Les valeurs des Européens

Le 3 juin 2005 - Notre étude internationale réalisée pour Euro RSCG auprès des habitants de 10 pays européens a pour but de mesurer l'existence - ou non - d'un socle commun de valeurs européennes.

L'enquête a été réalisée par téléphone du 12 au 29 avril auprès d'échantillons d'environ 1 000 personnes, représentatifs des populations nationales âgées de 18 ans et plus, dans les pays suivants : Allemagne, Espagne, Finlande, France, Italie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque et Royaume-Uni. Dans chacun des pays, la représentativité de l'échantillon est assurée par la méthode des quotas. La population de l'ensemble de ces 10 pays représente plus de 80% de l'ensemble de la population européenne.

Principaux enseignements

Lorsqu'on leur demande s'ils jugent qu'en terme de valeurs, les différents pays européens sont plutôt proches ou plutôt éloignés, les interviewés de nos 10 pays ont des réponses assez diverses : en France, en Pologne, en Italie et au Royaume-Uni, le sentiment qu'il existe une proximité entre les différents pays est majoritaire, tandis que dans les six autres pays, c'est l'opinion inverse qui domine. Dans presque tous les pays où l'étude a été réalisée, les résultats sont assez partagés sur cette question, et logiquement, cela se reflète sur les résultats auprès de l'ensemble des Européens : 44% des Européens jugent que les pays d'Europe sont proches en terme de valeurs, contre 49% qu'ils sont éloignés. Notre enquête montre qu'au final, selon le type de sujet traité, chacune de ces deux catégories - ceux qui pensent qu'en terme de valeurs, les différents pays européens sont proches, et ceux qui pensent qu'ils sont éloignés - peut avoir raison.

Si cette enquête révèle l'existence de valeurs communes à tous les pays, notamment sur les questions économiques et sociales, des divergences apparaissent entre les différents états membres de l'Union, en particulier sur les questions sociétales ou liées à l'acceptation de certains comportements. Cependant, on peut observer, dans presque tous les pays étudiés, des grandes tendances par catégories sociodémographiques qui peuvent, sans doute, s'interpréter de la manière suivante : dans certains cas, il semblerait que la variable " pays " soit finalement moins discriminante que les variables sociodémographiques, comme par exemple, l'âge ou le niveau d'éducation des répondants.

Les valeurs qui réunissent tous les Européens :
la solidarité, l'acceptation de l'économie de marché et la protection de l'environnement



La solidarité : une valeur forte pour les Européens

La solidarité est une valeur forte autour de laquelle l'essentiel des Européens peuvent se regrouper : ils s'accordent en effet en faveur de l'accès gratuit aux soins pour tous, et notamment à ceux qui n'ont que peu ou pas de revenus, et pour juger normal de donner un revenu minimum aux personnes qui n'ont pas de travail.
Une nette majorité des Européens jugent que les personnes ayant de faibles revenus doivent pouvoir bénéficier de soins gratuit : 85% de l'ensemble des Européens partagent cette opinion, l'Italie et l'Espagne étant les pays ou l'adhésion à cette idée est la plus forte, tandis que les Néerlandais sont plus partagé, même si cette opinion reste largement majoritaire dans ce pays (68% contre 31% d'un avis contraire).
Symétriquement, mais à un degré moindre cependant, 63% de l'ensemble des interviewés jugent que leur Gouvernement doit assurer un revenu minimum aux personnes qui ne travaillent pas et qui n'ont pas de revenus. C'est en France que cette opinion est la plus forte (79%), alors que l'Italie, le Portugal et la République Tchèque sont plus partagés.

Assez logiquement, dans pratiquement tous les pays, les personnes qui se placent à gauche sur une échelle politique sont sensiblement plus nombreux que ceux de droite à partager ces valeurs ; mais d'une manière générale les différences catégorielles sont assez peu importantes.

