Lundi
23 mai 2005, 17h59
Référendum
en France : dernière ligne droite, le non progresse encore
PARIS
(AFP) - A six jours du référendum sur la Constitution européenne,
les deux camps affûtent leurs derniers arguments alors que le
non progresse et que le président Jacques Chirac fera jeudi
à 20H00 "une déclaration aux Français" sur le
sujet, a annoncé l'Elysée.
Le non
gagne deux points avec 53% des intentions de vote, le oui
obtenant 47% (-2), selon un sondage Ipsos/Le Figaro/Europe 1
rendu public lundi.
Au
cours des deux dernières semaines, c'est le huitième sondage
consécutif qui donne la victoire au non. Le non continue de
marquer une progression constante: selon le précédent
sondage Ipsos, réalisé les 13 et 14 mai, il était repassé
en tête avec 51% des intentions de vote contre 49% pour le
oui.
Une déclaration
de Jacques Chirac sera retransmise en direct par les radios et
télévisions jeudi 26 mai a annoncé l'Elysée. "Au
terme du grand débat démocratique qui s'est déroulé en
France à l'occasion du référendum portant sur la
ratification du traité établissant une Constitution pour
l'Europe, le président de la République s'adressera aux Françaises
et aux Français le jeudi 26 mai à 20H00", a précisé
l'Elysée.
Confortés
par les sondages qui continuent de placer le non en tête, les
adversaires du traité ont mis en garde dès dimanche contre
"une semaine d'intimidation", selon le mot de
Laurent Fabius. Mais "la France est faite de gens
courageux qui ne se laissent pas intimider", a-t-il
aussitôt estimé.
La
communiste Marie-George Buffet a jugé lundi matin
"probable" que les tenants du oui tentent "de
faire peur" pendant les derniers jours de campagne. Cette
"intimidation ne marchera pas", a-t-elle tranché.
Egalement
dans le camp du non, Charles Pasqua s'est montré confiant,
voyant dans "la déroute du SPD" du chancelier
allemand Gerhard Schröder, dimanche en Rhénanie du
nord-Westphalie, la préfiguration du vote français.
Jean-Marie
Le Pen a affirmé y croire aussi. "Il suffit que Jacques
Chirac intervienne encore une fois et la victoire du non est
assurée", a ironisé le président du FN, en demandant
au passage la démission du chef de l'Etat en cas de victoire
du non.
Une
intervention de Jacques Chirac est en effet annoncée pour
cette semaine. Autre héraut du oui, Lionel Jospin doit aussi
s'exprimer à la télévision, mardi soir.
Chez
les partisans du oui de gauche, François Hollande et Jacques
Delors ont martelé le même message: "ne pas se tromper
de scrutin". "Il n'y aura pas un second tour"
pour l'Europe, a souligné François Hollande.
L'ancien
président de la Commission européenne a distingué deux
"rendez-vous": celui de 2007 sera "pour faire
gagner la gauche" en France, celui de 2005 est "pour
savoir si l'Europe va continuer ou bien être stoppée".
A
droite, tout en récusant un enjeu de politique intérieure,
le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a indiqué qu'il
avait "assez de courage et assez de lucidité pour
assumer les décisions du chef de l'Etat quelle que soit leur
nature et quel que soit leur calendrier".
Le
Premier ministre sera lundi soir à Poitiers pour un meeting
en compagnie du président de l'UMP Nicolas Sarkozy.
M.
Sarkozy a annulé au dernier moment son passage dimanche soir
sur TF1 en faisant savoir qu'il était "fatigué".
Cette défection en pleine campagne référendaire suscite des
interrogations dans la presse. France Inter évoque des
"problèmes familiaux", Le Monde des "difficultés
personnelles".
Lundi
23 mai 2005, 18h00
Référendum:
le "non" progresse de deux points à 53%, selon un
sondage
PARIS
(AP) - A six jours du référendum
sur la Constitution
européenne, le "non" recueille 53% d'intentions
de vote, soit une progression de deux points par rapport à la
précédente enquête des 13 et 14 mai et une hausse de six
points depuis fin avril, selon un sondage Ipsos pour "Le
Figaro" et "Europe-1" rendu public lundi.
