvernement en échec sur le CPE.
Cette
victoire repose sur le caractère massif du mouvement, l’unité
qui l’a permis, mais surtout la mobilisation
exceptionnelle de la jeunesse.
C’est
une victoire du mouvement syndical qu’il convient de
souligner, une victoire contre le CPE et contre
la politique du gouvernement, qui repose :
-
sur la convergence des jeunes et des salariés,
-
sur l’unité syndicale de 12 organisations, sans précédent
depuis longtemps,
-
sur le soutien de l’opinion publique (70% favorables à la
cause anti CPE).
C’est
une victoire importante, une victoire à laquelle la FSU aurait
voulu donner des suites. Mais cette
victoire
ne doit cependant pas cacher les difficultés rencontrées.
Si
l’unité a pu se faire, elle s’est construite sur un mot d’ordre
très simple (le retrait du CPE), trop simple
en vérité. Il est à noter que dans le Var les discussions ont
fait que l’ensemble des syndicats y ont
ajouté dès le début la lutte contre la précarité.
Dans
notre secteur, nous avons eu des difficultés pour articuler au
mieux les initiatives spécifiques des jeunes
et les journées de grèves et de mobilisations unitaires.
Nous
devons souligner que l’Éducation Nationale a été une
nouvelle fois et de très loin le secteur le plus
en grève (et ce, à la fois par le nombre de journées de
grèves et la participation des personnels à ces
journées de grèves). D’autres secteurs se contentant d’arrêts
de travail sous la forme d’une heure ou
deux (ce qui est encore possible dans certains secteurs) ou
encore par le biais de l’heure d’information
syndicale...
La
volonté d’unité a toujours fini par l’emporter, mais les
difficultés ont été réelles : initiatives des 5 confédérations
dites représentatives, sans consultation avec le reste de l’intersyndicale,
tout comme la lettre à De Villepin ou les
rencontres sélectives et séparées avec le 1er ministre...
Ce
que notre mouvement de lutte unitaire a obtenu, c’est d’avoir
contraint le gouvernement à renoncer à
une mesure qui aurait encore aggravé la situation, notamment en
ce qui concerne l’emploi des jeunes.
Ce
qu’il n’a pas obtenu, c’est d’aller plus loin, en
améliorant la situation. Ceci n’a pas été possible, le
niveau d’unité (centré sur le retrait du
CPE), ne permettait pas d’aller au delà...
Le
mouvement a mis en évidence des questions directement liées au
CPE : le CNE, la loi sur l’égalité des
chances avec notamment l’apprentissage à 14 ans et la
précarité.
Au
plan national, le 10 avril, la FSU a proposé que l’intersyndicale
poursuive son travail commun pour prendre
de nouvelles initiatives et aborder ensemble la phase de
discussions annoncée par le gouvernement.
Cette idée n’a pas été retenue par les 5 confédérations.
Notre
pays vient de connaître en l’espace de quelques mois deux
évènements majeurs : la crise des banlieues
et la crise de la jeunesse confrontée à la précarité.
Ces
deux crises sont révélatrices des problèmes de la jeunesse
inquiète de son avenir. La question de l’emploi
est posée tout comme celle de la qualification et de la
formation. Notre responsabilité est de continuer
dans l’unité à mettre en avant la place que notre société
entend donner à sa jeunesse et donc l’importance
de l’investissement éducatif et les moyens de lutter contre l’échec
scolaire pour plus de justice sociale.
La
victoire contre le CPE n’a pas permis de faire avancer les
autres dossiers qui relèvent pourtant de la même
politique marquée par les dogmes du néolibéralisme. Le
retrait du CPE n’a réglé ni la question des
salaires (malgré la grève du 2 février), ni la question de la
politique éducative de ce gouvernement avec
la mise en place de la loi Fillon (socle commun).
La
rentrée 2006 s’est faite dans la conjonction d’une
diminution de moyens (suppressions de postes, recrutements,
politique des ZEP...) et de la mise en place de réformes de
régression sociale.