L'économie de marché : une idée acceptée par tous, tout en refusant l'ultralibéralisme

L'économie de marché est également perçue positivement par les Européens.
Près de trois Européens sur quatre (73%) jugent que la libre-concurrence a des effets positifs sur la croissance et l'emploi. Dans tous les pays de notre étude, c'est au minimum 6 personnes sur 10 qui partagent cette opinion.
Deux Européens sur trois s'accordent par ailleurs pour considérer que la recherche du profit est positive pour la société : le niveau d'adhésion est assez proche dans la plupart des pays (autour de 60%), même si les Allemands (55%) et les Tchèques (57%) sont moins enthousiastes que les Polonais (78%) et les Espagnols (80%).
Finalement, il semble que dans un espace économique durement frappé par le chômage (environ 9% sur l'ensemble de l'Europe), et alors que plusieurs Etats membres - Pologne, République Tchèque - ont connu les effets d'une politique économique socialiste, l'économie de marché apparaît comme le meilleur système, ou en tout cas le moins mauvais.

Si les Européens adhèrent aux lois du marché et à la libre concurrence, la grande majorité des pays interrogés rejettent cependant, parfois avec force, l'ultralibéralisme et la flexibilité : dans 8 pays sur 10, une majorité assez nette s'oppose à l'idée selon laquelle les entreprises devraient avoir le droit d'embaucher et de licencier avec très peu de contraintes.
Un peu plus d'un Européen sur trois (36%) juge qu'aujourd'hui, les entreprises devraient avoir une liberté quasi-totale dans leur processus d'embauche ou de débauche. Cependant, si cette opinion est même majoritaire dans deux pays, la République Tchèque (58%) et l'Allemagne (61%), l'opinion contraire domine dans les huit autres pays. En Finlande (78%) et aux Pays Bas (83%), c'est même plus de trois interviewés sur quatre qui s'opposent à cette vision économique ultralibérale. Le cas de la République Tchèque est sans doute un peu particulier : après des années pendant lesquelles l'interventionnisme de l'Etat était la règle, le modèle capitaliste, même poussé à l'extrême, est aujourd'hui perçu positivement par une majorité de Tchèques.

L'environnement :
une priorité des Européens

Une majorité d'Européens (63%) se déclare prête, pour protéger l'environnement, à accepter des mesures qui freineraient la croissance et l'emploi. Cette fibre environnementale est particulièrement forte en Allemagne (71% contre 27% d'un avis contraire), où les Verts sont solidement implantés, mais moins prégnante au Portugal (50% contre 33%, mais 17% qui n'ont pas d'opinion, ou ne préfèrent pas trancher entre environnement et emploi). Dans tous les pays, cette volonté de privilégier l'environnement, même si on doit pour cela faire certains compromis sur la croissance et l'emploi est majoritaire dans pratiquement toutes les catégories d'interviewés. On l'a vu précédemment, les Européens sont solidaires des laissés pour compte de la société ; ils le sont aussi à l'égard des sociétés et des générations futures.

Une confiance limitée dans le progrès technologique et scientifique

Déforestation, déchets radioactifs, trou de la couche d'ozone, clonage : aujourd'hui, comme dans le passé, les progrès technologiques, industriels et scientifiques ont parfois des effets pervers, notamment pour l'environnement. Préoccupés par ces questions, une forte minorité des Européens (42%) s'en inquiètent au point de juger que ces avancées technologiques et scientifiques apportent plus de mauvaises que de bonnes choses. Cependant, la confiance domine malgré tout et plus d'un Européen sur deux (53%) s'oppose à cette vision pessimiste du progrès scientifique et technologique.
Dans 9 pays sur 10, cette perception d'une certaine nocivité du progrès est minoritaire et le sentiment qu'il entraîne avant tout des choses positives domine. L'inquiétude de l'Allemagne, seul pays où le pessimisme sur les conséquences du progrès est majoritaire, est à relier avec leur très forte préoccupation sur les valeurs environnementales.