A
gauche, 54% des électeurs du PS sont pour le "non",
soit une augmentation de quatre points depuis mi-mai et de dix
points depuis fin avril, alors que ce sondage a été réalisé
après la dernière intervention de Lionel Jospin. A droite,
le "oui" atteint 73%, en hausse d'un point depuis
mi-mai. Quelque 20% des personnes interrogées, certaines
d'aller voter, n'ont pas exprimé d'intention de vote.
La
cristallisation du vote est, en outre, en train de s'opérer
puisque 91% des sondés qui veulent voter "oui"
affirment que leur choix est définitif, contre 88% côté
"non". Selon Ipsos, l'indécision reste toutefois
plus prononcée à gauche et chez les électeurs tentés par
le "non". Les électeurs socialistes semblent les
moins certains de leur choix puisque 60% disent pouvoir encore
changer d'avis.
Par
ailleurs, en cette fin de campagne, plusieurs des arguments clés
du camp du "oui" peinent à convaincre. Ainsi, en
cas de victoire du "non", 73% des sondés ne croient
pas à une dégradation de la situation économique en France,
55% estiment que la France obtiendrait une renégociation et
50% pensent qu'elle ne serait pas affaiblie. "En cette
fin de campagne, le bilan de la bataille des argumentaires
apparaît ainsi nettement favorable au camp du 'non'",
explique Pierre Giacometti, directeur d'Ipsos.
Enfin,
l'institut Ipsos pronostique une forte participation dans les
urnes dimanche prochain, mobilisation qui pourrait atteindre
67%, soit un niveau proche des 71% du référendum de 1992 sur
le traité de Maastricht.
Ce
sondage a été réalisé les 20 et 21 mai par téléphone
auprès d'un échantillon de 950 personnes, représentatif de
la population française inscrite sur les listes électorales
(méthode des quotas). Ipsos prévient que "les résultats
de l'intention de vote ne constituent pas un élément de prévision
du résultat électoral". AP
lundi
23 mai 2005, 18h00
Le
non en hausse de 2 points à 53% pour Ipsos
PARIS
(AFP) - Le non au référendum
du 29 mai sur le traité constitutionnel européen gagne deux
points avec 53% des intentions de vote, le oui obtenant 47%
(-2), selon un sondage Ipsos/Le Figaro/Europe 1 rendu public
lundi.
Au cours
des deux dernières semaines, c'est le huitième sondage consécutif
qui donne la victoire au non.
Le non
continue de marquer une progression constante: selon le précédent
sondage Ipsos, réalisé les 13 et 14 mai, il était repassé
en tête avec 51% des intentions de vote contre 49% pour le
oui.
Deux
enquêtes d'opinion antérieures, réalisées les 29-30 avril
et les 6-7 mai, le donnaient à 47% puis à 50%.
Le non
continue notamment sa progression au sein de la gauche
parlementaire où il recueille 60% des intentions de vote
(+1). Il gagne quatre points chez les sympathisants
socialistes avec 54% des intentions de vote contre 50% les 13
et 14 mai.
Le oui
reste largement en tête chez les sympathisants de la droite
parlementaire où il recueille 73% des voix (+1) contre 27%
pour le non, notamment à l'UMP (73%, +1).
Sondage
réalisé par téléphone les 20 et 21 mai auprès d'un échantillon
national de 950 personnes, représentatif de la population
inscrite sur les listes électorales (méthode des quotas).