Traité
constitutionnel européen
La
FSU a examiné le texte qui était soumis au référendum à
partir de ses champs de responsabilités, de
ses mandats et de sa conception du syndicalisme. La FSU a
considéré que ce texte contenait des orientations
qui allaient à l’encontre d’une Europe de la justice, des
droits, du plein emploi, du progrès social,
d’une Europe démocratique.
La
FSU Var a affirmé son profond désaccord avec ce projet de
traité constitutionnel (cf bulletins n°31 et 32).
Elle n’a cependant pas fait le choix de donner une consigne de
vote.
La
FSU a participé à plusieurs débats publics sur cette
question, organisés par les collectifs pour le non.
Elle a également organisé deux débats à Draguignan et à
Toulon pour étayer la réflexion collective
de ses adhérents à partir de ses mandats.
Pour
la paix, la solidarité et les droits de l’homme
La
FSU a participé à tous les combats pour la défense des
libertés et des droits fondamentaux :
-
contre le projet de loi Sarkozy sur la présomption de la
délinquance notamment dans le cadre des actions
menées avec le Collectif varois contre la discrimination
sociale, très récemment encore avec les
actions du 10 octobre, du 18 novembre et la conférence de
presse du 23 novembre,
-
contre les expulsions d’enfants sans papiers, avec la LDH et
le réseau RESF, et notamment la défense
de N’Gamet Sylla pour empêcher son expulsion et lui permettre
de poursuivre ses études en France. Un
combat qui a eu valeur d’exemple face à la loi Sarkozy sur l’immigration.
-
contre les violences faites aux femmes, en manifestant à
Marseille lors de l’étape de la Marche mondiale
des femmes, en mai 2005 (déplacement organisé en commun avec
la CGT),
-
pour la laïcité : la FSU a participé aux réunions pour
tenter d’organiser un débat pour le centenaire de la
loi de 1905 de séparation de l’Église et de l’État,
-
pour la défense des salariés, dans l’unité avec les UD
(notamment CGT), la FSU a participé à de nombreuses
actions, la plus récente : la manifestation contre la
privatisation de GDF le 14 octobre à Toulon...
La
FSU a participé aux manifestations unitaires du 1er mai à
Toulon et à Draguignan. Le 1er mai 2006 a
revêtu un aspect festif : apéritif unitaire pour fêter la
victoire contre le CPE.
La
FSU a participé à la manifestation contre la guerre au Liban
en août 2006.
Forums
Sociaux
La
FSU Var a participé au forum social européen de Londres
(octobre 2004) et à celui d’Athènes (mai 2006).
ATTAC
La
FSU fait partie des fondateurs du mouvement ATTAC.
Dans
le Var, la FSU a régulièrement participé aux AG d’ATTAC. Ce
n’est pas le cas des autres organisations
syndicales départementales.
La
FSU permet à ATTAC de se réunir chaque mois à la bourse du
travail au prix de la mobilisation d’un(e)
militant(e).
3/
Vie fédérale départementale
La
vie départementale de la FSU, c’est plusieurs centaines de
réunions.
Nos
instances décisionnelles d’abord : notre CDFD (Conseil
Délibératif Fédéral Départemental) a été réuni
à 16 reprises pendant ce mandat. L’exécutif de la FSU Var a
lui aussi été réuni régulièrement (25 réunions).
Nous
avons participé activement aux réunions de la coordination
régionale FSU PACA.
Nous
essayons d’inciter les sections départementales des syndicats
de la FSU à travailler ensemble.
La
FSU Var apporte son aide aux syndicats qui lui en font la
demande.
Notre
section départementale a aussi organisé plusieurs stages
départementaux de formation syndicale (3
organisés par la commission "femmes") et plusieurs
débats publics (sur la mondialisation avec
Louis Weber en février 2004, sur l’école avec Gérard
Aschieri en janvier 2005, sur le TCE en mai 2005
à Draguignan et à Toulon, sur les salaires et les services
publics en novembre 2005).