Des visions différentes de la société,
même si certaines questions font aujourd'hui consensus


Importance de la religion, travail des femmes, peine de mort, accueil des immigrants : des opinions européennes qui divergent

Une majorité d'Européens accorde une place importante à la religion dans sa vie, mais des différences importantes existent selon les pays. 58% des Européens partagent ce sentiment (contre 42%), les " champions " de la religion étant les Polonais (86% contre 13%), devant les Italiens et les Portugais. En Espagne, en Finlande et en Allemagne, la religion est jugée importante par une majorité - moins nette cependant - de la population alors qu'en France, dans le Royaume Uni et aux Pays Bas, c'est l'opinion inverse qui domine. Enfin, un Tchèque sur trois seulement accorde de l'importance à la religion dans sa vie. Le rapport à la religion est donc très différent selon les pays, probablement en raison de spécificités traditionnelles et culturelles très diverses.

L'opinion sur le travail des femmes ayant des enfants - et au-delà, la place des femmes dans la société - est un autre sujet qui crée des clivages entre Européens : si la majorité des pays s'opposent à l'idée selon laquelle une femme qui a des enfants ne devrait pas travailler, c'est l'opinion inverse qui continue de dominer en République Tchèque et au Portugal. Les Espagnols, sont eux presque parfaitement partagés sur cette question. La division est très nette entre les pays de l'Europe du Nord, Finlande et Pays-Bas, très progressistes sur les questions d'égalité entre les sexes, et certains pays de l'Europe du Sud qui continuent d'avoir des réflexes machistes. A ce propos, notons que l'Italie se démarque des autres pays méditerranéens, 35% des Italiens seulement jugeant que la place de la femme est à la maison lorsqu'elle a des enfants. Sur cette question, il n'y a pas encore de culture européenne commune.
Histoires récentes (on pense notamment à l'Espagne de Franco et au Portugal de Salazar), traditions et cultures spécifiques de chacun de ces pays : les raisons susceptibles d'expliquer - au moins en partie - certaines divergences de points de vue sont nombreuses. On peut cependant faire l'hypothèse que sur cette question, l'opinion de ces pays (Espagne, Portugal et République Tchèque) va, à court ou moyen terme, tendre vers celles des autres pays Européens.

L'abolition de la peine de mort est, aujourd'hui, une condition sine qua non pour adhérer à l'Union Européenne. Mais si la peine capitale a, de facto, disparu dans les 25 pays de l'Union, les opinions sont encore partagées sur ce sujet. La majorité des Européens est opposée à la peine capitale dans tous les cas (60% contre 38%), les opposants les plus fervents étant les Espagnols (80% contre 18%) et les Italiens (72% contre 26%). Les Britanniques sont eux extrêmement partagés sur le sujet : 48% sont opposés à la peine capitale dans tous les cas, contre 49%. Enfin, en Pologne (39% contre 58%) et en République Tchèque (43% contre 56%), l'opposition à la peine de mort est minoritaire. Rappelons qu'en France, l'opinion est restée pendant quelques années majoritairement favorable à la peine capitale après l'abolition avant de basculer. L'abolition étant récente en Pologne (1997), et en République Tchèque (1990), gageons que les opinions polonaise et tchèque basculeront elles aussi dans quelques années.