L'observatoire
du référendum : La force de la seconde dynamique du
Non
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23
mars 2005 - A une semaine de l'échéance, la seconde
dynamique du Non est devenue incontestable. Crédité de
53% des intentions de vote, le Non progresse de deux
points par rapport à la dernière enquête, de six
points depuis début mai. |
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Dernière
mise à jour : 23 Mai 2005
Les principaux chiffres à retenir de la vague 11 de
l'Observatoire Ipsos
- Le Non
est crédité de 53% d'intentions de vote, en
progression de deux points
- Le Non
atteint 54% d'intentions de vote chez les proches du
Parti Socialiste, en hausse de quatre points
- 71% des
électeurs considèrent leur choix définitif, 9%
restent hésitants, 20% indécis
- Une
majorité relative des Français (45%, +1) souhaite
la victoire du Non alors que 41% d'entre eux
pronostiquent cette victoire (+14)
- Le Oui
incarne toujours le changement pour 48% personnes
interrogées mais 45% s'inquiètent d'une victoire
du Oui
- 50% des
Français ne croient pas aux conséquences négatives
pour la France d'une éventuelle victoire du Non
(+2)
- 73% des
Français ne croient pas à la dégradation de la
situation économique de la France en cas de
victoire du Non
- 55% des
Français pensent que la France obtiendra une renégociation
du Traité si le Non l'emporte (-6)
La
dynamique du Non se construit sur un terrain d'opinion
propice, tant du point de vue du climat général
que de l'impact des controverses de campagne les plus récentes.
Ce mouvement s'inscrit dans un contexte de forte
mobilisation électorale, nettement supérieure à
celles des scrutins régionaux et européen de 2004 et
équivalente à celle du premier tour de l'élection présidentielle.
L'indice de mobilisation évalué par Ipsos situe la
participation électorale à un niveau qui pourrait être
proche de celui du référendum de 1992 (71%), preuve de
l'exceptionnel intérêt suscité par le débat référendaire.
La baisse du niveau d'indécision fournit un signe
attendu de la cristallisation du choix électoral et crédibilise
encore un peu plus le différentiel d'intention de vote
entre le Oui et Non. Si elle ne peut pas être
considérée comme définitive, au regard du caractère
exceptionnellement brutal des trois inversions de
tendance observées en deux mois de campagne, l'avance
du Non n'en demeure pas moins plus structurée et plus
solide que celle qui avait marquée le début de
campagne. La part d'électeurs "sûrs de leur
choix" progresse de cinq points. Dans de nombreuses
catégories, jusque là plus indécises que la moyenne,
le niveau de fermeté du choix augmente sensiblement:
c'est le cas dans l'électorat féminin, chez les jeunes
et les salariés. Les niveaux d'indécision, plus élevés
à gauche qu'à droite et légèrement plus accentués
chez les partisans du Non sont toutefois des indices qui
doivent inciter à la précaution. De toutes les
sensibilités politiques, celle proche du parti
socialiste demeure la moins structurée dans son choix:
60% d'intention de vote définitive, 13% d'hésitation,
27% d'indécision. Cette fragilité confirme
l'importance des ultimes évolutions à venir dans cet
électorat.
La nouvelle progression du Non s'appuie d'abord sur
une logique politique. La présence très forte en
campagne des principaux leaders du Oui de gauche,
illustrée par le premier meeting de campagne de Lionel
Jospin depuis la dernière élection présidentielle, ne
provoque aucune amélioration de la situation du Oui
dans l'électorat socialiste. Le mélange explosif de
l'impopularité grandissante du pouvoir, des effets du
Lundi de Pentecôte et de l'efficacité des arguments de
campagne développés par les partisans du Non
expliquent la nouvelle supériorité du Non chez les
sympathisants P.S. La montée du Non socialiste est de
quatre points depuis la dernière vague pour atteindre
54%, et de douze points en trois semaines. Cette
nouvelle situation majoritaire vient consolider
significativement le Non de gauche qui atteint des
sommets à près de 100% chez les Français proches du
parti communiste et de l'extrême gauche alors qu'il
demeure majoritaire chez les sympathisants écologistes,
malgré une légère baisse.
L'unanimisme des scores enregistrés à l'extrême
gauche comme à l'extrême droite de l'échiquier
politique (FN 93%, +7) offre l'une des meilleures
illustrations du niveau de détermination et conviction
des partisans du Non et de l'adversité du climat
politique que doivent supporter les partisans du Oui.