Citons
également :
Les
réunions institutionnelles où la FSU siège : CDEN, CTPD, CTPA,
CAEN, CHS, CDAS..., précédées de
réunions préparatoires, même si ce temps de préparation peut
encore être amélioré,
Les
audiences avec l’IA, le Recteur,
le
Préfet, le Conseil Général, le Conseil Régional, les
députés,
Les
réunions avec les autres syndicats de l’EN et les réunions
avec les UD (elles se comptent par dizaines),
Les
réunions des organisations syndicales dans le cadre de l’Association
Bourse du Travail : FSU CGT CFDT UNSA,
Les
réunions avec les fédérations de parents d’élèves , les
partis politiques,
La
présence de la FSU aux différents congrès CGT, FCPE ou
assemblées générales de la FGR,
La
participation de la FSU aux semaines d’action contre le
racisme (réunions préparatoires avec la FOL).
Nous
devons continuer à travailler la présence et de la
participation des femmes dans nos instances.
Faire
une plus grande place aux femmes reste une de nos priorités.
Réunions
académiques des exécutifs FSU 83 et 06
Nous
avons mis en place ce type de rencontres depuis 3 ans. D’une
réunion par an (juin ou juillet), nous
avons jugé nécessaire d’augmenter la fréquence de ces
réunions. Cette année une réunion a déjà
eu lieu le 9 novembre.
Ces
réunions ont lieu à Draguignan (bourse du travail), c’est la
section locale qui assure l’accueil.
Comme
pour toutes les autres instances de la FSU, la participation de
chaque membre des exécutifs et de chaque
syndicat représenté est nécessaire au bon fonctionnement
(démocratie, activité, information).
IUFM
Pendant
ces 3 années, les élections au CA de l’IUFM de l’Académie
de Nice ont placé la FSU et ses syndicats
(SNES, SNUipp, SNEP, SNUEP) à la première place.
La
FSU obtient 4 sièges sur 5, l’UNSA le 4ème siège et les
autres organisations syndicales: CFDT puis CGT,
CSEN, n’obtiennent aucun siège.
La
FSU est le seul syndicat à présenter une vraie liste
académique (c’est à dire 1er degré, second degré,
Var et Alpes maritimes ). C’est une réalité à faire mieux
connaître et comprendre aux électeurs.
De
même, la FSU est la seule organisation à pouvoir présenter
des listes pour l’ensemble des collèges électoraux.
En 2003, elle a obtenu 10 élus sur les 13 à pourvoir !
En
2007, si les élections au CA sont maintenues, elles verront le
renouvellement de l’ensemble des collèges
(les usagers, les formateurs, les maîtres de conf, les ATOS).
Ensemble,
nous devons les préparer dès maintenant. Un vrai dialogue et
une véritable réflexion doivent être
conduits dans le cadre fédéral (la FSU).
La
FSU ne doit pas seulement être sollicitée lorsque des
difficultés se présentent. Elle doit être partie prenante
des discussions et être informée ne serait ce que des listes
déposées en son nom...
Sections
locales
Deux
sections locales ont une existence dans notre département :
Draguignan et La Seyne.
Draguignan
:
Depuis
septembre 2001, cette section locale dispose d’un local à la
bourse du travail avec les autres UD (CGT,
CFDT, FO, CGC). La section départementale en assure les charges
(assurance, téléphone, fax,
fournitures). La section locale de Draguignan a une activité
importante : rencontres avec les UL, organisation
de toutes les manifs sur Draguignan. C’est également un atout
fédéral sur l’aire dracénoise, mais
il est nécessaire que l’ensemble des syndicats participe à
la vie et à l’activité de la FSU. La
section locale de Draguignan participe régulièrement au CDFD
de la FSU.
La
Seyne :
Jusqu’en
juin 2005, cette section locale a eu une activité (dernière
action publiée dans le bulletin : participation
au collectif local seynois contre les expulsions). Durant cette
période, la section locale a participé
régulièrement au CDFD de la FSU.
Une
relance de son activité s’est mise en place en novembre 2006.
En
lien avec une réflexion sur les statuts et le règlement
intérieur, il est nécessaire de définir leur zone d’intervention,
d’assurer l’élection de leur direction et de les associer
à la vie fédérale départementale.
Pour
que d’autres sections locales se développent, et que les
sections existantes vivent mieux, il convient
de définir mieux leurs rôles et leurs liaisons avec la SD.