La question de l'immigration divise, elle aussi, les Européens : majoritairement opposés à l'accueil de nouveaux immigrants (53% contre 44% pour l'ensemble des pays), les différents pays ont des opinions variées sur ce sujet. La Pologne, l'Italie, la France et la Finlande sont majoritairement favorables à ce qu'on continue d'accueillir de nouveaux immigrants, alors que la République Tchèque, les Pays Bas, le Portugal, l'Espagne et le Royaume Uni y sont majoritairement opposés. Mais dans tous ces pays, les opinions sont partagées : qu'elles soient en faveur, ou contre l'accueil des populations étrangères, les proportions ne dépassent jamais 60%. Les Allemands marquent ici leur différence : 70% souhaiteraient qu'on stoppe l'immigration dans leur pays. Si les opinions des différents pays ne sont pas concordantes, c'est là encore, l'histoire et la situation de chacun des pays qui l'explique : ainsi, les Italiens ont une culture de l'immigration qui les rend sans doute plus favorables à ce phénomène alors que la France a, elle, une tradition d'accueil. Symétriquement, la proximité géographique de l'Espagne et du Portugal avec l'Afrique du Nord influe peut-être dans leur volonté de fermer leur frontière, tandis que la position des Allemands est sans doute plus contextuelle, à relier avec le scandale des visas qui agite l'Allemagne depuis plusieurs mois.

L'acceptation de l'homosexualité et le droit à l'avortement met (presque) tout le monde d'accord

Du temps : voilà probablement ce qu'il manque pour que les opinions des différents pays Européens tendent - sur ces sujets de société - vers la même direction. C'est ce qu'on peut penser lorsque on observe la manière dont l'homosexualité d'une part, et le droit à l'avortement d'autre part, sont aujourd'hui acceptés par une majorité d'Européens tout en ayant été, dans un passé récent, rejetés par les opinions dans de nombreux pays. 64% des Européens jugent aujourd'hui que l'homosexualité est une manière acceptable de vivre sa sexualité (contre 30% d'un avis contraire), et 62% que les femmes ont droit d'avorter en cas de grossesse non désirée (contre 34%). Et ces opinions sont majoritaires dans tous les pays. Enfin, presque tous : sur ces deux questions, la Pologne est isolée du reste de l'Europe : ainsi, bien que très partagés sur l'avortement, les opposants sont cependant majoritaires (48% contre 47% qui y sont favorables). Ce conservatisme polonais est, en revanche, plus net sur la perception de l'homosexualité : 57% des Polonais jugent que ce n'est pas une manière acceptable de vivre sa sexualité (contre 36%). Le poids de la religion dans la société polonaise est très probablement à relier avec ces positions conservatrices.

Au final, s'il est sans doute difficile de parler de l'existence de valeurs européennes communes sur les questions sociétales, il n'y pas non plus de divergences profondes entre les opinions des différents pays d'Europe. Excepté sans doute sur l'importance perçue de la religion dont découlent certaines différences de points de vue sur les questions de société (celles qui opposent les progressistes aux conservateurs).

Finalement, on peut se demander si les différences les plus fortes ne sont pas celles qui, au sein de chacun des pays, mais également sur l'ensemble des Européens, opposent les différentes catégories sociologiques d'interviewés.

Des divergences importantes selon les catégories socio-démographiques


En réalité, lorsqu'on observe les résultats auprès de l'ensemble des interviewés (soit près de 10 000 personnes) on peut observer, sur certaines questions, des clivages importants par catégorie sociodémographique. Ainsi, l'importance accordée à la religion croit en suivant un continuum parfait avec l'âge des interviewés : 49% des 18-24 ans, 49% des 25-34 ans, 53% des 35-49 ans, 63% des 50-64 ans et 74% des 65 ans et plus déclarent que la religion occupe une place importante dans leur vie. A contrario, cette importance décroît lorsque le niveau d'éducation augmente. Autre exemple, la perception de l'homosexualité, jugée acceptable par 58% des hommes mais 71% des femmes !


Et on retrouve ces clivages sociologiques sur les questions économiques : logiquement, l'ultralibéralisme, et plus précisément la possibilité pour les entreprises d'embaucher et de licencier avec très peu de contraintes est rejetée avec plus de vigueur par les interviewés de gauche (72%) que ceux de droite (52%). On peut également remarquer, qu'avec une certaine ironie, les gens qui ne travaillent pas sont nettement plus nombreux (67%) que ceux qui travaillent (51%) à considérer qu'on devrait accorder plus d'importance au travail qu'au temps libre. A moins que cet écart ne résulte essentiellement d'un effet d'âge : en effet, les moins de 35 ans privilégient le temps libre tandis que pour les seniors, le travail devrait passer bien avant le reste (80% chez les 65 ans et plus) !