Mais si le Oui s'affaiblit c'est également parce qu'il
semble avoir épuisé ses réserves à droite. Le niveau
de Oui n'y progresse plus depuis trois semaines, à l'UMP
comme à l'UDF.
Au-delà des facteurs politiques, certaines évolutions
sociologiques sont également des signaux d'alerte révélateurs
pour le Oui. Ainsi, même s'il y demeure
majoritaire, le Oui perd une dizaine de points parmi les
catégories d'électeurs âgés de plus de 50 ans. Le
Oui perd également du terrain chez les cadres supérieurs.
Le Non progresse fortement chez les femmes, devient
dominant chez les jeunes et gagne du terrain dans
l'ensemble du salariat, privé et public, particulièrement
dans sa frange la plus populaire. Tout se passe comme si
l'épisode du Lundi de Pentecôte avait contribué à
renforcer encore un peu plus le réflexe d'opposition de
catégories marquées depuis plusieurs années par
l'inquiétude économique et sociale et aujourd'hui
devenues les premiers contingents du socle électoral du
Non.
Dans la dernière ligne droite, le pronostic devient
à nouveau favorable au Non, situation qu'il n'avait pas
connue depuis un mois. En une semaine, la faveur du
pronostic connaît une inversion complète. Désormais
41% des Français pensent que le Non va l'emporter, soit
quatorze points de progression. La réactivité de cet
indicateur au climat de campagne révèle le niveau
d'attention des Français à l'égard de ce référendum.
L'idée désormais majoritaire d'une défaite du Oui est
maintenant en phase avec le souhait des Français. A
45%, le "désir" d'une victoire du Non est au
plus haut niveau depuis le début de la campagne. Le
différentiel entre le Oui et le Non en matière de
souhait de victoire est le plus important - 20 points -
sur l'ensemble de l'électorat de gauche.
La perspective plus installée dans l'opinion d'une
victoire du Non ne modifie pas la perception qu'ont les
Français des conséquences du résultat du scrutin.
- Ils sont
toujours une majorité à être d'abord
"inquiets d'une victoire du Oui" (45%,
contre 36% plus préoccupés des effets d'une
victoire du Non). L'incapacité du Oui à construire
un imaginaire de confiance autour du potentiel de
changement dont il est crédité par une majorité
de Français constitue aujourd'hui son premier
handicap de crédibilité.
- Jamais
les Français n'ont été aussi peu convaincus des
conséquences supposées néfastes de la victoire du
Non pour "la position de la France en
Europe". Cette faible crédibilité en fin de
campagne de l'un des arguments centraux du Oui de
gauche et de droite est particulièrement nette à
gauche et plus précisément au sein de l'électorat
socialiste.
- L'argument
de la renégociation du traité développé de manière
intensive par les partisans du Non de gauche
continue à disposer du soutien majoritaire des Français
malgré une baisse de six points. Mais cette baisse
est exclusivement liée aux évolutions observées
à droite. Une majorité des sympathisants UMP-UDF
ne croit plus à l'hypothèse d'un texte révisée.
En revanche, l'un des premiers arguments développés
par Laurent Fabius continue à convaincre les deux
tiers de l'électorat du PS, sans changement depuis
la dernière enquête.
En cette
fin de campagne, le bilan de la bataille des
argumentaires apparaît ainsi nettement favorable au
camp du Non. Le dernier argument présenté par
Jean-Pierre Raffarin mardi dernier laissant entendre
qu'une victoire du Non pourrait provoquer des difficultés
économiques pour la France est balayé par trois Français
sur quatre, par la majorité des électeurs de gauche
comme de droite, qu'ils aient l'intention de voter Oui
ou Non.
Alors que le président de la République et son ancien
Premier ministre socialiste ont décidé d'intervenir
une nouvelle fois à la télévision durant la dernière
semaine de campagne, la fameuse dynamique de la dernière
ligne droite est aujourd'hui favorable au Non. Pour
Chirac comme pour Jospin, l'enjeu de ces interventions
consiste à concentrer l'attention des indécis sur
l'avenir de l'Europe afin d'éviter que cette dynamique
conduise à un véritable "référendum-sanction".