FSU
PACA
Depuis
septembre 2001, la FSU siège au CESR (Conseil Economique et
Social Régional) de la région PACA et
depuis 2002 la FSU s’est dotée d’une coordination
fédérale régionale et d’un exécutif renouvelé
en septembre 2006 : Jean François Longo, Josiane Dragoni,
Michel Fortuna, Ghislain Gianno (remplacé
par Gautier Broquet), Gilbert Jean.
Cette
coordination fédérale régionale s’est réunie
régulièrement ainsi que l’exécutif (conférences téléphoniques).
La participation régulière de chacun des membres qui la
composent est une garantie de démocratie
et d’efficacité. Un effort doit être fait dans ce sens.
Les
compétences de la FSU comme celles de l’ensemble des autres
organisations syndicales se sont élargies
(décentralisation, déconcentration, mandatement dans les CESR).
L’importance
des enjeux pour le syndicalisme au niveau régional pose la
question de la mise en place d’un
véritable Conseil Fédéral Régional.
La
FSU PACA a travaillé à la réalisation d’un livre : PACA, l’avenir
à construire...
Bourse
du Travail
La
FSU Var a son siège à la Bourse du Travail de Toulon et elle
fait partie avec la CGT, la CFDT et l’UNSA
de l’Association Bourse du Travail.
Si
des réunions avec la nouvelle municipalité et des visites sur
le site (subvention, nouvelle convention, amélioration
des locaux, signalétique, entretien et propreté,
relogement...) ont permis certaines avancées,
beaucoup de points restent à régler.
Information
et communication (bulletin et site FSU)
Un
effort important est fait par la section départementale pour
améliorer notre capacité à informer et communiquer.
En
plus du bulletin départemental trimestriel FSU VAR, s’ajoute
le site FSU 83.
Nous
pouvons encore améliorer leurs contenus qui doivent répondre
à trois objectifs :
1/
mieux faire connaître aux adhérent(e)s l’ensemble de l’activité
des syndicats de la FSU,
2/
mieux faire connaître l’actualité des syndicats qui n’ont
pas les moyens de diffusion massive,
3/
mieux faire connaître à l’externe la FSU, ses
revendications, ses positions.
Notre
efficacité dans ce domaine passe indiscutablement par une
réflexion collective et une participation
plus forte des syndicats à l’élaboration de notre presse.
Le
bulletin représente un gros effort militant (réalisation et
expédition) : 3 800 exemplaires sont expédiés.
Il serait nécessaire que l’ensemble des syndicats participe
à cette tâche fédérale, ce qui est loin
d’être le cas...
Nous
en avons fait un 8 pages régulier. Il représente une partie
importante de notre budget départemental.
Depuis
janvier 2006, notre bulletin est adressé à tous les adhérents
de tous les syndicats (ceci depuis que les
étiquettes routage sont envoyées par le national). Si les
écoles en ont été privées au début de l’année
scolaire 2005/06, il arrive maintenant à l’ensemble des
établissements écoles, collèges, lycées.
Comme
par le passé, nous essayons de coller le plus possible à l’actualité
en rendant compte de toutes les
initiatives auxquelles nous participons. Nous essayons de
montrer la diversité des syndicats et des
secteurs d’intervention de la FSU.
Depuis
notre dernier congrès, nous avons eu à traiter des sujets
nouveaux : conditions de la décentralisation,
relations avec les collectivités territoriales.
Nous
avons donné la parole aux nouveaux syndicats de la FSU : SUP’Equip
(DDE), SNE (environnement), SNU ANPE, SNU
TEFI et SNUPDEN (personnels de direction des collèges et
lycées).
Site
internet de la FSU Var :
Depuis
janvier 2006, il fonctionne et commence à être connu et
consulté. Le contenu des rubriques (actualité,
communiqués de presse) doit permettre aux visiteurs de
connaître l’activité immédiate de notre
fédération. Il peut certainement être amélioré.
La
mise en place et la tenue d’un agenda sont prévues.
L’accent
doit être mis aussi pour faire connaître l’activité de tous
les syndicats de la FSU.
Le
29 novembre 2006, Michel FORTUNA, Secrétaire Général
en
annexe, comme repères, éphémérides activités
FSU Var publiés régulièrement dans le bulletin. |