Au final, sur la plupart des questions, des différences importantes existent selon le sexe, l'âge, le statut professionnel, le niveau de revenu, le niveau d'éducation ou encore l'auto-positionnement sur une échelle gauche droite. Mais si ces différences par catégories étaient, en définitive, aussi vire plus importantes que les différences par pays, est-ce qu'on ne pourrait pas parler, alors, de l'existence d'un socle commun de valeurs européennes ?


Voir l'ensemble des résultats de cette étude... 

 
 

Les valeurs des Européens

Fiche Technique

Enquête réalisée par téléphone les 12 au 29 avril 2005 pour EURO-RSCG auprès d'échantillons nationaux représentatifs des populations âgées de 18 ans et plus dans tous les pays :

République Tchèque, 1000 personnes Finlande, 929 personnes
France, 1017 personnes Allemagne, 960 personnes
Italie, 999 personnes Pays-Bas, 1027 personnes
Pologne, 1001 personnes Portugal, 1000 personnes
Espagne, 958 personnes Royaume-Uni, 968 personnes

Méthode des quotas utilisée dans tous les pays.



Les résultats

 

L'importance de la religion

Question : Dites-moi si la phrase suivante correspond beaucoup, un peu, pas vraiment ou pas du tout à ce que vous pensez : La religion occupe une place importante dans ma vie

 

Ensemble
des pays

Rép. Tchèque

Fin-lande

France

Alle-magne

Italie

Pays-Bas

Polo-gne

Portugal

Espagne

Royaume-Uni

- Beaucoup

29

16

23

18

26

39

26

53

42

25

23

- Un peu

29

18

30

28

30

35

20

33

30

35

17

ST Oui

58

34

53

46

56

74

46

86

72

60

40

- Pas vraiment

15

21

20

18

13

14

16

10

12

11

20

- Pas du tout

27

45

26

36

31

11

38

3

13

28

40

ST Non

42

66

46

54

44

25

54

13

25

39

60

- Sans opinion

0

0

1

0

0

1

0

1

3

1

0

 

L'opinion sur l'homosexualité

Question : Dites-moi si la phrase suivante correspond beaucoup, un peu, pas vraiment ou pas du tout à ce que vous pensez : L'homosexualité est une manière acceptable de vivre sa sexualité

 

Ensemble
des pays

Rép. Tchèque

Fin-lande

France

Alle-magne

Italie

Pays-Bas

Polo-gne

Portugal

Espagne

Royaume-Uni

- Beaucoup

35

42

36

36

35

29

69

9

26

60

34

- Un peu

29

27

26

32

32

34

20

27

25

20

26

ST Oui

64

69

62

68

67

63

89

36

51

80

60

- Pas vraiment

12

14

11

13

10

10

3

22

11

6

15

- Pas du tout

18

15

24

17

19

18

6

35

25

9

17

ST Non

30

29

35

30

29

28

9

57

36

15

32

- Sans opinion

6

2

3

2

4

9

2

7

13

5

8

 

L'opposition à la peine de mort

Question : Dites-moi si la phrase suivante correspond beaucoup, un peu, pas vraiment ou pas du tout à ce que vous pensez : Je suis opposé à la peine de mort dans tous les cas

 

Ensemble
des pays

Rép. Tchèque

Fin-lande

France

Alle-magne

Italie

Pays-Bas

Polo-gne

Portugal

Espagne

Royaume-Uni

- Beaucoup

41

25

48

41

41

53

37

22

36

61

32

- Un peu

19

18

19

17

22

19

18

17

23

19

16

ST Oui

60

43

67

58

63

72

55

39

59

80

48

- Pas vraiment

17

22

15

18

14

15

16

26

18

8

20

- Pas du tout

21

34

16

23

22

11

28

32

18

10

29

ST Non

38

56

31

41

36

26

44

58

36

18

49

- Sans opinion

2

1

2

1

1

2

1

3

5

2

3

 