Au-delà de la réponse à la question posée sur le
traité, la pesanteur du climat politique, illustrée
par les records d'impopularité de l'Exécutif enregistrés
par plusieurs instituts de sondage, devient en effet
plus que jamais une variable-clé du résultat.
Pierre
Giacometti
pierre.giacometti@ipsos.com
Consultez
les tableaux du sondage


La
force de la seconde dynamique du Non
(23/05/2005)
A une semaine
de l'échéance, la seconde dynamique du Non est devenue
incontestable. Crédité de 53% des intentions de vote,
le Non progresse de deux points par rapport à la dernière
enquête, de six points depuis début mai.
Le
climat d’opinion est favorable au Non, mais sa
traduction électorale reste fragile
(16/05/2005)
Au moment où
s'ouvre la campagne officielle, propice à la
cristallisation du choix électoral, le Non est redevenu
légèrement majoritaire en terme d’intentions de vote
(51% contre 49%). S'appuyant sur un argumentaire qui
porte davantage dans l'opinion, le Non semble bénéficier
de l'avantage du "terrain". La question de la
mobilisation finale de ses partisans devient centrale
pour l'issue du scrutin.
Référendum
: la question indécidable
(15/05/2005)
50/50 : la
dernière mesure d'intention de vote Ipsos-Le Figaro
pourrait faire figure de pronostic. Elle symbolise la
perplexité de l'opinion publique face au projet de
constitution européenne. A pile ou face, la probabilité
est de ½. Les sondés ne répondent évidemment pas au
hasard, mais l'instabilité des intentions de vote révèle
la fragilité des opinions sur la question posée.
La
dynamique du Oui en échec
(09/05/2005)
La situation
pré-électorale du référendum de 2005 ressemble à
s’y méprendre à celle de la campagne de 1992 sur le
traité de Maastricht. A trois semaines du scrutin
convoqué par François Mitterrand, toutes les enquêtes
d’opinion indiquaient les mêmes paramètres qui
fondent aujourd’hui, comme hier, l’incertitude
maximale sur l’issue du scrutin : rapport de force
"50-50", forte mobilisation électorale et
niveau d’indécision élevé.
Le
deuxième tournant
(04/05/2005)
Pour les Echos, Eric Dupin, journaliste et co-animateur
des forums d'Ipsos, analyse le retournement des
intentions de vote en faveur du Oui mesuré par les
principaux instituts de sondage cette semaine.
53
/ 47 pour le Oui : le Oui repasse en tête
(02/05/2005)
Pour les Echos,
Eric Dupin, journaliste et co-animateur des forums
d'Ipsos, analyse le retournement des intentions de vote
en faveur du Oui mesuré par les principaux instituts de
sondage cette semaine.
L'état
de l'opinion à un mois du référendum (29
Avril 2005)
Pour
faire le point sur le climat électoral relatif au référendum
sur le projet constitutionnel européen, nous vous
proposons la retranscription de la treizième édition
des forum d'Ipsos : en compagnie d'Eric Dupin,
journaliste et essayiste, et de Valéry Giscard
d'Estaing, Pierre Giacometti, directeur général
d'Ipsos, analyse la campagne sous l'angle des enquêtes
d'opinion : la spectaculaire poussée du Non en mars, le
portrait robot du Oui et du Non, les forces et
faiblesses de chaque camp, et les perspectives d'évolution
pour la dernière ligne droite.
Le
socle électoral de la droite au secours du Oui
(25 Avril 2005)
A
peine un peu plus d'un mois avant le référendum du 29
mai, il semble que l'on soit entré dans une seconde
phase de cristallisation du choix électoral. Après une
première séquence, initiée à la mi-mars, qui a vu le
Non s'installer majoritairement à gauche, ce sont les
mouvements au sein de la droite qui contribuent à réduire
significativement l'avance du Non en terme d'intentions
de vote.