Le travail des femmes

Question : Dites-moi si la phrase suivante correspond beaucoup, un peu, pas vraiment ou pas du tout à ce que vous pensez : Quand une femme a des enfants, elle ne devrait pas travailler

 

Ensemble
des pays

Rép. Tchèque

Fin-lande

France

Alle-magne

Italie

Pays-Bas

Polo-gne

Portugal

Espagne

Royaume-Uni

- Beaucoup

17

23

7

16

17

14

13

18

28

25

14

- Un peu

22

29

16

17

27

21

16

20

30

22

19

ST Oui

39

52

23

33

44

35

29

38

58

47

33

- Pas vraiment

21

22

19

18

20

26

17

33

15

10

25

- Pas du tout

37

24

56

48

34

37

53

25

23

38

38

ST Non

58

46

75

66

54

63

70

58

38

48

63

- Sans opinion

3

2

2

1

2

2

1

4

4

5

4

 

Le recours à l'avortement

Question : Dites-moi si la phrase suivante correspond beaucoup, un peu, pas vraiment ou pas du tout à ce que vous pensez : Si une femme ne désire pas un enfant, elle doit pouvoir avorter

 

Ensemble
des pays

Rép. Tchèque

Fin-lande

France

Alle-magne

Italie

Pays-Bas

Polo-gne

Portugal

Espagne

Royaume-Uni

- Beaucoup

40

66

54

55

40

29

37

23

32

41

43

- Un peu

22

15

20

23

24

24

22

24

20

18

23

ST Oui

62

81

74

78

64

53

59

47

52

59

66

- Pas vraiment

11

8

9

8

10

16

11

19

12

8

10

- Pas du tout

23

10

13

13

24

25

26

29

30

27

19

ST Non

34

18

22

21

34

41

37

48

42

35

29

- Sans opinion

4

1

4

1

2

6

4

5

6

6

5


L'accueil de nouveaux immigrés

Question : Dites-moi si la phrase suivante correspond beaucoup, un peu, pas vraiment ou pas du tout à ce que vous pensez : Je pense qu'il ne faut pas accueillir de nouveaux immigrés

 

Ensemble
des pays

Rép. Tchèque

Fin-lande

France

Alle-magne

Italie

Pays-Bas

Polo-gne

Portugal

Espagne

Royaume-Uni

- Beaucoup

28

31

19

20

40

19

27

14

32

27

34

- Un peu

25

23

25

25

30

20

26

22

24

30

22

ST Oui

53

54

44

45

70

39

53

36

56

57

56

- Pas vraiment

20

24

22

20

11

26

21

42

17

13

17

- Pas du tout

24

21

31

34

18

32

24

16

20

25

22

ST Non

44

45

53

54

29

58

45

58

37

38

39

- Sans opinion

3

1

3

1

1

3

2

6

7

5

5

 

L'acceptation des freins à la croissance et à l'emploi pour des
raisons environnementales

Question : Dites-moi si la phrase suivante correspond beaucoup, un peu, pas vraiment ou pas du tout à ce que vous pensez : Pour protéger l'environnement, on peut accepter des mesures qui freinent la croissance et l'emploi

 

Ensemble
des pays

Rép. Tchèque

Fin-lande

France

Alle-magne

Italie

Pays-Bas

Polo-gne

Portugal

Espagne

Royaume-Uni

- Beaucoup

24

25

20

20

26

21

24

21

22

34

27

- Un peu

39

42

43

37

45

38

38

42

28

33

37

ST Oui

63

67

63

57

71

59

62

63

50

67

64

- Pas vraiment

18

24

16

22

14

22

19

22

16

10

16

- Pas du tout

13

7

16

20

13

12

16

7

17

14

12

ST Non

31

31

32

42

27

34

35

29

33

24

28

- Sans opinion

6

2

5

1

2

7

3

8

17

9

8

 

L'accès à des soins gratuits pour les personnes à faibles revenus

Question : Dites-moi si la phrase suivante correspond beaucoup, un peu, pas vraiment ou pas du tout à ce que vous pensez : Les personnes qui ont de faibles revenus doivent pouvoirêtre soignées gratuitement, même si cela coûte cher à la société

 

Ensemble
des pays

Rép. Tchèque

Fin-lande

France

Alle-magne

Italie

Pays-Bas

Polo-gne

Portugal

Espagne

Royaume-Uni

- Beaucoup

54

41

46

56

45

61

33

55

66

67

59

- Un peu

31

31

31

30

36

32

35

32

20

25

27

ST Oui

85

72

77

86

81

93

68

87

86

92

86

- Pas vraiment

8

19

15

9

10

4

19

9

5

3

6

- Pas du tout

5

8

6

5

8

2

12

2

4

3

6

ST Non

13

27

21

14

18

6

31

11

9

6

12

- Sans opinion

2

1

2

0

1

1

1

2

5

2

2

 

Importance comparée du travail et du temps libre

Question : Dites-moi si la phrase suivante correspond beaucoup, un peu, pas vraiment ou pas du tout à ce que vous pensez : On devrait attacher plus d'importance au travail qu'au temps libre

 

Ensemble
des pays

Rép. Tchèque

Fin-lande

France

Alle-magne

Italie

Pays-Bas

Polo-gne

Portugal

Espagne

Royaume-Uni

- Beaucoup

27

15

23

34

36

22

18

30

33

24

20

- Un peu

32

36

31

31

32

33

26

41

34

31

25

ST Oui

59

51

54

65

68

55

44

71

67

55

45

- Pas vraiment

22

32

19

19

20

29

29

19

16

14

27

- Pas du tout

17

16

23

16

11

12

25

6

10

28

25

ST Non

39

48

42

35

31

41

54

25

26

42

52

- Sans opinion

2

1

4

0

1

4

2

4

7

3

3

 

La garantie d'un revenu minimum pour les chômeurs

Question : Dites-moi si la phrase suivante correspond beaucoup, un peu, pas vraiment ou pas du tout à ce que vous pensez : Il est normal que l'Etat donne un revenu minimum à ceux qui n'ont pas de travail

 

Ensemble
des pays

Rép. Tchèque

Fin-lande

France

Alle-magne

Italie

Pays-Bas

Polo-gne

Portugal

Espagne

Royaume-Uni

- Beaucoup

29

22

20

40

27

23

34

30

17

29

29

- Un peu

34

30

35

39

37

28

37

33

32

34

33

ST Oui

63

52

55

79

64

51

71

63

49

63

62

- Pas vraiment

16

28

22

14

16

22

14

16

21

11

16

- Pas du tout

17

18

21

7

16

22

13

17

25

21

17

ST Non

33

46

43

21

32

44

27

33

46

32

33

- Sans opinion

4

2

2

0

4

5

2

4

5

5

5




Les restrictions sur les licenciements

Question : Dites-moi si la phrase suivante correspond beaucoup, un peu, pas vraiment ou pas du tout à ce que vous pensez : Je pense que dans le monde actuel les entreprises devraient pouvoir embaucher et licencier avec très peu de contraintes

 

Ensemble
des pays

Rép. Tchèque

Fin-lande

France

Alle-magne

Italie

Pays-Bas

Polo-gne

Portugal

Espagne

Royaume-Uni

- Beaucoup

14

25

8

19

23

8

13

6

9

9

15

- Un peu

22

33

12

22

38

15

14

9

16

19

17

ST Oui

36

58

20

41

61

23

27

15

25

28

32

- Pas vraiment

22

28

20

21

18

27

23

32

17

15

19

- Pas du tout

39

11

58

37

19

46

48

51

48

52

46

ST Non

61

39

78

58

37

73

71

83

65

67

65

- Sans opinion

3

3

2

1

2

4

2

2

10

5

3

 