La
méfiance est devenue le principal moteur du Non
(18 Avril 2005)
Au lendemain
de l'intervention de Jacques Chirac sur TF1, le Non
progresse dans l'opinion. Avec 55% des intentions de
vote, il est en hausse de 2 points par rapport à la
semaine précédente et atteint son niveau le plus élevé
depuis qu'il est devenu majoritaire il y a maintenant un
mois.
Les
jeunes tentés par le " Non paradoxal "
(13 Avril 2005)
Les jeunes
qui interrogeront Jacques Chirac ce soir sur TF1 représentent
une génération pour qui la tentation d'un vote négatif
le 29 mai est quasiment la même que celle de la moyenne
nationale (52% des 18-29 ans contre 53% de l'ensemble
des Français). Mais l'originalité des jeunes commence
avec leur niveau d'indécision, plus élevé que celui
de leurs aînés. Ils sont ainsi plus nombreux que les
autres Français à ne pas avoir définitivement fait
leur choix...
Une
majorité de Français souhaite désormais la victoire
du Non
(12 Avril 2005)
Dans une
interview publiée dans le Figaro que nous reproduisons,
Pierre Giacometti, directeur général d'Ipsos, commente
la dernière intention de vote pour le référendum sur
la constitution européenne.
La
fronde du Non
(04 Avril 2005)
Pierre
Giacometti, directeur général d'Ipsos, analyse les résultats
de la dernière vague de l'observatoire du référendum
sur la constitution européenne, réalisée par Ipsos
pour le Figaro et Europe 1: revue des forces et
faiblesses de chacun des deux camps.
Le
climat d'opinion à deux mois du référendum
(28 mars 2005)
Pierre
Giacometti, directeur général d'Ipsos, analyse les résultats
de la dernière vague de l'observatoire du référendum
sur la constitution européenne, réalisée par Ipsos
pour le Figaro et Europe 1: revue des forces et
faiblesses de chacun des deux camps.
Poussée
du non : l'expression d'une angoisse
(20 mars 2005)
Dans
une interview publiée dans le Figaro que nous
reproduisons, Pierre Giacometti, directeur général
d'Ipsos, commente la dernière intention de vote pour le
référendum sur la constitution européenne. Selon lui,
ce sondage "met définitivement fin à une campagne
du oui tranquille".
L'avance
du "oui" paraît fragile (10 mars 2005)
La
première vague de l'observatoire du référendum sur la
constitution européenne réalisée par Ipsos pour Le
Figaro et Europe 1 confirme l'avance du "oui"
dans les intentions de vote (60% contre 40% pour le
"non"). Mais le détail des motivations des
"abstentionnistes potentiels" et des
"certains d'aller voter", et la relative sérénité
des électeurs quant aux conséquences d'une éventuelle
victoire du "non", montrent que le jeu reste
ouvert.
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Référendum
sur la constitution européenne : le point de départ
(10 mars)
Les
sondages d'intentions de vote publiés actuellement
n'ont aucune valeur prédictive. Pour faire le point sur
le climat électoral relatif au référendum sur le
projet constitutionnel européen, nous vous proposons la
retranscription intégrale de la douzième édition des
forum d'Ipsos : en compagnie d'Eric Dupin, journaliste
et essayiste, et de François Hollande, Pierre
Giacometti, directeur général d'Ipsos, scrute la ligne
de départ et dresse l'inventaire des forces et des
faiblesses du "oui" et du "non". En
laissant de côté les sondages dans une première
partie, pour s'intéresser aux ressemblances et aux différences
par rapport à la situation de 1992, au moment du référendum
de Maastricht ; en analysant ensuite dans le détail la
première vague de l'observatoire du référendum sur la
constitution européenne Ipsos-Le Figaro.

Le
projet de constitution (HTML et PDF)
Le
dossier très complet proposé sur le site du Conseil
Constitutionnel
La
page référendum du site francepolitique
La
rubrique Opinion Publique du site de l'Union Européenne
Le
blog de Benoît Hamon, député européen, ancien
d'Ipsos
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