Les effets de la libre concurrence sur la croissance et l'emploi

Question : Dites-moi si la phrase suivante correspond beaucoup, un peu, pas vraiment ou pas du tout à ce que vous pensez : Je pense que la libre concurrence a des effets bénéfiques sur la croissance et l'emploi

 

Ensemble
des pays

Rép. Tchèque

Fin-lande

France

Alle-magne

Italie

Pays-Bas

Polo-gne

Portugal

Espagne

Royaume-Uni

- Beaucoup

37

38

40

29

45

29

36

35

30

40

43

- Un peu

36

37

42

35

31

41

38

44

30

33

32

ST Oui

73

75

82

64

76

70

74

79

60

73

75

- Pas vraiment

13

17

11

18

10

18

14

11

11

8

9

- Pas du tout

9

5

4

17

9

7

8

6

11

10

9

ST Non

22

22

15

35

19

25

22

17

22

18

18

- Sans opinion

5

3

3

1

5

5

4

4

18

9

7

 

L'impact de la recherche du profit

Question : Dites-moi si la phrase suivante correspond beaucoup, un peu, pas vraiment ou pas du tout à ce que vous pensez : La recherche de profit est positive pour la société

 

Ensemble
des pays

Rép. Tchèque

Fin-lande

France

Alle-magne

Italie

Pays-Bas

Polo-gne

Portugal

Espagne

Royaume-Uni

- Beaucoup

28

20

19

27

17

24

23

29

34

51

29

- Un peu

38

37

42

37

38

43

44

49

34

29

37

ST Oui

66

57

61

64

55

67

67

78

68

80

66

- Pas vraiment

17

31

22

20

19

18

18

14

11

6

16

- Pas du tout

13

9

12

15

24

9

9

6

8

7

12

ST Non

30

40

34

35

43

27

27

20

19

13

28

- Sans opinion

4

3

5

1

2

6

6

2

13

7

6

 

Les conséquences du progrès technologique et scientifique

Question : Dites-moi si la phrase suivante correspond beaucoup, un peu, pas vraiment ou pas du tout à ce que vous pensez : Le progrès technologique et scientifique apporte plus de choses négatives que de choses positives

 

Ensemble
des pays

Rép. Tchèque

Fin-lande

France

Alle-magne

Italie

Pays-Bas

Polo-gne

Portugal

Espagne

Royaume-Uni

- Beaucoup

15

10

8

18

18

11

11

17

13

19

15

- Un peu

27

33

21

28

34

26

26

28

21

22

18

ST Oui

42

43

29

46

52

37

37

45

34

41

33

- Pas vraiment

24

30

26

23

21

31

28

28

18

15

25

- Pas du tout

29

25

41

30

24

27

31

21

33

38

37

ST Non

53

55

67

53

45

58

59

49

51

53

62

- Sans opinion

5

2

4

1

3

5

4

6

15

6

5

 

La proximité des pays européens en terme de valeurs

Question : Selon vous, du point de vue des valeurs, les différents pays Européens sont-ils aujourd'hui :

 

Ensemble
des pays

Rép. Tchèque

Fin-lande

France

Alle-magne

Italie

Pays-Bas

Polo-gne

Portugal

Espagne

Royaume-Uni

- Très proches

5

3

1

4

5

4

1

3

2

8

8

- Plutôt proches

39

39

37

47

32

39

34

52

22

43

40

ST Proches

44

42

38

51

37

43

35

55

24

51

48

- Plutôt éloignés

37

44

52

36

43

33

47

33

33

29

33

- Très éloignés

12

13

8

11

15

13

13

7

27

10

11

ST Éloignés

49

57

60

47

58

46

60

40

60

39

44

- Sans opinion

7

1

2

2

5

11

5

5

16

10

8